Édition : 10/18, 2008
Date de publication : 1986
Date traduction française : 1999
153 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
Je ne sais pas si tu t'en rappelles mais Pickwick m'avait honteusement gâtée pour le swap HappyFace. Et j'avais envie de lire tous les livres qu'elle m'a offert. Après "Le magasin des suicides" et ma lecture en pointillés de "Georges Sand et Alfred de Musset, les amours impossibles", j'avais envie de me plonger dans celui-ci.
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
« À dix-neuf ans, en 1949, un impétueux jeune homme quitte son Danemark natal "trop rigide" et part courir l'aventure au Groenland. Jorn Riel y restera seize ans, à mesurer les glaciers et à se mesurer à lui-même, à défier l'immensité, la solitude, la peur, le froid. Pour adoucir les nuits polaires et les jours sans soleil, il s'amuse à écrire des contes. À coups d'anecdotes pétillantes, il met en scène ses compagnons, des hommes bourrus, trappeurs au grand coeur, chasseurs de phoques, buveurs de tord-boyaux, fiers solitaires et pourtant indécrottables sentimentaux en quête de l'âme soeur. Drôles et gouleyants, les Racontars de Jorn Riel mettent le feu à la banquise. »
« À dix-neuf ans, en 1949, un impétueux jeune homme quitte son Danemark natal "trop rigide" et part courir l'aventure au Groenland. Jorn Riel y restera seize ans, à mesurer les glaciers et à se mesurer à lui-même, à défier l'immensité, la solitude, la peur, le froid. Pour adoucir les nuits polaires et les jours sans soleil, il s'amuse à écrire des contes. À coups d'anecdotes pétillantes, il met en scène ses compagnons, des hommes bourrus, trappeurs au grand coeur, chasseurs de phoques, buveurs de tord-boyaux, fiers solitaires et pourtant indécrottables sentimentaux en quête de l'âme soeur. Drôles et gouleyants, les Racontars de Jorn Riel mettent le feu à la banquise. »
Ce que j'en ai pensé:
Un petit livre loufoque comme je les aime (encore un... Merci Pickwick).
On y rencontre tout plein de personnages avec des histoires hors du commun ...
Ainsi, on fait la connaissance d'un squelette qui sort du corps de son propriétaire pour y vivre sa propre vie, d'un jeune français, gigolo perdu dans ces contrées sans femmes, des ours adeptes de whisky, d'un capitaine de bateau grossier amoureux d'une riche et distinguée passagère et j'en passe.
Tous ces personnages sont fort attachants.
Chaque petite histoire a son charme et son lot de bobard.
C'est frais (voire plutôt "frette" comme on dit ici), ça rafraichit en temps de canicule.
Ça sent bon l'hiver, les phoques, les poissons, les glaciers, les pêcheurs bourrus, les hommes célibataires en manque de femmes, la bière, les ours, de chasseurs téméraires ...
J'ai aimé ces histoires incroyables que l'on s'imagine être racontées tard le soir, devant un feu de bois entre gars buvant de la bière. On se croirait dans un concours de "Celui qui racontera l'histoire la plus invraisemblable".
Ça donne presque envie d'aller au Groenland et écouter ces histoires sur place devant une flasque de Whisky.
Verdict :
Très drôle, très rapide à lire, très frais, un peu loufoque: succulent en somme.
Note : 8.5/10
Je me promets toujours de lire d'autres racontars de cet auteur et puis, d'autres livres viennent s'interposer ! Pourtant ma LAL contient un bon nombre de titres de Jorn riel !
RépondreSupprimerJe veux le lire !
RépondreSupprimerC'est un auteur que je ne connais pas encore mais je compte bien lire un de ses livres.
RépondreSupprimer@Joelle : Je connais cette situation assez souvent .. Bizarrement aussi, dans ma PAL, ce sont souvent les derniers titres qui y sont rentrés qui sont le plus vite sortis ... on ne s'en sort pas !
RépondreSupprimer@Clara : Veux-tu que je te l'envoie?
@Emilie : Une découverte, et une bonne, pour moi
Génial, très heureuse que tu ais aimé ! J'avais adoré "les Ballades du Haldur", il faut croire que tous les racontars sont dans la meme veine... excellent !
RépondreSupprimer@Pickwick : comme je pense bien continuer à lire ce Monsieur, je pourrai te dire si ces deux livres sont dans la même veine ... mais je n'ai pas du mal à l'imaginer !
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