Éditions : Typo, 1995
Année de parution : 1918
174 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
Ceci fait partie d'un des livres que Yo a acheté pour moi lors d'une vente de bibliothèque. Elle m'avait déniché plusieurs classiques de la littérature québécoise. (Merci encore miss!)
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
La Scouine est le premier roman réaliste publié qu Québec. Ces scènes de la vie rurale, qui décrivent, d'un regard pessimiste, les moeurs et les coutumes paysannes, composent un "anti roman de la terre". On y lit des scènes de l'enfance, de l'adolescence et de la vie adulte de Paulima Deschamps, dite la Scouine, une vie pleine de laideurs, de cruautés et de misères. D'abord honni par l'Église puis discuté par l'institution littéraire, ce roman a finalement connu une heureuse carrière. Adapté à la scène et au cinéma, ces dernières années, il a toute sa place dans l'étude de l'histoire littéraire.
Albert Laberge, un de fondateurs de l'École littéraire de Montréal, était rédacteur sportif et critique d'art à La presse, quand il écrivit les tableaux de La Scouine, qu'il finit par publier à compte d'auteur et à tirage limité - ce qui n'a pas empêché la curiosité d'un public lecteur qui s'est agrandi d'année en année.
Ce que j'en ai pensé:
Je suis mitigée, je dois te dire ...
J'ai aimé lire un livre sur les gens de la campagne québécoise du début du 20ème siècle. J'ai aimé suivre l'histoire de la Scouine ("À l’école, à cause de l’odeur qu’elle répandait, ses camarades avaient donné à Paulima le surnom de Scouine, mot sans signification aucune, interjection vague qui nous ramène aux origines premières du langage"), de sa famille et de certains habitants de son village.
L'histoire commence à sa naissance (et celle de sa soeur jumelle, fatalement) et se termine un peu après la mort de son père alors qu'elle doit être dans la quarantaine (si mes calculs sont bons). On y découvre plusieurs aspects de la vie des campagnes : l'école pour les enfants, la difficulté de joindre les deux bouts financièrement parlant, les travaux de la ferme, les commérages de village, les querelles entres voisins ou frères ...
Ce livre est loin d'être gai mais il semble retracer une certaine réalité du début du siècle.
J'ai eu de la difficulté avec les petits chapitres qui décrivent une situation et s'apparentent à des mini nouvelles (et moi, je ne suis pas fan de nouvelles, en général). Ces chapitres mis de bouts en bouts finissent par raconter une histoire avec les différents personnages mais j'ai eu du mal à accrocher à ce rythme d'écriture. En fait, j'ai posé plusieurs fois mon livre et je n'avais pas souvent envie de le reprendre. Mais, à chaque fois que je le reprenais, j'appréciais ce que je lisais, sur le moment, sans que ça me transporte plus que ça.
Verdict :
Un livre intéressant pour son contenu mais qui ne m'a pas vraiment accroché. Je suis quand même contente de l'avoir lu même si j'ai un peu peiné parfois.
Note : 6/10
Je l'ai lu à l'école secondaire, mais je ne me rappelle plus très bien de l'histoire...
RépondreSupprimerMoi aussi, je l'ai lu à l'école secondaire. On devait lire un roman québécois et le commenter sous une forme originale. Moi qui ne trippe pas du tout roman québécois, j'ai choisi celui-ci parce qu'il était tout mince!! C'est, je crois, la seule fois de ma vie où j'ai pris cet unique critère pour effectuer un choix de lecture!! Et j'ai gardé un très agréable souvenir de cette plaquette (cela m'avait bien surpris, à l'époque!). Je me rappelle encore du travail que j'avais présenté sous forme de petit livret. J'ai tellement aimé le faire que... je l'ai encore!!! C'est l'un des rares travaux du secondaire qu'il me reste dans ma boîte de souvenirs scolaires!! Dommage que tu n'aies pas plus accroché!
RépondreSupprimer@Maribel : Je ne suis pas sûre de me souvenir de l'histoire longtemps
RépondreSupprimer@PG : Ohhh ... un objet de collection donc ... ohhh comme il me ferait plaisir de le voir !!!