vendredi 20 avril 2012

Film : "Arrietty - Le petit monde des chapardeurs"


Studios Ghibli, 2010
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi 
Scénario de Hayao Miyazaki
S'inspire librement d’un roman de fantasy pour la jeunesse, Les Chapardeurs (The Borrowers), de Mary Norton.
(Source : Wikipédia)


Pourquoi avoir vu ce film ?
Parce que tata Yo nous en a parlé en bien et parce que papa l'a montré à sa fille. 
Depuis, il passe presque en boucle à la maison.

Synopsis :
L’histoire se déroule au Japon, en 2010. Les Chapardeurs sont des petits hommes hauts d’une quinzaine de centimètres qui vivent sous les planchers en tâchant de ne jamais être vus par les humains. Comme leur nom l’indique, ils vivent de chapardages, mais n'empruntent que le strict nécessaire. Le film relate les aventures de la jeune Chapardeuse Arrietty, 14 ans, et de sa famille logeant dans une maison de poupée, dans un univers plein de dangers. L’arrivée d’un jeune garçon dans cette maison de campagne va complètement transformer l’existence de notre héroïne. Le film s’axe en effet, et c’est assez récurrent dans les œuvres du Studio Ghibli, sur la rencontre d’un jeune garçon et d’une jeune fille, ici Arrietty la chapardeuse, et Shô, jeune enfant souffrant venu se reposer une semaine dans cette vieille maison familiale. Leur rencontre sera la clé de l’histoire.

Ce que j'en ai pensé :
Je suis souvent très peu objective avec les films des Studio Ghibli. Il me semble que les adore tous. Alors, bien sûr, je voulais aussi adorer celui-ci et j'espérais ne pas être déçue.
J'ai eu un peu peur au début quand j'ai vu Shô, ce genre garçon malade. je me suis demandé si le film ne serait pas trop synonyme d’apitoiement et de bonne morale. Et finalement, ça a été encore un coup de coeur (et une chance car pour Alissa aussi c'est un coup de coeur et on le voit très très souvent).
Comme souvent avec les films Ghibli, les personnages sont adorables, avec un bon caractère. Les décors sont époustouflants : détaillés, colorés, vivants.
A l'image des Minipouce, j'ai aimé voir les décors des humains et ceux des "lutins" (comme les appelle Pitchounette), voir la différence d'échelle, voir la minutie des décors.
J'ai aimé la relation qui se tisse doucement entre Arrietty et Shô. J'ai aimé le caractère intrépide et parfois insouciant d'Arrietty. J'ai un peu moins aimé celui de son papa que je trouvais, finalement, assez peu expressif. La maman d'Arriettty me fatiguait un peu à tout le temps s'agiter et stresser mais elle est une image caricaturale de certaines femmes. 
La musique aussi est très douce et belle. J'ai lu qu'elle avait été composée par une française, une bretonne plus précisément : Cécile Corbel. Cette musique reste longtemps dans la tête mais c'est le genre de mélodie qui ne me dérange pas d'avoir un boucle dans l'esprit.
L'histoire en tant que tel est très simple et comme parfois dans les films des studios Ghibli (je pense entre autre à "Mon voisin Totoro"), il y a de longs passages où il ne se passe pas grand chose, où l'on ne dit rien et où on s'en prend tout simplement plein les yeux avec de sublimes décors et une magnifique musique. Ainsi, j'ai aimé les scènes où Arrietty grimpe le long des murs, où Arrietty et son papa parcourent la maison, où Shô est tranquillement étendu dans l'herbe, où l'on découvre la petite maison de poupée.
La fin est très touchante, voire triste, mais elle reste ouverte et nous permet d'imaginer une belle suite.

Verdict :
Un autre petit film d'animation comme je les aime et qui fait autant mon bonheur que celui de ma pitchounette.


Note : 8.5/10

Bonus : La bande annonce





mercredi 18 avril 2012

BD du mercredi : "Paul au parc" de Michel Rabagliati

Édition : La pastèque, 2011
144 pages

Pourquoi avoir lu ce livre ?
Je ne te présente plus Paul, hein? Au cas où tu aurais échappé aux premières critiques, je t'invite à rattraper le retard en regardant sur la page résumé de mes précédents lectures.
Un nouveau Paul, une nouvelle envie de plonger vite dedans.





Résumé :
Septième tome des aventures de Paul! Retour au monde de l'enfance avec Paul au parc, l'action se situant avant Paul à la campagne. Michel Rabagliati explore cette fois-ci le scoutisme et le mentorat avec en toile de fond la crise d'octobre. 

Ce que j'en ai pensé :
Paul, tu le sais maintenant, ça a commencé doucement puis ça a viré en grand amour. Du coup, à chaque nouveau volume, j'ai des craintes de ne plus aimer ou juste d'aimer moins. J'appréhendais vraiment cette lecture car je n'ai pas lu que du bon.
Mon verdict est que j'ai vraiment aimé. J'ai retrouvé Paul dans son enfance au moment où il commence les camps de scout, comment à avoir des sentiments pour les jeunes filles, qui a vécu la crise d'octobre 70, qui a vécu des émotions fortes pendant un court été.
Comme tous les Paul, j'ai aimé les détails de la ville de Montréal, la situation politique de l'époque, la culture des années 70 dans ce tome, la vie d'une famille québécoise, mais surtout j'aime toutes les émotions que Michel Rabagliati est capable de mettre dans ces dessins et ses récits. 
Je n'ai pas vécu au Québec dans les années 70 et je n'ai jamais fait partie de la famille de scouts mais cet album a quand même su me toucher et quelque part, m'apprendre ce qu'étaient ces deux mondes que je ne connaissais pas (bien).
Et, comme à chaque fois, j'ADORE le clin d'oeil de la fin avec une photo de circonstance.

Verdict :
Nouveau coup de coeur avec cet album. Je te le conseille très très fortement ! C'est plein de sensibilité, ça fait rire, ça fait pleurer, ça fait voir Montréal dans les années 70 avec plein de détail comme des noms de magasins et publicités. Bref, c'est un beau moment de bonheur.

Note : 9.5/10

Bonus 1 :  Les billets de Allie, Arsenul, CathInColdBlog, Karine:)Venise, Yo

Bonus 2 : Une planche

Bonus 3 : les autres BDs du mercredi chez Mango 

mardi 17 avril 2012

"Crushed" de Laura et Tom McNeal


Éditions :  Knopf books for young readers, 2007
336 pages


Pourquoi avoir lu ce livre ?
C'est Lucie qui m'a offert ce livre dans le cadre du swap de "la rentrée 2010".
Il m'a fallu du temps avant de sortir ce livre de ma PAL, mais là, j'avais envie d'une petite histoire d'amour d'école.

Ce que j'en ai pensé :
La couverture de ce livre est bizarre, non?
J'ai beaucoup aimé le début du livre. 
J'ai trouvé fort sympathique la jeune Audrey. J'ai aimé la voir sentir des papillons dans le ventre avec l'arrivée d'un nouvel élève, forcément craquant, rebelle et qui s’assoit fatalement à côté d'elle. (Tiens, ça me rappelle un peu "Ma première fois", enfin, c'est un scénario assez classique, vu et revu un nombre incalculable de fois ...). J'ai aimé voir ce que l'amour peut faire faire. Comme souvent, les bons élèves sont amenés à sortir des chemins battus et suivre le mauvais exemple (encore là, rien de bien original).
J'ai eu de la pitié pour Clyde ("the Mummy"), cet autre amoureux, le transis, lui, qui est la risée des autres.
J'ai aimé la relation qu’Audrey avait avec ses 2 meilleures amies.
J'ai aimé aussi sa relation avec son père. J'ai aimé comment son père essaye de la protéger, maladroitement.  A certains mi
Le tableau ne serait pas complet sans une terreur du lycée ! Ici, elle est incarnée par Theo, celui qui terrorise tout le monde. Un peu trop caricatural pour que je puisse l'apprécier.
Vers le milieu du livre, j'ai commencé à avoir un peu moins d'engouement et la fin m'a semblé un peu trop cousue de fil blanc. Dommage !

Verdict :
Ça reste une histoire d'ado qui se lit bien mais dont je ne garderai pas un long souvenir car elle ne transcende pas le genre.
Merci Lucie pour ce livre ! Il m'a permis de passer quelques heures de lecture légère et de revivre quelques instants mes 17 ans :)

Note : 6/10

Bonus : très souvent pendant ma lecture, je pensais, fatalement, à cette chanson :
Y'a pas de raison que je sois la seule à l'avoir en boucle dans la tête ;)
Ne me remercie pas !

vendredi 13 avril 2012

Film : "Le chat Potté"

Date : Novembre 2011
Réalisé par : Chris MillerDreamWorks Animation



Pourquoi avoir vu ce film ?
Pour que mon vol vers la France me semble plus agréable

Synopsis :
Un chat hors-la-loi en exil loin de chez lui a la possibilité de se racheter. En compagnie de son ancien meilleur ami et d'une chatte particulièrement agile sur ses pattes, il part à la recherche de haricots magiques qui leur permettront d'atteindre un château dans le ciel. Ce lieu inaccessible est la demeure d'une oie sauvage dont la progéniture pond de l'or! Grâce à ces oeufs dorés, le village de son enfance pourra se remettre sur pied après un vol de banque qui a laissé des traces indélébiles. Une odyssée qui ne sera pas aussi simple qu'espéré.

Ce que j'en ai pensé :
Et bien, je m'attendais à vraiment mieux que ça. En même temps, j'avais quelques craintes. Il me semble que le filon Shrek a déjà bien été utilisé et que l'on en a un peu abusé donc remettre une couche avec un autre personnage, c'était risqué.  Au final, j'ai trouvé que c'était très médiocre. Si, comme pour Shrek, le fait d'avoir un ramassis de différentes histoires et contes partait d'un bon principe, ici j'ai trouvé que ça allait un peu trop dans tous les sens. Au départ j'ai aimé voir un chat botté/potté qui a des allures de Zorro et qu'il cottoie un Humpty Dumpty mais ensuite qu'il soit à poursuite d'haricots magiques pour aller voler une oie aux oeufs d'or de l'ogre, j'ai commencé à décrocher. 
Je m'attendais à rire et finalement, j'ai à peine souri. 
Et finalement, j'ai préféré fermer les yeux (sans réussir à dormir, n'est-ce pas) sur le reste du vol plutôt que de regarder la fin.

Verdict :
Je me demandais à partir de quel âge on pouvait voir ce film en me demandant si Pitchounette pouvait bientôt s'y intéresser. Finalement, je ne pense pas que je lui montrerai, quelque soit son âge ...
Décevant. :(

Note : Abandon

mercredi 11 avril 2012

BD du mercredi " Yotsuba&" tome 10 de Kiyohiko Azuma



Édition : Kurokawa, 2011
Titre original :Yotsubato, 2003
208 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
S'il faut encore que je te l'explique après ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça et ça ... je ne sais plus quoi faire, cher toi !


Résumé
Dans ce volume, la petite Yotsuba décidera de préparer des pancakes pour tout le monde. Mais malgré tous ses efforts, former une galette bien ronde et la retourner se révèle plus difficile qu'il n'y paraît ! Elle fera aussi une visite au grand magasin d'électroménager, accompagnée de Fûka, Jumbo et de son père. Ce sera l'occasion de découvrir toutes sortes d'appareils amusants, comme les chaises de massage et les téléphones portables, mais aussi de faire quelques bêtises avec certains appareils en démonstration. Enfin, Yotsuba recevra une bonne leçon sur l'importance de toujours dire la vérité.






Ce que j'en ai pensé :
Tiens, ça faisait super longtemps que je n'avais pas lu cette charmante Yotsuba. Une des raisons c'est qu'il fallait attendre que le 10ème tome soit sorti et ensuite, il fallait attendre mon tout sur la longue liste de réservation de la bibliothèque (j'imaginais que ma copie Yotusba était populaire mais pas à ce point).
Quel plaisir d'avoir à nouveau cette bulle d'air frais !
Je me dis à chaque fois que je vais finir par ne plus aimer, que ça va tourner en rond que Yotsuba ne va plus me faire rire ... et non, après 10 tomes je suis toujours sous le charme.
J'ai aimé aussi les petites références aux tomes précédents. 
J'aime toujours la naïveté et l'innocence (qui s'estompe) de Yotsuba !
Le seul bémol de ce tome est la façon dont Yotsuba apprend qu'il ne faut pas mentir. J'ai trouvé ça traumatisant, même moi, grande/petite fille que je suis.
Ahh non, y'a un autre mini bémol : on avait commencé à en savoir plus sur la famille de Yotsuba et son père et même l'ami de son père et depuis, on n'a pas eu plus d'éléments pour bien comprendre la relation entre Yotsuba et son papa. ça serait chouette de connaître la suite.

Verdict :
C'est vraiment une lecture simple, sympathique, pas philosophique pour un sou et qui fait du bien.
Si tu n'as pas encore fait la connaissance avec Yotsuba, c'est le temps (je vais te harceler jusqu'à ce que tu t'y mettes ...)

Note : 8/10


Bonus 1 : Une planche :

Bonus 2 : D'autres BDs du mercredi chez Mango  

mardi 10 avril 2012

Film : "Ma première fois" de Marie-Castille Mention-Schaar



Date : janvier 2012



Pourquoi avoir vu ce film?
Pour le week-end Pascal, je suis retournée en France pour le mariage civil de ma soeur. Depuis que j'ai Pitchounette, je n'ai plus vraiment le temps de prendre le temps de regarder des films (que ce soit au cinéma ou tout simplement en DVD). Comme dans l'avion, je n'arrive jamais à dormir, et qu'il y avait un grand choix de films dans l'avion, j'ai regardé 3 films en entier et 2 que j'ai abandonné. Je parlerai de 
chacun d'entre eux ces prochains jours.

Synopsis :
Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.

Ce que j'en ai pensé :
Celui-ci, je l'ai vu car le résumé me plaisait bien. J'avais envie de voir un film d'amour et d'adolescents. J'avais envie de quelque chose de léger et nostalgique.
J'ai été servie car cela rappelle vraiment le premier "crush" amoureux à l'école. Ça rappelle les premiers émois, les premiers papillons dans le ventre, les première peurs de tomber amoureuse, la peur de la première fois sexuelle, les premières fois où l'on enfreint les règles par amour...
Les acteurs sortent d'un catalogue de mannequins tellement ils sont beaux/parfaits et j'ai eu forcément du mal à m'y identifier mais ça fait rêver. C'est très conte de fée. La petite première de classe qui tombe amoureux du cancre et que cela soit réciproque. 
J'ai aimé la relation d'amour entre Zach et Sarah. J'ai aussi beaucoup aimé la relation d'amitié fusionnelle entre Sarah et Pauline. Je n'ai jamais eu d'amie vraiment très proche à qui j'aurai pu confier tous les secrets et voir cette belle relation entre ces deux jeunes filles me faisait rêver.
J'ai aussi aimé les relations familiales : la difficile et pourtant universelle relation conflictuelle entre une mère et une fille via Pauline et sa mère ou Sarah et sa mère. J'ai surtout adoré celle de Sarah avec son beau père. J'ai aimé toutes les scènes où Sarah et son beau-père sont en tête à tête.
Pendant que je regardais le film, je me disais que cela ne ressemblait pas tant que ça à un film français mais je trouvais que ça avait des consonances de films américains dans la façon dont c'est filmé, à l'attitude de certains personnages.
C'est inspiré de l'histoire personnelle de Marie-Castille Mention-Schaar mais il y a quelques clichés et répliques un peu grosses mais cela reste un film qui fais revivre de belles émotions et dans lequel je suis retombée adolescente.

Verdict :
Un vrai film de films qui fera rêver certaines, rendre nostalgique d'autres.
Une fin triste à souhait (et dont on connait déjà plus ou moins l'issue dans les 30 premières secondes du film)
Un film qui ne restera pas inoubliable mais qui a permis à mon vol de passer plus vite en ayant des petits papillons dans le ventre et en ayant même versé une larme devant quelques stewards incrédules.

Note : 7/10


Bonus : La bande annonce
Bon, bien sûr une bande annonce ça en dit toujours trop. Et je suis ravie de ne l'avoir vue qu'après avoir vu le film

dimanche 8 avril 2012

Pitchounette et ses livres "Où es-tu ... petit lapin?" de Fiona Watt et Lesley Danson


Editions : Usborne, 2007
10 pages

Pourquoi avoir lu ce livre ? 
Comme j'ai de la suite dans les idées (ou pas), je me suis dit que de te parler de ce livre le jour de Pâques, ça tombait bien :)
C'est une de mes amies qui l'a offert à Alissa à Noël. (Merci Céline)



Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture : 

Ce que pitchounette et moi avons pensé : 
J'aime cette histoire avec des rabats que l'enfant doit soulever pour voir les lapins. Et Alissa aime les soulever et faire comme si elle découvrait à chaque fois (elle me fait tellement rire à essayer de faire semblant de s'étonner. Un vrai petit clown)
J'aime le fait que le nombre de lapins cachés augmentent de pages en pages, ce qui nous permet de compter.
J'aime les images rigolotes et douces.
J'aime qu'Alissa remarque que les petits lapins "ils font des bêtises".
J'aime que chaque double page soit une saison de l'année et que l'on puisse expliquer à pitchounette les activités des lapins pour chacune de ces périodes.
J'aime aussi la dernière page où l'on parle de tous les mois de l'année.
On aime le format moyen, les pages cartonnées et les paillettes.
On aime les matières à toucher : "c'est doux maman", dit souvent Alissa

Verdict :
Un joli livre ludique pour les enfants dès le plus jeune âge (1 an) et qui peut être instructif pour les un petit peu moins jeunes (2-3 ans).
Pitchounette et moi vous le recommandons