vendredi 26 février 2010

Film "5150, rue des Ormes"



Hier soir, j'ai regardé le DVD de l'adaptation cinématographique du livre de Patrick Senécal, réalisé par Éric Tessier. 

Lorsque le film est sorti au cinéma, je me suis posée la question de savoir si je voulais voir ce film ... La réflexion n'a été que de courte durée car, figurez-vous, que ce genre de film n'est pas proposé pour les séances de cinéma maman-bébé. Allez savoir pourquoi la majorité des films proposés sont des comédies romantiques, des dessins d'animation ou des films légers ... Mais cela est un tout autre sujet .. je vais essayer de ne pas me disperser !

Force est de constater que rares ont été les fois où j'ai bien aimé l'adaptation d'un livre que j'avais aimé. Or, si vous ne le savez pas déjà, vous apprendrez vite que j'aime beaucoup Patrick Senécal.

[...]

Bon, là, je viens de m'arrêter 5 minutes pour réfléchir et je ne trouve aucune adaptation qui m'ait plu ... 
(Vous avez le droit de dire que je suis bien difficile ... si si, je vous entends de toute façon)

Alors, fidèle à mon habitude de spectatrice de film chiante, je n'ai pas arrêté, pendant tout le film de vouloir comparer le livre et le film et j'ai été déçue qu'il y ait des scènes qui ne sont pas dans le livres... je suis habituée que le film coupe certaines scène par manque de temps mais cela m'énerve encore plus lorsqu'il y a des rajouts... Certains me diront que cela est mieux pour expliquer certaines choses, soit, mais dans ce cas, j'ai du mal avec le concept d'appeler un film exactement pareil que le livre... 
Ok, je suis pointilleuse mais j'aurai peut-être appelé le film d'une autre façon et mis en sous titre "basé sur le livre 5150, rue des Ormes de Patrick Senécal" (Hey, je vous entends encore ... vous êtes en train de vous dire que je suis vraiment tannante ... )

Maintenant, si on essaye de faire abstraction du livre, je dois vous dire, quand même que j'ai trouvé le film sympathique (ahhh... vous voyez que je peux être gentille des fois...). Si l'on prend le film dans son ensemble pour ce qu'il est, je trouve que c'est assez réussi. J'ai trouvé certains jeux d'acteurs très bons (celui de Normand d'Amours et Marc-André Grondin), certaines scènes intenses, une ambiance lourde et qui monte en intensité et globalement un bon thriller psychologique, et j'ai trouvé cela rigolo de voir de nouvelles joutes de parties d'échecs après avoir lu très récemment "Le joueur d'échecs" de Stefan Zweig :))

Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, il s'agit de l'histoire de Yannick Bérubé, jeune étudiant, qui, alors qu'il se baladait dans son nouveau quartier en vélo, a un petit accident à cause d'un chat noir qui croise sa route. Comme son vélo est abimé et qu'il s'est un peu amoché le bras, il va sonner au 5150, Rue des Ormes chez la famille Beaulieu pour demander assistance... Quelle erreur de sa part, le voilà prisonnier de la maison et de cette famille on-ne-peut-plus spéciale. La seule solution pour sortir de là : essayer de battre le père de famille à une partie d'échecs...

Ce film est déconseillé aux moins de 13 ans. Même s'il est classé dans les films d'épouvante, il s'agit plus d'un thriller psychologique, loin d'être gore.

J'ai lu quelque part (mais, veuillez m'excuser, je ne trouve plus la référence) que la suite, "Aliss", était sur le point d'être adaptée aussi .. En tous les cas, tous les ingrédients ont été, très peu subtilement, disséminés dans "5150, Rue des Ormes"...

Affaire à suivre?

Kikine ou Carine ?

Avant de me faire taxer de schizophrène bipolaire, et parce que l'on m'a déjà posé la question quelques fois cette semaine, mon pseudo dans la blogosphère/blogobulle (quel est le terme à utiliser?) sera désormais Kikine :)

(Loin de moi l'idée de vous mêler ...)

Donc Carine, c'était celle qui n'avait pas de blog et qui squattait un peu partout et Kikine est celle qui s'assume et qui se lance dans l'aventure des blogs ...

Comment ça je suis un peu tordue ? ;)

mercredi 24 février 2010

SwapÔcontes : Hyper gâtée :)

Lucie de Clavier bien tempéré est passée à la maison pour notre échange de "colis" pour le swapÔcontes. Autant vous dire tout de suite que j'ai été archi-gâtée mais vous verrez le contenu uniquement le 1er Mars lors de la présentation colective des colis... Soyez patients .. moi je file déjà en profiter un peu ...

A bientôt donc :)

mardi 23 février 2010

"Paul à Québec" de Michel Rabagliati











Édition : La pastèque
Année : 2009

Résumé : Sixième tome des aventures de Paul. L’achat d’une première maison et la mort d’un proche sont au cœur de ce nouvel opus fort attendu.

Pourquoi avoir lu ce livre ?
Cela faisait un bout de temps que j'entendais parler de la série des Paul ... mais en librairie, à chaque fois que je prenais un album et que je le feuilletais, je n'étais pas attirée du tout par le graphisme, alors, je refermais l'album et me disais que ce n'était pas pour moi ...
Puis, il y a eu, il y a quelques semaines, le festival d'Angoulême et cet album national a remporté le Prix du Public FNAC-SNCF. Dès lors, j'ai encore plus entendu parler de Paul et ce n'était, à chaque fois, que des éloges ...
Il fallait donc que je cède et lise l'album pour me faire une idée juste... Et puis, comme on m'avait dit que chaque album peut être lu indépendamment les uns des autres, j'ai commencé par ce tome.

Ce que j’en ai pensé :
Le début de ma lecture était assez mitigée., Décidément, je n'aimais pas le graphisme, les dessins, la typographie ... mais je me surprenais à sourire souvent quand des images, paysages, des anecdotes résonnaient en moi tels de propres souvenirs. J'ai aimé retrouver les particularités du Québec, les enseignes de magasins, les expressions, la façon de parler, les restaurants (et surtout, Le Madrid sur la 20 ...), un petit aperçu de mon quartier à Montréal et j'ai été justement très impressionnée par le réalisme de ces mises en situations : je reconnaissais plusieurs lieux et revivais à travers Paul certains passages de ma vie à Montréal.
Cela dit, je me suis tout le temps demandé comment un lecteur ne connaissant pas le Québec, lirait cette BD et s'il aimerait ces détails québécois en plus de l'histoire en tant que telle.
Finalement, petit à petit, j'en oubliais le graphisme qui me rebutait tant au début et je me suis laissée aller dans l'histoire qui, si elle commence gaiement, se finit sur une note bien triste (mais j'étais déjà préparée à la chose). J'ai fini ma lecture avec une petite larme à l'oeil.

Verdict :
Ne pas se fier aux apparences : contre toute attente, j'ai bien aimé ma lecture.
Il ne m'a gêné de lire ce tome sans avoir lu les précédents.
Je vais probablement emprunter les autres tomes à la bibliothèque



Note : 8/10

lundi 22 février 2010

"La confusion des sentiments" de Stefan Zweig


Quoi de mieux pour commencer un blog que de parler d'un livre de Stefan Zweig?

Voici donc ma deuxième rencontre avec Stefan dans le cadre du challenge Ich liebe Zweig (les informations sont et )
La première a été décrite sur le blog de ma copine Caro[line] avec la lecture de "Le joueur d'échecs".






Édition : Le livre de Poche, juin 2009
127 pages
Date de publication : 1927


Pourquoi avoir lu ce livre ? 

Pour ceux qui avaient suivi le premier épisode chez ma copine Caro, le deuxième livre que je devais lire de Stefan était "Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme". Au fil des commentaires, j'avais même fini par établir la liste de lecture suivante :

"Vingt-quatre heures de la vie d’une femme"
"La confusion des sentiments"
"Dostoïevski"
"Le monde d’hier"
"Lettre d’une inconnue"
... à compléter

Or, v'là t-y pas que jeudi alors que j'allais à la banque, on m'annonce qu'il faut attendre 45 minutes avant de rencontrer un conseiller !! Sainte horreur, j'ai oublié le livre du moment ( "Le docteur Jivago") à la maison. Certains diront que je n'ai pas voulu utiliser de gros sac pour y mettre mon gros volume, d'autres diront que j'ai fait exprès pour avoir une bonne raison de me ruer à la librairie la plus proche pour me sustenter. En fait, j'avais un gros sac avec moi, donc, je pense que la deuxième proposition est la plus juste. En effet, 2 minutes après cette annonce, je me suis retrouvée, comme par magie, à la librairie (elle se situe à 2 pas de la banque) et devant le rayon de Zweig ! Ils n'avaient que 3 volumes ("Le joueur d'échecs"(déjà lu), "Vingt-quatre heures de la vie d’une femme" (dans ma PAL à la maison) et "La confusion des sentiments"). Mon portefeuille et ma raison m'interdisant de racheter un livre que j'avais déjà, je me suis sentie obligée d'acheter "La confusion des sentiments" et de commencer à le lire immédiatement même si cela impliquait, d'une part, d'aller à l'encontre de ma liste et d'autre part, de lire deux livres en parallèle (ce que je ne fais jamais car cela est contre mes principes...).  
N'est-ce pas la preuve que nous sommes capables d'adaptation ?

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. A dix-neuf ans, il a été fasciné par la personnalité d'un de ses professeurs; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un mélange d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide. 
Freud a salué la finesse et la vérité avec lesquelles l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez lui qui en est l'objet.
Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure l'un des chefs-d'oeuvre du grand écrivain autrichien.

Ce que j'en ai pensé :
Je me félicite encore de ne pas avoir lu la quatrième de couverture car selon moi, cela en dit trop. J'aime l'effet de surprise et je trouve que celle-ci est gâchée si on la lit. De même, je suis ravie de ne pas avoir entendu plus parlé de ce livre avant car il est difficile d'en parler sans en dévoiler l'histoire, ce que je vais essayé de faire...
Encore une fois, j'ai vraiment été happée par ma lecture. Autant vous dire que les 40 minutes d'attente pour aller voir la banquière sont passé extrêmement vite et j'ai été, on peut le dire, frustrée de devoir lâcher mon livre pour aller parler finances. J'ai été d'autant plus contrariée qu'à chaque fois que je le reprenais par la suite, j'étais interrompue. Au final, toute la moitié du livre a été lue sous le mode "lecture 5 minutes/interruption". Ce rythme a vraiment fini par avoir un impact sur mon appréciation du livre... Au milieu, j'avais comme une petite lassitude (notamment lors du passage de la dictée du professeur). 
Alors, aux grands maux, les grand moyens : hier soir, j'ai décidé de reprendre au début et de lire ce livre d'une traite (car oui, je crois que ce livre doit vraiment se lire sans interruption aucune) et je me suis régalée ! 
La magie Zweig a encore opéré. Je me suis mise à ressentir les émotions vives du narrateur, à m'imaginer observant les scènes telle une petite souris cachée dans un coin.... J'avais hâte de savoir où cette histoire allait mener (même si au fur et à mesure j'en avais un très bonne idée...). 
J'ai été à nouveau époustouflée par le réalisme de l'écriture. Il m'a semblé tout le long que l'histoire était autobiographique tellement on a l'impression que cela sent le vécu. Les émotions sont tellement bien décrites que l'on ne peut qu'avoir de l'empathie et l'on en redemande.

Verdict :
Sur un style différent du "Joueurs d'échecs", le verdict n'en est pas moins bon ! 
J'ai adoré mon moment de lecture. 
Avec une relecture de la première moitié, j'ai même finalement apprécié les longs passages qui parlent d'histoire de la littérature (passages que je trouvais un peu pénibles lors de ma première lecture). 
Au même titre que "Le joueur d'échecs", on se laisse bercer par cette histoire qui nous est contée comme un conte. On a sans cesse hâte de connaître la suite et on est presque déçu quand la lecture s'achève comme si on en voulait encore et encore...
Je vais essayer de finir rapidement "Le docteur Jivago" pour m'attaquer très vite à un autre chef d'oeuvre de Stefan, qui s'approche du statut de nouvel auteur préféré ... :)


Note : 9/10

dimanche 21 février 2010

Enfin, me voilà ...

Bon ça y est, j'ai ENFIN cédé... :)

J'allais dire que je suis faible car j'ai plié sous la pression de certaines amies bloggueuses pour ouvrir ce blog mais ... finalement, en y regardant de plus près, j'ai résisté quand même pendant 2 ans et demi...
OK, ce n'est pas très glorieux et on voit déjà là un de mes traits de caractère : un peu bornée sur les bords, la fille ! :)

En fait, là, je commence à polluer un peu beaucoup le blog de certaines pour publier des avis de lecture, et les prochaines semaines m'y contraindraient encore (Challenge Ich liebe Zweig !,  challenge "Une année en Russie", le SwapÔContes ...) N'écoutant que mon embarras de pollueuse de blog, j'ai mis de côté toutes mes réticences et je me suis dit que ça serait plus pratique d'avoir un espace à moi pour concentrer les choses à un seul et même endroit.

Alors, que l'aventure commence !!!!

Bienvenue à toi qui vient d'atterrir sur mon blog. J'espère que je saurai t'y faire passer de bons moments...

On se dit, donc, à bientôt?


PS : Soyez indulgents, cela va probablement me prendre du temps pour que ce blog ressemble à quelque chose ;)