Édition : Livre de Poche, 2008
Année première publication : entre 1910 et 1929, Traduction française : 1992
"Au bord du lac Léman " : 10 pages
...Pourquoi avoir lu ce livre ?
Si tu es passé(e) récemment sur ce blog, tu as du voir que je lis depuis quelque temps "Le monde d'hier" de Stefan Zweig mais comme je ne le finirai pas d'ici les 5h prochaines heures, je vais utiliser la technique de la triche : lire une petite nouvelle de 10 pages pour ne pas faillir dans mon challenge "
Ich Liebe Zweig" ...
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Rendue à la solitude, celle qui fut maîtresse de la France découvre qu'elle n'existe plus sans les autres et sans les regards - d'amour, de crainte ou de haine - qu'ils portaient sur elle.
Dans l'Allemagne du XIVe siècle où sévissent les hordes des "flagellants" fanatiques, des juifs fuient au coeur de l'hiver.
Un soldat affamé marche seul en pays ennemi, buttant à chaque pas contre les cadavres martyrisés de ses compagnons...
L'auteur incisif d'Amok l'essayiste puissant et lucide du Combat avec le démon s'arrête sur certains épisodes historiques.
la violence des hommes, le tragique des destinées inutilement broyées s'inscrivent en traits de feu dans chacun de ses récits sobres et forts, ramenés à l'essentiel, au sens le plus exigeant du mot.
Ce que j'en ai pensé :
Une petite nouvelle qui a le don de m'émouvoir, comme souvent quand il s'agit de mon cher Stefan ! En quelques pages, il arrive à coucher sur le papier la souffrance d'un homme pendant l'absurde guerre 14-18. Cette lecture, faite en parallèle avec "Le monde d'hier" est troublante et on ne peut que fait des liens avec ce qu'a vécu Zweig pendant cette période de vie !
J'ai aimé comment il décrit tout en pudeur le désespoir de cet homme perdu (géographiquement et psychologiquement).
J'ai aimé la douceur des mots qui tranchent avec l'horreur de l'histoire !
10 pages qui frappent fort par l'émotion qu'elles dégagent ...
Verdict :
Une autre nouvelle du recueil "Mariage à Lyon" qui s'inscrit dans une réalité historique bouleversante.
Du grand Stefan qui arrive à me faire aimer les nouvelles, moi qui n'en suis, généralement, pas fan !
Si tu as 10 minutes devant toi : je te suggère chaudement cette lecture.
Note : 9/10
Ça semble intéresssant, mais je me demande si j'allais être aussi touché, moi qui ne connais pas l'auteur aussi «personnellement» que toi?!
RépondreSupprimer@PG : je pense que si ... en toute objectivité, même si on ne connait pas Zweig, on ne peut être que touché en lisant ce genre de nouvelles
RépondreSupprimerJe note ce titre . Décidemment, Zweig demeure inégalable et incomparable!
RépondreSupprimer@Clara : je présume qu'on peut trouver cette si courte nouvelle dans différents recueils qui compilent des nouvelles de Zweig
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