lundi 26 septembre 2011

Je vais revenir ...

... un jour ...
Je suis complètement débordée mais je vois la fin du tunnel.
Je suis complètement triste par la succession de mauvaises nouvelles mais j'essaye de passer par dessus mon égoïsme en me disant que c'est peut-être mieux comme ça.
Je suis frustrée de ne pas pouvoir lire plus mais, avec l'automne qui arrive, je vais avoir le temps de m'y remettre.
Je suis désolée de ne pas être plus présente sur ton blog ni sur le mien mais je te promets de revenir bientôt...



... mais avant il faut que l'énergie, la bonne humeur, le temps et la passion reviennent !

mardi 20 septembre 2011

BD du mercredi ... pas le temps cette semaine ...

... mais j'espère pouvoir te parler très prochainement de :















mais je ne sais pas quand ni dans quel ordre ...

lundi 19 septembre 2011

"Aurélie Laflamme - Ça déménage" Tome 6 d'India Desjardins


Éditions : Les intouchables, 2008
296 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?

Aurélie me fait souvent rire et là, j'avais envie de rire et surtout me détendre !



Les premiers épisodes sont là : le premier tomele secondle troisièmele quatrième et le cinquième.



Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :

Avant de célébrer son seizième anniversaire, Aurélie Laflamme a plusieurs choses à faire: terminer sa quatrième secondaire (obligatoire selon la loi), se trouver un travail (obligatoire selon sa mère), faire des boîtes (obligatoire selon les déménageurs) et, surtout, rester zen. De plus, elle doit se préparer mentalement à passer quelques jours en camping (une activité qu'elle déteste) avec ses grands-parents Charbonneau.
Et si elle décidait d'y rester afin d'apprivoiser la vie sauvage? Après tout, malgré la présence d'animaux potentiellement dangereux, l'absence de connexion Internet et les araignées géantes, le grand air peut être bénéfique à tout le monde (surtout quand on veut s'éloigner d'une nouvelle maison dans laquelle on n'a pas envie d'habiter...). Même si les grands changements sont parfois terrifiants, il est grand temps qu'Aurélie mette ses craintes en boîte, emballe ses souvenirs et se tourne vers l'avenir.

Ce que j'en ai pensé :
Je vais finir par ne plus savoir comment te parler d'Aurélie car j'aime toujours autant et pour les mêmes raisons :
- J'aime sa sensibilité, sa spontanéité, son humour, sa non-repartie, sa naïveté, sa notion de l'amitié, la relation avec sa mère, l'évolution de sa relation avec l'amoureux de sa mère, son imagination fertile, ses réflexion rigolotes, sa relation avec son meilleur ami gars Tommy et sa meilleure amie fille Kat ...
- J'aime regarder les dessins illustrant le prochain mois puis revenir dessus après ma lecture du-dit moi pour les apprécier encore plus.
- Dans ce tome, j'ai aimé :
  • plonger dans un nouvel épisode de vacances d'été avec la bande d'amis d'Aurélie et sa famille
  • son anniversaire (ses 16 ans)
  • sa peur irraisonnée des araignées
  • sa difficulté à s'adapter à sa nouvelle maison mais surtout sa nouvelle chambre
  • la popularité des ses grand-parents maternels, les Charbonneau
  • les nouveaux rebondissements dans sa vie sentimentale
A l'heure où j'écris ce billet, j'ai déjà fini le 7ème tome et j'ai bien entamé le 8ème (dernier tome de la série que je me suis procuré quelques jours après sa sortie)... Il va de soi que tu vas encore entendre parler d'Aurélie dans quelques jours ;)


Verdict :

Aurélie, je le redis, c'est une bonne dose de fraîcheur qu'aimeront les jeunes filles puisqu'elle leur ressemblent vraisemblablement et qu'adoreront les femmes plus âgées si elles aiment retomber dans leurs années d'adolescence.

Note : 8.5/10



mercredi 14 septembre 2011

BD du mercredi : "Les souvenirs de Mamette - Le chemin des écoliers " Tome 2 de Nob





Édition : Glénat Québec, 2011
88 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?


Mamette et moi c'est une histoire d'amour depuis que PG Luneau  me l'a fait découvrir.


(si tu veux voir mes précédentes rencontres avec cette super vieille et gentille dame c'est ici :
  Mamette- Anges et pigeons - Tome 1
  Mamette - L'âge d'Or - Tome 2
  
Mamette - Colchiques - Tome 3

  Les souvenirs de Mamette - La vie aux champs - Tome 1)


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :

Quand j'étais petite, j'avais tout à apprendre, même l'école buissonnière !



Ce que j'en ai pensé :

Ahh là, là, qu'elle soit une bonne vieille dame ou une jolie jeune fille, cette Mamette me charme toujours autant.
J'ai encore aimé ce petit format de BD. J'ai aimé cet aspect de petit livre d'écolier avec ses carreaux et à première page où l'on peut écrire son nom sous la mention "Ce livre appartient à " dans une image qui ressemble aux étiquettes d'écolier. J'ai aimé les couleurs violettes de la couverture.
J'ai aimé continuer de voir Mamette à la campagne. Doucement, elle réalise vraiment que sa maman ne viendra pas la chercher et qu'elle va devoir faire sa rentrée scolaire dans le village de ses grand-parents qu'elle va apprendre, doucement, à aimer. Mamette a quand même un peu plus de difficultés à s'entendre avec sa tante (cette dernière n'a pas la main molle), j'ai quand même vraiment apprécié de voir l'évolution dans leur relation.
Devant certaines scènes de la vie de campagne et du dur labeur que doit affronter Mamette, on se surprend à sentir cet air frais mais parfois fort de senteur de vache (enfin, moi, ça m'a juste fait penser à mes vacances annuelles à la campagne).
Mamette, elle est à la fois drôle, touchante, intelligente et maladroite. Une petite fille comme on aimerait tous avoir.
J'ai aimé la voir continuer à rencontrer son futur mari et les voir se rapprocher petit à petit malgré leurs grandes différences. J'ai aimé les voir se protéger l'un l'autre. J'ai aimé les savoir partager cette difficulté d'être livrés à eux-même et ne pas pouvoir vraiment compter sur leur famille ou tout simplement le monde des adultes.
J'ai aimé la rentrée de Mamette. Loin de la ville, elle va devoir s'adapter aux façons de faire de la campagne.
Pour ce qui est du dessin, j'ai toujours eu autant de plaisir à voir les belles et douces illustrations de Nob. Il reste fidèle à ce que j'ai pu voir avant et qui m'a autant plu et continue de me plaire. J'aime ses personnages joufflus aux yeux rieurs, j'aime ses couleurs pastels, j'aime l'irrégularité de la grandeur des vignettes, j'aime ces dessins qu'aucun texte n'a besoin d'appuyer. J'ai adoré les images de Paris mais surtout celle de la campagne. Les paysages sont un peu régal pour les yeux. Regarder ces illustrations c'est se rapprocher un peu du bonheur !

Verdict :
J'adore Mamette et j'ai du mal à concevoir qu'un jour je puisse m'en lasser. J'ai hâte au prochain tome (que cela soit du temps de Mamette vieille dame de nos jours ou cette jeune Mamette et ses souvenirs d'enfance).
Cher toi, si tu n'as pas déjà fait la connaissance de Mamette, je te recommande de commencer très vite. Ça serait dommage de passer à côté de ses histoires si tendres et touchantes.

Note : 9.5/10 (j'ai juste un chouilla moins aimé que le premier tome des souvenirs)

Bonus 1 : (cliques dessus pour voir plus grand et tomber sous le charme)


Bonus 2 : D'autres tonnes de BDs ... chez Mango 





dimanche 11 septembre 2011

"Une page d'amour" d'Émile Zola + impressions Kindle



Lu sur Kindle
Date de publication : 1878

Pourquoi avoir lu ce livre?
J'aime Zola d'amour depuis mes années collège, lorsque je suis tombée sur "L'assommoir" puis "Nana". Ça a continué au lycée lorsque nous avons étudié "Germinal" et "Pot-Bouille". A partir de là, j'ai enchaîné mes lectures de cet écrivain dont j'apprécie vraiment la plume et les histoires inscrites dans une réalité historique du 19ème siècle français (époque qui me fascine un peu, beaucoup). J'aime beaucoup la peinture et le témoignage que fait Zola de son époque que ce soit de Paris ou du Sud de la France.
J'ai lu ce livre il y a fort longtemps mais avec mon nouveau cadeau, j'ai voulu me replonger dedans et voir si je ressentais la beauté du texte et de cette histoire d'amour ...

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Ahhhh ce qui est chouette avec le kindle, c'est qu'il n'y en as pas !!! :)))

Mais comme je suis une chic fille, voici le résumé d'Amazon.fr :
Rédigée entre L'Assommoir et Nana, en 1878, Une page d'amour d'Émile Zola correspond à une période de répit dans les turbulences des Rougon-Macquart, formidable tableau de la société française d'un XIXe siècle finissant. C'est l'histoire d'Hélène Grandjean, veuve, retirée avec sa fille Jeanne, aux portes de Paris, à Passy. Prise de convulsions, Jeanne est traitée par le docteur Deberle. Entre le médecin et la mère, un coup de foudre réciproque va bouleverser les habitudes des uns et des autres. Des bouleversements que Jeanne ne pourra longtemps supporter. Elle succombe d'une phtisie cependant que sa mère est en compagnie de son amant. C'est bien assez pour développer un sentiment de culpabilité maternelle. Rongée par le remords, Hélène préfère rompre pour se marier quelque temps plus tard (non sans regrets) avec un vieil ami de la famille. La rupture avec Deberle est aussi celle du sentiment amoureux dans cette vie sans éclat.

Roman de la passion, du coup de foudre et des élans irrépressibles, des états d'âme, de la fatalité aussi, du poids de l'hérédité, thème cher à Zola, Une page d'amour, loin de la satire politique et sociale, est une "note très douce, attendrie et simple", un livre bonhomme, l'un des plus personnels sans doute de Zola, où la présence de Paris, en un océan de toitures vu de Passy, ajoute une couleur au drame intimiste. --Céline Darner


Ce que j'en ai pensé :
Contrairement à beaucoup de livres de Zola dont l'ambiance est noire et dure (je fais référence à "Germinal", "La Terre", "La bête humaine",  "L'assommoir", "Nana", et j'en passe), ici l'amour fait place à un peu de douceur. 
J'avais déjà aimé cette histoire, il y a fort longtemps, au moment où moi-même je commençais à connaître les effets de l'amour. Mais avec cette relecture, j'ai pu passer plus de temps à voir/décortiquer l'évolution de sentiments amoureux entre Hélène et Henri (le docteur Deberle qui a "sauvé" la fille d'Hélène, la jeune Jeanne). 
J'ai aimé la façon dont Zola dissèque les sentiments; qu'ils soient amoureux, amicaux ou filiaux.
J'ai encore énormément apprécié toutes ces scènes parisiennes. Même si elle reviennent souvent, j'ai adoré les descriptions des toits de Paris et des monuments que Jeanne et Hélène peuvent voir de chez elle. Il est assez facile d'imaginer l'endroit où elles sont pour avoir ce genre de vues.
Même si avec cette deuxième lecture, je connaissais déjà le sort de la jeune Jeanne, cela ne m'a pas empêché de continuer à la trouver très pénible comme petite fille.
Hélène m'a encore fait pitié tiraillée entre son amour avec sa fille et le coup de foudre qu'elle a du mal à contrôler.
Henri, m'a plus énervé qu'à ma première lecture puisque je connaissais déjà la fin, cette fois-ci.
J'ai aimé aussi que cette histoire s'intéresse aux personnes fortunées de Paris de la fin du 19ème siècle dont les femmes peuvent passer leur journée à se promener, se rencontrer pour boire le thé et papoter. Comme à l'habitude, j'ai aimé la façon dont les gens sont contraints de bien paraître à cause des apparences et cette facilité à juger les autres.

Verdict :
Une relecture agréable d'un Zola des plus légers et romantiques que j'ai lu jusqu'à présent. 
Si, cher toi, comme mon amie P. tu as peur de Zola et de ses histoires un peu tristes et désespérantes, je te suggère de découvrir cet écrivain avec ce livre ou un autre comme "La fortune des Rougon", "Le rêve", "Pot-Bouille", "Au bonheur des dames" ou "La curée"...

Note : 8.5/10


Bonus :
En prime, voici mon avis sur le Kindle :

Les côtés positifs :
Alors, je dois avouer que je suis, globalement, super séduite. Je m'attendais à une qualité d'encre numérique moyenne et en fait, j'ai trouvé cela plus agréable à lire qu'un livre dehors. Ne t'arrive t-il jamais de pester quand tu lis dehors parce que les pages pages réverbèrent le soleil et te fait mal au yeux? Moi qui suis super sensible à la luminosité, c'est souvent une vraie torture, même avec des lunettes de soleil. Or, là, même avec un super gros soleil, le teint reste mat et le contraste avec la police est idéal pour une fille qui, comme moi, lis énormément quand elle marche dans la rue.

En plus, il est super léger et les boutons sont bien placés, ce qui permet de lire d'une seule main (et donc de porter un sac, une chocolatine ou un parapluie de l'autre)

Il a l'option 3G, gratuit (oui, oui gratuit). Donc, ça me permet de consulter mes mails ou aller sur Internet n'importe où.

Le bonheur d'avoir plusieurs livres disponibles dans un petit gadget. Le bonheur de ne plus stresser, quand je pars en vacances, de ne pas avoir amené suffisamment de livres au cas où certains de mes choix ne me plairaient pas !

Et surtout, surtout, pour le bonheur, aussi, de Monsieur Kikine : je vais moins surcharger mes petites bibliothèques avec mes 10000000 (Marseillaise, moi, non?) (potentiels) livres

Les côtés négatifs :
J'aurai aimé que l'écran soit tactile. Le Sony est tactile et j'ai trouvé ça chouette. En fait, si on veut sélectionner un texte pour l'annoter ou si l'on veut se placer sur un mot pour voir le dictionnaire, on doit se déplacer avec le minuscule clavier et c'est pas super pratique.
C'est encore pire lors de la navigation Internet car on doit déplacer le curseur petit à petit et il est souvent laborieux de se rendre à l'endroit où l'on doit cliquer.

Le clavier : c'est pratique d'en avoir un mais j'ai des doigts plein de pouces (de gros pouces) et donc j'ai vraiment de mal à écrire sans fautes.

J'ai été passablement agacée (de plus en plus au fil de ma lecture) par les coquilles... Je conçois que ces livres tombés dans le domaine public ont été numérisés par beaucoup de bénévoles mais moi qui voulait profiter de mon kindle pour lire des "classiques", j'ai un peu peur d'être sans cesse gênée dans ma lecture par ces fautes de frappes (peut-être que ça a été écrit avec un clavier comme celui du Kindle :) ).

Je déplore que, pour le moment, on ne puisse pas échanger de livres avec es ami(e)s... à moins de s'échanger nos readers mais ça devient tout de suite moins intéressant !


Note pour moi-même, dans la série des Rougon-Macquart :





mercredi 7 septembre 2011

BD du mercredi : "Special branch - L'agonie du Lévithan" de Roger Seiter et HAMO

Édition : Glénat Québec, 2011
48 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?


Comme j'ai une mémoire de poisson rouge, je suis, encore une fois, incapable de me rappeler qui m'avait motivée à lire cet album...
Quelle tête de moineau ... incapable de me rappeler qui m'a tenté ! Si tu te reconnais, cher toi, une petite piqûre de rappel serait super appréciée ... 

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :

 Près de Liverpool, des ouvriers démantèlent un paquebot qui agonise depuis quelques temps dans la baie. Ce navire fut l'un des léviathans des mers, le légendaire "Great Eastern". Ce soir là, trois veilleurs tombent sur un rôdeur. Le lendemain, à bord, un cadavre est trouvé. Ce dernier date d'au moins 20 ans. Sur lui, juste une photographie où l'on reconnait un officier de la Navy.
Quelques jours après, deux des veilleurs se font assassiner. L'inspecteur James Pilaster de la police locale est dépassé. Il va faire appel à une section spéciale : la Special Branch, pour lui donner un coup de mains pour découvrir qui est le cadavre retrouvé sur le navire et tenter de mettre fin à cette vague de crimes.
Londres envoie Robin Molton qui sera accompagné de sa sœur Charlotte, médecin et anthropologue, pour donner un coup de main à Pilaster...


Ce que j'en ai pensé :
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre car si j'avais choisi cette BD, c'est parce que j'avais lu un très bon billet dessus. Par contre, Monsieur Kikine l'a lu avant moi et a eu un avis très négatif. 
Au final, j'ai globalement bien aimé mais cela fait 2 semaines que je l'ai lu et, à l'heure d'écrire ce billet, je suis presque incapable de me rappeler exactement de l'histoire. Je me rappelle de certains épisodes, ce qui me laisse penser que dans 2 autres semaines, je ne me rappellerai plus de rien (oui, oui, un vrai poisson rouge, je te dis).
[ouverture de l'album]
Comme après la lecture de Monsieur Kikine, mes attentes étaient tombées assez "drastique ment" bas, je n'ai pas été si déçue que ça. J'ai même trouvé ça assez sympa. J'ai compris quand l'Homme disait que les dialogues étaient pourris, moi, ce qui m'a dérangé ça a été plutôt les récitatifs. Je les ai trouvé, parfois, sans intérêt et un peu bébé comme si le narrateur nous prenait par la main parce que l'on n'est pas en mesure de comprendre certaines choses par nous même.
J'ai aimé les dessins et l'ambiance de Liverpool. J'ai surtout aimé les images du gros et beau paquebot.
J'ai adoré le personnage de Charlotte, femme de la haut société mais qui se trouve être médecin anthropologue. J'ai trouvé que la contraste était fort charmant.
J'ai aimé la relation entre Charlotte et son frère Robin.
Je n'ai pas trouvé le script très élaboré et pour une BD "policière", je trouvais qu'elle était assez pauvre en suspense et rebondissements mais elle plaira probablement à bon nombre de lecteurs de BD du genre.

Verdict :
Un premier tome qui se lit assez bien, qui est loin d'être transcendant et qui ne m'a donné envie de particulièrement lire la suite. Disons que c'est distrayant entre deux lectures plus "lourdes".

Note : 6.5/10


Bonus : D'autres tonnes de BDs ... chez Mango