jeudi 30 janvier 2014

"Parce que c'est toi" de Chloé Duval



Pourquoi avoir lu ce livre ?
(Attention, je m'apprête à écrire un roman ... du genre "je raconte ma vie et celle de mon amie")

Parce que j'ai une amie qui s'est mis à écrire il y a 2 ans. Elle a écrit cette histoire alors que celle sur laquelle est écrivait initialement se trouvait un peu bloquée. Comme je suivais de près sa première histoire, j'ai eu le privilège de faire partie de celles qui ont pu lire cette histoires à sa première ébauche et de suivre son évolution jusqu'à la publication. 

Oui, parce que je suis aussi, un peu, une de celles qui a réussi à motiver mon amie d'essayer de se faire publier. Ohh que je suis contente qu'on ait réussi à la pousser ! En effet, ce n'était pas du tout sa motivation d'être publiée. Elle, ce qu'elle voulait, c'était juste se faire plaisir en écrivant. Or, une histoire mignonne comme celle-ci, méritait, je trouve de se faire publier. 

Et question de timing parfait, les Éditions Làska (zut, je n'arrive pas à faire l'accent dans le bon sens..) voyaient le jour. Or, le thème de cette maison d'édition était la romance. Cette histoire cadrait complètement avec la ligne éditoriale de Jeanne (la directrice de Laska qui se trouve être la femme de l'ex-collègue de mon homme . Le monde est petit n'est-ce pas ?) 

Donc bah y'avait plus qu'à se lancer, hein Chloé ?...

Bref, comme je sens que je te perds, cher toi, je vais sauter à l'essentiel !

Ce que j'en ai pensé :
Forcément, j'ai aimé. Sinon, je n'aurai pas insisté pour que mon amie tente sa chance de publication !

Pourtant, si tu me connais un peu, cher toi, tu dois savoir que je ne suis pas friande de romance. Ces histoires légères me laissent souvent un peu indifférente et ne me marquent pas mais là, c'est différent.

Et sache, tout de suite, cher toi, que je ne serai pas du tout objective !

J'ai aimé la plume légère de Chloé Duval. J'ai aimé sa façon de nous présenter ses personnages. Sa façon de nous faire vivre des émotions face à l'histoire charmante de Claire et Théo. Moi qui pensais être un cœur de pierre (celle qui renifle au cinéma quand tous les autres ont déjà vidé 3 paquets de mouchoirs), j'ai été très surprise d'avoir de petits papillons dans le ventre à quelques reprises.

Comme je n'aime pas raconter les histoires, je peux juste te dire qu'on va suivre Claire, traductrice, québécoise d'adoption, complètement plongée dans son travail, Théo, qu'elle ne connait pas, un photographe français de passage au Québec et quelques uns de leurs amis communs dont Magalie qui va vouloir jouer un rôle d'entremetteuse. Ensemble, ils vont se retrouver dans un chalet au Québec pour jouer une partie de geocaching.

Ce qui est chouette avec ce livre c'est que :
- je connais vraiment bien l'auteure, et donc j'ai eu l'impression en lisant son histoire qu'elle me la racontait de vive voix. C'est dire si le style coule bien. On a l'impression de lire quelqu'un qui nous parle et c'est agréable et ça se lit donc vite. En plus, c'est toujours drôle de lire quelqu'un et d'y voir écrites quelques unes de ses expressions. 
- j'ai aimé lire l'amour que Claire porte au Québec. Comme moi, elle est immigrante et est tombé en amour avec ce coin de pays. Claire décrit parfaitement bien son attachement à sa terre d'accueil. Par ailleurs, Claire nous parle de ces petites choses que tout immigrant français va avoir vécu ou ressenti et ces clins d’œils sont fort sympathiques et font écho à notre propre histoire.
- on apprend plein de choses sur le geocaching. Lire cette histoire donne vraiment envie de s'y mettre. 
- les personnages sont attachants et leurs histoires sympathiques.

Verdict :
Voici une belle histoire, simple mais chaleureuse. Une histoire qu'il m'a fait plaisir de lire, relire, re-relire et re-re-relire.
Une jeune auteure que je vais continuer à suivre et à pousser (sans trop lui mettre la pression, promis) pour qu'elle continue car ça lui fait du bien et ça nous en fait aussi à nous ! Ce qui est encourageant c'est que ce ne sont pas les idées qui lui manquent donc elle pourrait nous réserver d'autres très jolies surprises dans le futur.
Pour te faire une idée du début, cher toi, je t'incite à cliquer ici pour pouvoir feuilleter les premières pages. Ensuite, si tu aimes un tant soit peu la romance, je t'invite à prendre un abonnement chez Laska qui te permettra d'accéder à ce livre et à tous ceux de la bibliothèque.

Bonus :
Les billets de Chi-chi (qui a réaliséa la couverture que je trouve sublime !) et une autre blogueuse que je ne connais pas mais qui a été conquise aussi (Pampoune)


mercredi 29 janvier 2014

BD du mercredi : "La cuisine de Mamette" de Nob

Attention : coup de coeur !





Pourquoi avoir lu ce livre ?
C'est super simple : 1/ C'est un livre avec Mamette, donc il me le faut, 2./ C'est un livre de recettes doudous donc il me le faut, 3./ Les billets de mes amis-blogs étaient dithyrambiques, donc, il me le faut 
Et père-Noël l'a bien compris !












Ce que j'en ai pensé :
Miam ! Lire les recettes (classiques, simples, souvent sucrées et tout le temps réconfortantes) m'a mis bien l'eau à la bouche. En fermant le livre, je voulais tout cuisiner... mais comme il était 23h30, je me suis dit que mes élans allaient attendre un tant soit peu (et finalement, 4 semaines plus tard, ils attendent encore).

Reste que cet album est super charmant. On a le droit à un mélange de recettes et de petites historiettes avec moult clins d’œils aux tomes précédents de Mamette, mamie adorable, ou Marinette, jeune fille espiègle et même à la maman de Lou !!!

Ça m'a rappelé le plaisir que j'avais eu à découvrir quelques recettes sympathiques dans "Le viandier de Polpette".

Les dessins sont toujours aussi beaux, ronds, doux, délicats, rigolos. Nob continue de me charmer avec son univers.

Bref, un petit album sympathique qui m'a mis la banane au visage et qui m'a donné envie de me remettre aux fourneaux.
Qui veut du pain perdu demain matin ?

Verdict :
Si tu es déjà fan de Mamette, tu seras sans aucun doute sous le charme.
Si tu ne connais pas Mamette et sa passion pour la cuisine, tu vas découvrir un peyit livre charmant et un personnage attachant.
En gros, bah, faut l'acheter ! (sauf si 1./ tu n'aimes pas les BD mignonnes, 2./ tu n'aimes pas les gentilles mamies,  3./tu détestes cuisiner ou forcer quelqu'un à cuisiner pour toi).

Bonus 1 :


Bonus 2 : Ceux qui m'ont tenté : JérômeSara

Bonus 3 : Les autres BDs du mercredi chez Mango

dimanche 26 janvier 2014

"Le scandale de Modigliani" de Ken Follet

Lu sur mon kindle

Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'ai ADORÉ "Les piliers de la Terre" et vraiment bien aimé "Un monde sans fin" et j'étais curieuse de lire un style d'histoire complètement différent de Ken Follett.

Ce que j'en ai pensé :
Parce que je n'ai pas suivi le bibliographie de Ken Follet, je n'avais pas compris que ce roman est le premier qu'il a publié en 1976. Quelle idée aussi de publier en France, il y a peu de temps ce "vieux" roman, en me faisant presque croire que c'est une nouveauté ?

Bon, Ken Follett admet lui-même que c'est loin d'être son meilleur roman. Je suis assez d'accord avec lui mais je ne le boude pas pour autant étant donné que l'on s'améliore, en général, souvent dans la vie. Et lui, il s'est clairement amélioré depuis. Sauf que, ayant lu ce livre après ses 2 énormes succès, j'ai eu un sentiment de déception. Je ne retrouvais plus du tout la plume qui m'avait emporté dans les autres livres. 

Dee est une jeune femme qui étudie les arts et qui veut écrire une thèse sur les peintures de Modigliani qu'ils aurait créé alors qu'il était sous l'effet de drogues. Elle part à la poursuite d'un des tableaux qui serait en Italie. Deux autres personnes vont suivre ses traces pour découvrir ce fameux tableau et en faire l'acquisition avant la jeune fille. 
Un autre pan de l'histoire nous montre un artiste désabusé, son ami et sa femme qui vont se lancer dans l'entreprise du faux. En somme, on voit différents aspects et corps de métiers artistiques. On fait face aussi à différents personnages au caractère trempés mais peut-être pas assez développés.

Autre manque de développement : On touche quelques aspects des arts de la peinture mais je suis restée sur ma faim à maintes reprises. Je me suis habituée à des lectures très documentées et intéressantes et je m'attendais à m'instruire un peu plus à travers ce livre : dommage !

L'histoire peut paraître s'enliser un peu parfois et on se serait attendu à plus de développements à d'autres endroits. Une lecture qui m'a vraiment semblé inégales.

Côtés positifs : j'ai beaucoup aimé le cynisme face au marché de l'art, la quête légère du mystérieux tableau disparu et la chute du livre.

Verdict :
Un livre qui ne m'a pas convaincue et que je ne recommanderai pas à ceux qui veulent découvrir Ken Follett mais autrement, si l'on veut voir ce qu'il a écrit dans ces débuts, cela reste une histoire sur l'art légère.

Note : 6.5/10

mercredi 22 janvier 2014

BD du mercredi : "Mauvais genre" de Chloé Cruchaudet

Attention coup de coeur !



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Voyant tous les avis super positifs de cette BD en fin d'année 2013, j'ai été la chercher à la bibliothèque.











Ce que j'en ai pensé :
Comment parler de ce livre sans répéter tout le meilleur qui en a déjà été dit ?
Tu sais quoi, cher toi ? je ne vais même pas essayer car c'est clair que quoique je fasse, mon billet va avoir un goût de plagiat involontaire !

Il est clair que je m'attendait à recevoir une claque en lisant ce livre même si je craignais de passer à côté (à force d'en lire du bien, on finit parfois par avoir trop d'attentes et d'être super déçu). Et bien, la claque m'a bien sonnée !

J'avais lu en diagonale l'histoire de Paul et Virginie Louise. Mariés juste avant que Paul parte sur le front de la première guerre mondiale. Paul est envoyé au front et déserte. Pour se cacher, il décide, par hasard au début, de se déguiser en femme. Le subterfuge sera parfait et Paul, devenu Suzanne se prendra tellement au jeu que l'ambiguïté des genres en sera déconcertante.

Les planches sont sombres, des nuances de gris, noir et blanc et juste une petite touche de rouge cerise pour colorer tantôt Louise, tantôt Paul Suzie, tantôt les horreurs de la guerre !

Il y a un espèce de malaise qui s'installe au fur et à mesure de la lecture et qui ne m'a pas lâché une seconde jusqu'à la fin. Fin, qui, m'a surprise même si je m'attendais à être trompée.

L'évolution de Paul vers sa transformation en Suzie est rudement menée. Les liens entre Paul et Louise sont aussi très ambivalents et même si l'on sent de l'amour et de l'abnégation, on ne peut s'empêcher de se mettre à la place de l'un et de l'autre et imaginer ce que leurs vies ont du être.

L'alternance entre le passé et le procès présent par lequel commence le livre est aussi judicieux.

Verdict :
Un magnifique album à la fois tendre et dur, étonnant et authentique.
Je ne connaissais pas encore Chloé Cruchaudet mais je sens déjà que je vais me procurer ses précédentes œuvres et suivre ce qu'elle nous réserve pour la suite !

Note : 9/10

Bonus 1 :




Faux Bonus : Il y a tellement une tonne d'avis sur ce livre (euh, aucun négatif si mes souvenirs sont bons) et comme je ne veux vexer personne si j'en ai oublié, je ne liste rien... mais, ne te gêne pas, cher toi, si tu veux ajouter ton lien dans les commentaires, hein !

Bonus 2 : Les autres BDs du mercredi chez Mango

A la revoyure !

lundi 20 janvier 2014

Loulou et ses livres : "Les formes" de Xavier Deneux



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Loulou ne voulait plus le lâcher après un passage à la bibliothèque.

      
Ce que Loulou et maman en ont pensé :
Maman aime beaucoup l'objet-livre. Les pages en 3D sont chouettes : colorés, attractives, invitantes (on a envie de toucher), les dessins sont simples mais dynamiques.

Les formes sont sont au début simplement représentées : un gros rond blanc pour la lune, Une spirale pour l'hypnotique serpent, un demi-cercle représentant le dos d'une coccinelle ou d'un champignon, des losanges pour les cerfs-volants mais plus on avance dans le livre, plus il y a des détails dans les dessins. On finit avec un village de châteaux carrés, une famille  de canards avec toutes les formes précédemment montrés.

La page de gauche est en relief et s'imbrique dans la page de gauche qui est elle en creux. ce qui fait que le livre est épais mais plat. Astucieux, hein ?
http://librairiesandales.hautetfort.com/media/00/00/43729549.JPG


Loulou, lui, a moins aimé. Il ne comprend pas le concept je crois et les dessins ne l'interpellent pas plus que ça. Il a touché quelques fois les formes mais ensuite il s'est lassé.
Bref, on va pouvoir le retourner à la bibliothèque prochainement sans vivre un drame.

Verdict :
Un livre que je trouve bien chouette mais pour lequel Loulou est encore peut-être un peu jeune. 
Je vais essayer de m'en rappeler pour le reprendre dans quelques mois.

dimanche 19 janvier 2014

Pitchounette et ses livres : "Les lions ne mangent pas de croquettes" d'André Beauchard

Attention : coup de coeur !





Pourquoi avoir lu ce livre ?
Un autre super chouette cadeau du père-noël grâce à une super liste de la maman de pitchounette (qui se pète les bretelles (comme on dit au Québec)) grâce à de super beaux billets sur la blogo !









Ce que pitchounette et maman en ont pensé :
Le ton du livre est vraiment drôle. 
Ça commence comme ça : "Les parents ont dit à Clémence : « Pas de chien, ni de chat ! ». En petite fille obéissante, elle a ramené un lion à la maison."
Déjà, là, je suis fan ! Un peu irrévérencieux, un brin impertinent !
Et ensuite, on voit qu'avoir un lion n'est pas de tout repos. Le lion fait ses besoins dans les voitures décapotables, il mange les passants, effraie tout le monde, mange les amis de Clémence, leurs parents ... Bref,ce n'est pas une sinécure d'avoir un lion comme animal domestique.

Seuls certains détails graphiques nous permettent de comprendre que le lion a mangé les personnes : sa langue sortie en signe de délectation, et quelques chapeaux, chaussures et sacs à main abandonnés au pied de l'animal. Le texte nous offre bien quelques pistes mais ne dit jamais crûment les choses alors c'est au parent de voir comment il amène la chose pour discuter de ce que le lion a fait. 

La petite fille a une attitude tantôt je-m'en-foutiste, tantôt j'ignore, tantôt j'ai-un-peu-honte. Toutes ces attitudes décalées nous ont fait rire.

Ce qui est le plus drôle c'est la chute... je pourrai te la dire mais ça serait te gâcher la lecture.

Verdict :
Pitchounette a adoré et elle est juste à l'âge où elle commence à comprendre le second degré et donc elle a apprécié et rit de bon cœur lorsqu'on lit cette histoire. 
Si elle avait été quelques mois plus jeune, je ne pense pas qu'elle aurait compris ce livre.
En ce sens, je recommande ce livre aux enfants à partir de 5 ans pour être bien sûr qu'ils l'apprécient à sa juste valeur.









vendredi 17 janvier 2014

"Meurtres pour rédemption" de Karine Giebel



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Te souviens-tu de la claque que je m'étais prise en lisant "Juste une ombre" ?
Forcément, je voulais lire d'autres livres de cet auteure et voir si la même chimie allait agir et si l'effet serait aussi intense.

Ce que j'en ai pensé :
L'épaisseur de ce pavé me faisait à la fois peur et à la fois me rassurait : j'allais passé un bon long moment avec les personnages et la nouvelle histoire sordide que me préparait Karine Giebel !

Alors, soyons brève, cher toi et allons droit au but : j'ai aimé mais nettement moins que ma première rencontre avec Karine Giebel.

Ça reste très bon, très glauque, très politically incorrect et surprenant comme tournure de fin d'histoire mais j'ai moins été passionnée.

La première partie du livre m'a fait pensé à une version plus trash d'Unité 9 ( Tu vois ce dont je parle, cher ami québécois ? Pour toi, cher ami français ou d'ailleurs, il s'agit d'une télé-série québécoise (que je trouve super sympa) qui se passe dans une prison de femmes))

Marianne est une jeune femme sauvage et violente qui ne sait pas de maîtrisée. Brisée par la vie, elle n'a presque pas de limites et presque aucune censure. Incarcérée à perpétuité après une malencontreuse histoire, elle se répète en boucle, à la fin de chacun des premiers chapitres "Mais pourquoi l'ai-je tué?". 
Même si Marianne est présentée comme un monstre sans coeur, on finit par lui souhaiter une vie meilleure et à l'admirer pour son côté insoumis.

Comme toute jeune fille, malgré les difficultés de sa vie (et c'est peu dire ... elle en bave), elle rêve de liberté et d'amour. Parviendra t-elle à revivre?

Si j'ai aimé le personnage de Daniel, son maton, j'ai été étonnée de l'évolution somme toute rapide entre lui et Marianne. Or, paradoxalement, j'ai trouvé qu'à bien des égards, il y avait beaucoup de longueurs et de redondances.

Les flics ripoux sont aussi excellents dans le brossage de leur caractère. Surtout Franck. J'ai un peu craqué pour lui (je dois avoir un petit côté midinette qui ressort avec l'attirance pour un homme qui semble un peu rebelle et froid).

Ce livre est violent et certaines scènes pourraient paraître insoutenables pour les âmes sensible. Moi, ça ne me dérange tellement pas... jusqu'à me demander parfois si je suis normale :)

Verdict :
Dans l'ensemble, une histoire quo m'a plu et une chute, même si attendue, intéressante.
Je reproche quelques longueurs et redondances mais sinon c'est du bon !
Bon, je vais me procurer d'autres livres de Karine Giebel pour continuer sur ma lancée.

Note : 8/10

mardi 14 janvier 2014

Pas de BD du mercredi ...

... mais y'a du potentiel ... voici mes billets en attente de rédaction :

 Muchacho



Bref, si j'arrive à revenir ... je vais vous parler BD :)
Et toi, cher toi, que vas-tu nous présenter comme BD ce mercredi ? Allons voir chez Mango !


dimanche 12 janvier 2014

Tag du blogueur convivial

Il y a une semaine, Marguerite me décernait le statut de bavarde conviviale :)
Je ne pensais pas me voir décerner ce statut cette année sur la toile car j'ai été un peu débordée, absente, en pause, souvent cette année. Mais, je prends bien ce statut car force est de constater que je suis une vraie bavarde (pipellette est mon deuxième surnom) dans la vie.
Ce petit tag fort sympathique me met de bonne humeur. Il a été initié par Mo’ et je la remercie pour son originalité.



Voici les règles auxquelles tu devras te plier :

1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce Tag sur ton blog tu feras.

2. Pour remercier celui qui t’a désigné, un petit texte tu rédigeras.

3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.

5. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras.

6. Faire ce tag UNE SEULE FOIS tu pourras.


Allons-y :

1. Mes remerciements dansants :
Alors, c'est sur un rythme déchaîné de gigue québécois que je remercie Marguerite.


Bon, la fille sur la vidéo n'est évidemment pas moi ... je ne sais pas du tout dansé mais le coeur y est, hein !

2. Un petit texte :
Voir mon introduction.

3. Blogueurs les plus bavards sur mon blog :
Euh, je n'ai pas trouvé de fonction sur blogger qui me permette de déterminer les plus bavards et ceux qui commentent le plus sur mon blog ont déjà été taggués 10000 fois car ils sont vraiment très bavards (ohh, ça va, cher toi, ne te sens pas visé).
Alors, je détourne le tag (oui, je suis comme ça ... je ne suis jamais vraiment les règles) et je vais profiter pour dire merci à ceux qui passent régulièrement et qui me laisse des commentaires qui me font toujours extrêmement plaisir de lire :
Alex Mot-à-MotsbladelorCristieIrrégulièreJérômeLe PapouManuMargueriteMo,  NatioraNoukettePraline Pralineriessophie/vicimTopinambulleYo Mafawattsatthemovies et toi, cher toi, que je j'ai pas nommé mais qui est aussi là !

5. Prévenir mes amis blogueurs bavards : 
Euh, non, puisque je ne taggue personne ... rahh mais je fais ce que je veux, hein ! (Pas taper Mo', pas taper et pas râler non plus ! ;) )
Mais, fais toi plaisir, cher toi, et reprends ce charmant tag si tu le souhaites !

6. Ne faire ce tag qu'une seule fois :
Fiou

BON DIMANCHE !!!




mardi 7 janvier 2014

"Je m'ennuie" de Michael Ian Black et Debbie Ridpath Ohi

Attention : coup de coeur !



Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'ai vu ce livre sur plusieurs blogs et il avait l'air bien sympa. En plus, j'ai une petite pitchounette qui nous chante régulièrement ce refrain (mais tous les enfants sont pareil, non ?).
Donc, j'ai passé la commande au père Noël pour ma choupinette.







Ce que pitchounette et maman en ont pensé :
Adorable ! Drôle ! Dynamique ! Absurde ! Craquant ! 
Bref, on adore vraiment beaucoup. 
On le lit très souvent et on rigole à chaque fois.
Cerise sur la gâteau / le sundae : Étrangement, Loulou aime aussi beaucoup cette histoire. je ne sais pas si ce sont les images, le format, l'intonation que l'on emprunte pour lire cette histoire ou le fait de vouloir faire comme sa grande soeur mais le fait est qu'il pointe tous les soirs son doigt vers ce livre pour l'histoire du soir.

C'est l'histoire d'une petite fille qui s'ennuie ferme. Qu'est-ce qu'elle s'ennuie ! Mais tout à coup, elle voit une patata. Chouette, elle va pouvoir s'amuser avec la patate... Mouais bof, pas passionnant une patate... sauf une patate qui parle !!!

La patate s'ennuie aussi et demande à la petite fille de lui prouver que les enfants ne sont pas ennuyeux. La petite fille va alors 'évertuer à démontrer que les enfants ont plein d'imagination, qu'ils inventent des tas de jeux, revêtent des tas de costumes imaginaires et ont vraiment de la suite dans les idées.
A chaque nouveau exemple de la créativité d'un enfant, la patate rabat-joie répond "Ennuyeux" et ça nous fait beaucoup rire. Une patate désabusée et blasée qui parle : c'est assez original. On adhère à 100% !

Les dessins sont simples mais accrocheurs. La bouille de la fillette est agréable et ses expressions sont craquantes. 
La disposition des images n'est pas traditionnelle. Il y en a partout et elle est variable au fil des pages.
 


La police de caractère est agréable. Les couleurs sont limitées mais rajoutent un petit quelque chose à ces dessins si simples.

J'ai rigolé quand mon père m'a demandé catastrophé, quelques heures après avoir reçu le livre du Père-Noël, si c'était ma pitchounette qui avait dessiné sur son livre en voyant cette image :
 
(désolée, je ne trouve pas la version française et je ne suis pas à la maison pour prendre une photo)

J'ADORE quand la petite fille perd patience devant l'attitude bornée de la patate :

Je viens de lire sur un site que Debbie Ridpath Ohi est une illustratrice canadienne... ma nouvelle attitude chauvine me fait encore plus craquer :)

Verdict :
Lisez-le à un enfant qui dit souvent s'ennuyer. Je suis certaine qu'il aura le sourire au bord des lèvres.
Attention, addiction et coup de coeur en vue !







lundi 6 janvier 2014

"Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d'Éric-Emmanuel Schmitt

Le sumo qui ne pouvait pas grossir 


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Petite lecture rapide sur mon kindle, dans l'avion avec un petit diablotin dans les bras lorsqu'il faisait ses mini-siestes.

Ce que j'en ai pensé :
Cela sera ma première vraie déception avec EES. Non pas que je n'ai pas aimé mais c'était pas mal moins bon que ce à quoi je m'étais habituée avec cet auteur. Pour tout dire, je me souviens avoir quand même passé un temps sympathique en compagnie de Jun, ce jeune adolescent en fugue et Shomintsu, un maître sumo. 

Mais quelques semaines après la fin de ma lecture, et donc au moment où je rédige ce billet, il ne me reste pas grand chose.

J'ai aimé que l'histoire se déroule au Japon et j'ai eu l'impression d'être un peu dépaysée pendant ma lecture comme si j'y étais un peu. Les références culturelles sont bien amenées.

Par contre, ce qui au début m'a plu dans le livre : un pseudo conte philosophique a fini par me fatiguer avec les paraboles et conclusions faciles. 

La fin gentillette est à la fois décevant et convenue.

Bref, un sentiment à la fois de remplissage et de bâclage.


Verdict :
J'ose dire que ce livre est le moins bon que j'ai lu d'EES. Heureusement qu'il se lit vite et qu'il n'est pas trop pénible d'en arriver au bout.
 

Note : 6/10