"Contrebande" d'Enrinque Serpa

Éditions : Zulma, 2009

Date de publication : 1938

192 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?

Cryssilda  (conjointement avec Lamalie) a eu une super idée : consacrer un mois à la littérature cubaine. J'ai mis du temps à me décider car 1./ je n'avais pas de livre cubain à la maison (oui, cette excuse est pourrie car a./ la bibilo me permet de réserver des livres comme je veux, b./ la librairie est à moins de 2 km) 2./ je ne trouve plus beaucoup de temps pour lire (et tu as pu le constater : on ne parle plus trop de lectures sur mon blog depuis quelques jours (et ça ne risque pas de s'arranger avant la fin de l'été (car vois-tu, je prends maintenant mon vélo pour aller travailler. Or, je lis principalement dans les transports en commun et je n'ai pas encore trouvé l'astuce pour lire en pédalant (sauf si je fais du vélo stationnaire au gym mais quand il fait chaud, je ne m'enferme pas dans une salle de sport)). Bref : 

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :

Il n'y en a pas mais voici la présentation de l'éditeur :

.. contrebande d'alcool ; contrebande de sentiments ; contrebande de pensées, pour endormir ma conscience, qui parfois protestait. Mais qu'étais-je d'autre, moi, l'hypocrite, le timide et le vaniteux, qu'un produit frauduleux parmi tous ces hommes véritables...

Ce que j'en ai pensé :

Lecture très mitigée. Si j'ai apprécié les thèmes abordés (la vie difficile des pêcheurs cubains à la fin des années 20, les méthodes de pêche, la description de la mer et de ses occupants, le travail d'équipe avec des hommes qui se connaissent plus ou moins bien,  la pauvreté, l'attrait de la contrebande et de l'argent que l'on peut se faire, la crainte de se faire pincer, l'adultère, la vengeance,  la prostitution, etc, j'ai eu du mal à être accrochée à l'histoire.

Peut-être parce que je n'avais pas vraiment de temps pour lire ... mais inversement, peut-être parce que je n'arrivais pas être passionnée par l'histoire, je ne me forçais pas plus pour trouver plus de temps pour lire.

J'ai aimé la confrontation entre le narrateur et propriétaire du bateau de pêcheur et un de ses employés que l'on appelle Le Requin. 

J'ai aimé les petits histoires de certains des pêcheurs qui se laissent emporter par leurs émotions et qui ne craignent pas la prison quand il faut sauver son honneur.

Les aimé les questions que se pose le narrateur et ses doutes. On sent qu'il se laisse un peu emporter par la vague et saisit juste des opportunités en plein vol comme si la vie décidait à sa place.

J'ai été déçue que l'on ne parle pas plus que cela de la contrebande en tant que tel. 

J'ai été déçue par la fin. Je n'aurai pas fini le livre là.

J'aurai aimé en savoir plus sur ce que deviennent certains personnages principaux.

J'ai aimé au début l'énumération des poissons et la description de la mer mais j'ai trouvé que c'était redondant certaines fois.

J'ai aimé que cela se passe à La Havane mais on ne décrit pas assez précisément les lieux pour que j'ai l'impression d'avoir un peu voyagé.

Verdict :

Un livre considéré comme un classique cubain que j'ai trouvé intéressant de lire pour les thèmes et la période qu'il aborde mais qui ne pas vraiment intéressée et qui, malheureusement ne me laissera pas de souvenir impérissable.

Note : 6/10

Bonus : Lamalie en a parlé aussi