Editions : Babel, 2005
Date de parution : 1999
115 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
J'étais au salon du livre de Montréal (novembre 2010) et j'ai vu ce livre. Il me faisait de l'oeil depuis quelque temps (avec toutes les critiques super positives que j'ai lu en un partout, j'étais curieuse de me faire ma propre idée). Je l'ai acheté et au moment de payer, la vendeuse m'a demandé si je voulais faire autographier mon livre car Madame Shimazaki était encore présente au stand où elle venait de finir ses signatures. Super contente, je me suis dirigée timidement vers cette femme si souriante.
Qu'est-ce que j'ai pu aimer ma discussion avec ce bout de femme !
Elle m'a eu l'air si gentille et je me suis sentie tellement privilégiée de discuter avec elle, d'échanger avec elle sur les blogs où j'avais lu ces critiques, d'avoir écouté ses commentaires sur les critiques élogieuses et moins élogieuses qu'elle a lu. Elle m'a demandé de choisir dans sa boite d'origamis, qu'elle confectionne elle-même, deux d'entre eux. Puis elle m'a dédicacé mon livre. Je l'ai remerciée; j'étais sur un petit nuage !
Après cette rencontre, j'avais encore plus hâte de me plonger dans son livre, persuadée que j'allais adorer puisque j'avais adoré ma rencontre avec la femme. Pour moi, une chose était sûre : j'allais aimer ce livre.
Même si Aki Shimazaki vit à Montréal et a écrit son livre en français, elle est d'origine japonaise et son histoire se passe au Japon alors cette lecture sera classée dans la lecture japonaise et je vais l'inclure dans le challenge "In the mood for Japan"
Qu'est-ce que j'ai pu aimer ma discussion avec ce bout de femme !
Elle m'a eu l'air si gentille et je me suis sentie tellement privilégiée de discuter avec elle, d'échanger avec elle sur les blogs où j'avais lu ces critiques, d'avoir écouté ses commentaires sur les critiques élogieuses et moins élogieuses qu'elle a lu. Elle m'a demandé de choisir dans sa boite d'origamis, qu'elle confectionne elle-même, deux d'entre eux. Puis elle m'a dédicacé mon livre. Je l'ai remerciée; j'étais sur un petit nuage !
Après cette rencontre, j'avais encore plus hâte de me plonger dans son livre, persuadée que j'allais adorer puisque j'avais adoré ma rencontre avec la femme. Pour moi, une chose était sûre : j'allais aimer ce livre.
Même si Aki Shimazaki vit à Montréal et a écrit son livre en français, elle est d'origine japonaise et son histoire se passe au Japon alors cette lecture sera classée dans la lecture japonaise et je vais l'inclure dans le challenge "In the mood for Japan"
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussé à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.
Ce que j'en ai pensé :
Ce livre est définitivement trop court ! Et je suis, comme souvent, très ravie de ne pas avoir lu la quatrième de couverture qui, selon moi, en dit encore et toujours trop.
Une fois plongée dans la longue lettre qu'une maman a écrit à sa fille, on découvre, petit à petit, la teneur du secret de cette famille.
L'histoire est bouleversante, touchante et somme toute très crédible.
Une fois plongée dans la longue lettre qu'une maman a écrit à sa fille, on découvre, petit à petit, la teneur du secret de cette famille.
L'histoire est bouleversante, touchante et somme toute très crédible.
J'ai aimé les phrases courtes, simples mais puissantes.
J'ai aimé l'impression d'ambiance feutrée.
J'ai surtout été bluffée par la maîtrise de la langue française pour cette auteure originaire du Japon et au Canada depuis 1981.
J'ai aimé cette femme qui écrit, que l'on découvre enfant puis adolescente. C'est bizarre à dire mais j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette jeune fille de l'époque et pour cette vieille femme qui se confesse avant de mourir.
Si je veux faire ma titilleuse je dirai juste que même si je trouve la couverture splendide, je ne la comprends pas. Il me semble que la fleur illustrée ressemble à une orchidée or le sous titre du livre est Tsubaki, qui veut dire Camélia. Non? Quelqu'un pourrait m'éclairer et me dire si cette fleur est une sorte de camélia que je ne connaîtrais pas ?
Il va s'en dire qu'il me tarde de lire la suite pour en savoir plus sur cette saga familiale.
J'ai aimé l'impression d'ambiance feutrée.
J'ai surtout été bluffée par la maîtrise de la langue française pour cette auteure originaire du Japon et au Canada depuis 1981.
J'ai aimé cette femme qui écrit, que l'on découvre enfant puis adolescente. C'est bizarre à dire mais j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette jeune fille de l'époque et pour cette vieille femme qui se confesse avant de mourir.
Si je veux faire ma titilleuse je dirai juste que même si je trouve la couverture splendide, je ne la comprends pas. Il me semble que la fleur illustrée ressemble à une orchidée or le sous titre du livre est Tsubaki, qui veut dire Camélia. Non? Quelqu'un pourrait m'éclairer et me dire si cette fleur est une sorte de camélia que je ne connaîtrais pas ?
Il va s'en dire qu'il me tarde de lire la suite pour en savoir plus sur cette saga familiale.
Verdict:
Il y a certains livres que l'on lit qui nous marquent. Parfois ce qui nous marque c'est un mélange de sensations, d'émotions, de souvenirs. Pour ma part, il y aura un mélange de mon ressenti de lecture mais aussi de ma rencontre avec Madame Aki Shimazaki que je remercie pour sa gentillesse et son authenticité !
Note : 9/10
Note : 9/10
Il est dans ma PAL ce livre avec toute la suite ! Je ne sais vraiment pas ce que j'attends pour les commencer ! Tu as eu de la chance de rencontrer cette auteure ! Je ne savais pas du tout qu'elle avait écrit ce livre en français ! Merci pour ces précisions !
RépondreSupprimerC'est bien hein! Il faut absolument que je lise le 5e tome. J'ai hâte et je repousse le moment en même temps. Parce qu'après, cette série sera finie...
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce livre mais n'ai pas encore lu les autres...
RépondreSupprimerJe dois être l'une des seules à ne pas avoir adhéré à cette écriture minimaliste.
RépondreSupprimerJe suis néanmoins curieuse de découvrir tes billets sur les tomes suivants ;)
Très jolie histoire que cette rencontre avec l'auteur, et avec le livre ! C'est vrai que pour l'instant, je n'en ai lu que du bien. Et ton article vient me rappeler que j'aimerais bien le découvrir... Mais je vais peut-être attendre un peu. Peur d'être déçue, avec toutes ces louanges...
RépondreSupprimerJe ne suis habituellement pas fan de ce genre de littérature mais là, j'avais énormément apprécié cette pentalogie (et j'ai aussi appris plein de choses !). Quant à la couverture, je serais bien incapable de te dire si c'est un camélia ou non ... je sais qu'il existe une multitude de types de fleurs de camélia (des touffues, des toutes simples ...)
RépondreSupprimerDésolé pour ta PAL, mais tous ,oui tous, ces livres sont excellents
RépondreSupprimeret maintenant que tu as commencé...
@Liyah : J'espère que tu aimeras ta lecture
RépondreSupprimer@Karine:) : après il y a la 2ème série en cours ;)
@Lucie : j'ai juste le 2ème à la maison et je sens qu'il va vite être lu
@Cynthia : ça arrive. Moi j'ai aimé et je trouve que pour une personne non francophone à la base c'est bluffant comme écriture
@Alween : j'avais les mêmes craintes mais finalement ça a bien été
@Joelle : Je suis super impatience de découvrir la suite. Il va falloir que je me renseigne chez un fleuriste :)
@Michel : Ma PAL survivra, elle est voit d'autres et c'est pour la bonne cause puisque c'est bon
J'ai lu les 5 en quelques jours car de livre en livre on a une furieuse envie de savoir la suite,j'ai énormément aimé ces récits croisés c'est une réussite
RépondreSupprimerBonne lecture pour la suite
Non Cynthia, tu n'es pas seule! Et du coup, je ne sens plus être un vilain petit canard!
RépondreSupprimer@Domnique : je viens de finir le 2ème tome et je me maudits de ne pas avoir la suite à la maison. C'est de la torture moi je dis
RépondreSupprimer@Valérie : Ahhh dommage que tu n'aies pas aimé mais au moins Cynthia et toi vous vous remontez le moral :)
J'ai vraiment adoré cette pentalogie, sublime ! Quelle chance d'avoir pu passer ce moment privilégié avec l'auteure !
RépondreSupprimer@Noukette : Oui, je me suis sentie vraiment privilégiée de discuter avec elle et de "sentir" sa gentillesse
RépondreSupprimer