Editions : Fides, 1974
220 pages
Note : cette couverture n'est absolument pas celle du livre que j'ai lu mais mon livre datant de Mathusalèm. je ne trouve pas sa pochette sur Internet et comme je suis une fille TRÈS fainéante (autre défaut que j'assume parfaitement), je n'ai pas eu envie de prendre en photo mon livre, de le télécharger et de le publier dans ce billet (mais comme tu es toujours si conciliant(e) avec moi, je sais que tu ne m'en tiendras rigueur et c'est pour ça que je t'aime bien, toi !
Pourquoi avoir lu ce livre?
Parce que j'avais vu le film et l'avais aimé. Parce que je suis tombée sur ce livre lors d'une vente de charité
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Y'en a pas sur mon livre mais voici un résumé :
Le célèbre roman de Germaine Guèvremont raconte l’arrivée d’un étranger, un soir d’automne, dans une famille du Chenal du Moine, près de Sorel. Le passage du Survenant transforme complètement la vie de cette petite communauté jusque-là fermée au monde. L’habile inconnu conquiert rapidement l’admiration du père Didace, qui l’aimerait bien comme fils, d’autant qu’Amable, son unique enfant, est malhabile, insignifiant et paresseux. Angélina, la fille du voisin, qui n’a jamais eu de succès auprès des hommes, s’épanouit au contact de l’étranger. Celui-ci repart comme il est venu, non sans avoir suscité de grandes rivalités dans son entourage. On parle dès lors de l’avant et de l’après Survenant.
Roman régionaliste, Le Survenant est d’abord et avant tout un grand roman d’amour et de liberté. En 2005, l’œuvre est adaptée pour le cinéma, sur un scénario de Diane Cailhier et dans une réalisation d’Érik Canuel, avec Jean-Nicolas Verreault dans le rôle titre.
Ce que j'en ai pensé :
Si je n'aime pas voir l'adaptation d'un livre après l'avoir lu car je suis presque toujours déçue (parce que les acteurs choisis ne correspondent pas à l'imaginaire que je m'étais fait ou parce que l'histoire n'est pas intègre ou parce que les décors ne correspondent pas ... etc), ce n'est pas mieux finalement de lire un livre après avoir vu le film car il est impossible de se défaire de l'image des acteurs. Ainsi donc, pendant toute ma lecture, j'ai vu dans ma tête Jean-Nicolas Verreault dans le rôle du Survenant. J'ai vu Catherine Trudeau dans le rôle d'Aphonsine, Anick Lemay pour représenter Angelina... etc
C'est assez pénible car, veut veut pas, toute ma lecture s'est faite en souvenir du film. Ce n'est pas désagréable en soi car j'ai bien aimé le film mais c'est somme toute un peu dérangeant.
Comme je connaissais l'histoire, je n'ai pas eu de surprises et j'ai apprécié la lire.
J'ai, à la fois, beaucoup aimé l'écriture de Germaine Guèvremont parce que je la trouve très poétique lorsqu'elle décrit des moments de la journée, des effets de lumières, quand elle décrit la nature, la campagne mais je me suis trouvée inculte bien des fois devant l'abondance de mots que je ne connaissais pas. Après quelques recherches, certains semblent être purement québécois, d'autres sont du vieux français et d'autre ... et bien, je ne sais pas car je n'ai pas pris le temps de tous les chercher (puisque je lis dans la train en général et que je ne me balade pas avec mon dictionnaire et qu'il faudrait peut-être que je charge un dictionnaire numérique sur mon Ipod Touch (Note à moi même : essayer de penser à installer un dico rapidement)).
J'ai beaucoup aimé lire sur la vie des cultivateurs dans le coin de Sorel. J'ai aimé "sentir la campagne québécoise". J'ai aimé le fort patois québécois (Que je présume être plus des campagnes que de la ville) même si je suis passée à côté de moult expressions ! (cf paragraphe précédent).
J'ai aimé le lire à cette période de l'année puisque l'histoire s'étire sur une année à partir du mois d'octobre mais il me semble qu'il y a une accentuation sur l'hiver.
Verdict :
Un livre fort sympathique qui n'a certainement volé sa popularité mais qui, je pense, n'est pas facile à lire pour une personne qui n'a jamais entendu parler québécois... et même comme ça ...
Note : 7.5/10