mardi 31 décembre 2013

Bonne année 2014 !


Puisse cette année est chargée en belles lectures, en santé, en joie et en amour.

A bientôt, cher toi 

mercredi 27 novembre 2013

BD du mercredi : "Les nombrils - Un été trop mortel" Tome 6 de Delaf et Dubuc




Pourquoi avoir lu ce livre ?
Dubuc et Delaf sont venus dans ma librairie préférée (Monet) pour le lancement de leur 6 ème tome des Nombrils.
Je me suis empressée d'acheter le dernier tome et je l'ai dévoré avant d'aller les rencontrer et essayer d'avoir un autographe.








Ce que j'en ai pensé :
Avec cette série je suis toujours à la fois super impatiente de voir apparaître un nouveau tome et à la fois inquiète de ne plus aimer ou d'être déçue. C'est compliqué avec les séries qui s'étirent de maintenir un cap sur la qualité, l'originalité et continuer à susciter mon intérêt. Delaf et Dubuc, après 6 tomes, y arrivent encore drôlement bien !

J'ai eu du plaisir à retrouver Karine et ses amies Vicky et Jenny. Dans ce tome, celle qui prend la plus grosse part du gâteau, c'est Vicky et j'ai adoré ça. On avait commencé à en découvrir un peu plus sur elle (et sa famille) dans les précédents tomes mais là, on gratte encore un peu plus et on développe davantage pour comprendre la psychologie Vickéenne.

Sous ses airs de "fille qui assure et maîtrise tout", on voit une fille pour qui la pression familiale est insupportable et carrément malsaine. A l'instar de Jenny, dont les déboires familiaux sont tout autant traumatisants, on sent que Vicky s'arme d'une carapace et fait mine d'être la fille la plus en contrôle au monde entier. Que de fissures dans sa carapace ! Il va être intéressant de voir comment elle va tourner. Vivra t-elle un révolution comme Karine ? A suivre mais je sens que l'attente va être (très) longue !

Dans ce tome, j'ai encore aimé les dessins, simples mais efficaces et la typographie agréable à lire.

J'aime toujours autant les physionomies des personnages avec l'exagération des traits (tailles super fines pour les filles, corps démesurément long pour Karine, poitrine exagérément gonflées pour Jenny et Vicky... etc). J'aime aussi la présence intéressante des personnages secondaires qui se trouvent présents de tomes en tomes (revoir Mélanie ou le répugnant lycéen boutonneux sont des moments succulents).

J'ai aimé, encore une fois, voir une couverture de "sombritude" masquer l'aspect superficiel des ados. J'ai aimé que ne s'attarde pas trop sur Karine et sa relation avec Dan et Albin même si j'ai hâte de savoir avec qui va poursuivre Karine. Dan est un peu trop niais (mais New-York va t-il le faire grandir?? et Albin a quelque chose d'encore trop mystérieux (je sens un gros scoop comme avec John-John) mais il permet à Karine de s'émanciper... Bref, attendons de voir ce que nous réservent les créateurs de cette super série.

Bon et sinon, pour la petite histoire, je n'ai, finalement, pas pu aller voir Delaf et Dubuc. Loulou avait de la fièvre et voulait passer sa journée collé contre sa maman. Comme il était très irritable (une poussée de dents ce n'est jamais drôle), j'ai raté ma chance de me faire autographié mon album par Delaf et Dubuc mais je ne désespère pas de les rencontrer à nouveau.

Verdict : 
Je continue d'être fan et j'attends déjà avec impatience la suite !

Note : 9/10

Bonus 1 :


Bonus 2 : Ils en ont déjà parlé : Jérôme, LaSardineSara

Bonus 3 : Les autres BDs du mercredi chez Mango


 

mardi 26 novembre 2013

"Les amoureux de Leningrad" Exbrayat




Pourquoi avoir lu ce livre ?
Après une lecture comme "Juste une ombre", je me suis dit qu'un petit Exbrayat ferait une coupure sympathique avant de plonger vers une autre lecture (qu'il est difficile de passer à autre chose après un très bon livre !). 
Et comme j'ai encore une tonne de livres d'Exbrayat à la maison, j'ai pioché au hasard.

Ce que j'en ai pensé :
Une histoire d'amoureux, une histoire en Russie : Ok, ça devait me plaire !

Alors, oui, c'était sympa (puisque que c'est Exbrayat, c'est forcément agréable) mais... (oui, il y a un "mais"), je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il s'agisse d'un recueil de 3 petites nouvelles. Quelle surprise quand je suis arrivée à la fin de la première nouvelle, celle qui parle véritablement des amoureux de Leningrad ! J'en voulais plus. D'autant plus que je ne suis pas habituée à des histoires sérieuses et dramatiques avec Exbrayat. Ce que j'ai lu avant faisait souvent montre de drôleries ou situations cocasses. Ici, on a plutôt 3 nouvelles avec, toutes, une chute dramatique.

Les trois nouvelles sont les suivantes :
"Les amoureux de Leningrad" : Un vent de révolte, en 1933, dans ce Leningrad encore bien fermé et où de jeunes rêvent d'Occident. Ioula amoureuse de Boris arrivera t-elle à le sauver de la perte ?

"Les amoureux de Saint-Étienne" : Lulu se laissera t-elle embobiner par le séducteur Jo qui, sorti de prison, est à nouveau déjà condamné ? Arrivera t-elle, elle aussi, à le sauver ?

"Les amoureux de Ribatejo" : Ohh, une histoire au Portugal. Forcément, j'étais curieuse. On y parle un peu de l'animosité entre les espagnols et les portugais, à la difficulté de trouver du travail mais surtout, encore une fois, à l'emprise amoureuse. Amalia arrive t-elle à ramener Miguel à la raison, lui qui se jette à corps perdu dans les bras de la dangereuse Claudia ?

A travers ces 3 nouvelles, Exbrayat tente de démontrer que l'amour rend aveugle et qu'il peut conduire à la perte des principaux protagonistes. L'ambiance est sombre, tragique et désespérée (un peu moins dans la seconde nouvelle où les dialogues sont légers et rafraichissants). Bien loin de ce à quoi je m'étais habituée avec Exbrayat. Drôle d'expérience !

Verdict :
Je suis contente de lire un style d'Exbrayat bien différent de ce à quoi je m'étais habituée mais je reste toujours frustrée par le format d'une nouvelle. C'est bien trop court et on n'a à peine le temps de s'attacher aux personnages que "pouf" c'est fini.
Ça se lit bien, vite et c'est arrivé au parfait timing pour moi mais je préfère nettement ses livres policiers rigolos. Ce qui me fait rire chez lui c'est le côté burlesque et ici, il m'a clairement manqué !
Regardons le côté positif de la chose : j'ai pu tourner une page après ma lecture intense de "Juste une ombre" !

Note : 6.5/10

dimanche 24 novembre 2013

Une lettre juste pour toi ...


Cher toi, je tiens à te parler d'une super maison d'édition "Unelettrejustepourtoi.com". 
Celle qui a eu cette idée originale est la femme d'un ex-collègue de travail. 

Je suis passée les voir au salon du livre de Montréal car je voulais plus de détail sur cette maison d'édition et parce que je voulais trouver un cadeau original pour l'anniversaire de la fille de nos amis qui est une férue de lecture.

Le concept est super simple mais, je le crois, super efficace : l'enfant à qui l'on achète une histoire va recevoir 10 lettres qui vont lui raconter une histoire. Le roman épistolaire pour enfants ! Quelle chouette idée ! L'enfant peut recevoir sa lettre personnalisée toutes les semaines et attendre avec impatience la semaine suivante pour suivre les aventures de son ami virtuel.

Cette idée est génial, notamment pour les enfants dont l'épaisseur d'un roman peut effrayer. Là, on incite l'enfant à lire et à aimer ça en découvrant une lettre qui lui est personnellement adressée. On m'expliquait que les enfants adoraient le concept et je n'ai aucun mal à le croire !

Les histoires sont classées par genre (quand cela s'y prête) et par tranche d'âge. L'épaisseur des lettres et la grosseur de la police est en lien, en théorie, avec l'âge.
Les expéditions peuvent se faire vers n'importe quel pays du monde. Si on achète le roman et on utilise le système d'envoi postal, alors les lettres seront postées toutes les semaines. Les lettres seront adressées au nom de l'enfant et il y aura la date d'envoi sur chacune des lettres, pendant 10 semaines.

La fille de mes amis aura bientôt 10 ans et elle dévore les briques en quelques jours... donc j'avais peur qu'une lettre de quelques pages par semaine pouvait la frustrer. J'ai donc opté pour un roman pour les enfants de 12 ans et plus et pour le coffret qui contient déjà les 10 lettres. Je vais ensuite demander la collaboration de ses parents pour lui donner une lettre par jour ou au rythme qu'elle le souhaitera.

J'ai tellement hâte de lui offrir ... mais surtout qu'elle m'en parle et me dise si elle a aimé !
(je t'en reparle dans quelques semaines ...)

Une collection adulte sur le même thème va bientôt voir le jour. J'ai hâte de voir ça !

A bientôt, cher toi ! (Fais moi signe si tu essayes ce concept pour m'en donner des nouvelles)


samedi 23 novembre 2013

Salon du livre 2013

Je me promets, à chaque fois que j'y vais, de ne plus jamais y retourner. 
Presque à chaque fois, j'en suis sortie frustrée : trop de monde, pas assez de temps avec les auteurs, entrée trop chère, l'impression de n'être que dans une immense librairie .. et puis, il y a eu cette proposition de mon amie de prendre une journée de congé et d'y aller en dehors du week-end. Quelle charmante idée ! J'étais prête à tenter l'expérience !

C'était TELLEMENT bien que le rendez-vous est pris pour l'an prochain !

Nous avons pu déambuler tranquillement, prendre le temps de parler à plusieurs auteurs, acheter un cadeau original pour la fille de mes amis, acheter quelques livres pour pitchounette (à prix super alléchant et loulou et être super raisonnable et n'en acheter qu'un pour moi (mais me bâtir une solide liste pour le père-Noël (pour moi ou pour mes bouts de chou)).

Voici la preuve de ma raisonnable-attitude :


Voici les dédicaces des auteurs que je voulais voir et qui étaient présents vendredi en journée :


Michel Jean qui nous a accordé un très sympathique moment

André Marois dont j'avais adoré "La fonction" et qui nous a parlé aussi longuement de ses livres jeunesse.

La pétillante Kim Thuy qui avait une telle file d'attente que l'échange a été trop bref mais néanmoins fort symathique (comme toutes les autres fois où je l'avais rencontré). Ici, une dédicace de "Man", à défaut d'avoir pu retrouver "Ru" (à qui donc est-ce que je l'ai prêté en dernier???) et parce que je n'ai moins aimé "A toi", donc, je ne l'avais pas apporté)

Une superbe discussion avec la femme de mon ex-collègue de travail qui a une maison d'édition avec un concept que j'adore et dont je te parle très prochainement, cher toi !

Bref, une superbe journée qui a passé trop vite. Nous y retournerons, en semaine, l'an prochain avec mon amie et j'essayerai, cette fois-ci, de rester aussi en soirée car j'ai manqué plusieurs auteurs que je voulais croiser (mais c'est ça, faut faire un choix entre les auteurs connus ou éviter la foule...)

A bientôt, cher toi !



vendredi 22 novembre 2013

"À cause des garçons" de Samuel Larochelle



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Un jour ce livre se trouvait dans ma boite aux lettres. Un service de presse.
Un jour, je me suis dit que j'allais le lire puisque je n'ai lu que quelques fois Samuel Larochelle à travers ses chroniques au Huffington post, La presse ou L'actualité, et j'aime son ton incisif.

Ce que j'en ai pensé :
Bon, comment dire ? Je ne suis pas fan de chick-lit et, visiblement, je ne suis pas plus fan de ce genre lorsque le protagoniste est un homo-sexuel.

Pourtant, je m'étais dit que ça changeait un peu des traditionnelles filles en peine de coeur. Un homme, ça prévoyait un peu de changement (j'allais dire "fraicheur" mais je trouve ce terme inapproprié pour un homme :P ). 

En fait, pendant toute ma lecture, j'ai eu l'impression d'assister aux déboires bien trop nombreux d'un jeune homme paumé à Montréal.  On suit Émile qui du haut de ses 19 ansquitte sa Gaspésie natale pour connaître l'effervescence de Montréal, grande ville où il espère rencontrer l'amour ou tout du moins du potentiel pour des relations amoureuses.

Ok Émile est désespéré d'être toujours puceau à son âge mais bon, enchaîner autant de rencontres insignifiantes m'exaspère déjà un tantinet mais quand on passe tout le roman à nous les détailler à la chaîne, Samuel Larochelle a perdu tout mon intérêt. Clairement, cela ne diffère pas du tout du peu de romans de chick-lit que j'ai pu lire avant. Donc, je suis déçue. J'aurai aimé me dire que j'avais lu quelque chose de franchement original et intéressant. Je dirai même que je me suis ennuyée. C'est somme toute assez rare que je lise des livres mettant en scène de jeunes homosexuels donc j'imaginais qu'il y avait matière à m'intéresser. Dommage.

Je dois reconnaître, ceci dit, que Samuel Larochelle a une belle façon de manier le mots. Ses tournures de phrases sont parfois succulentes. Ses réflexions existentielles (et parfois complètement futiles) sont souvent empreintes de profondeur et d'humour. J'ai juste trouvé que parfois le trait était tellement forcé que cela finissait, au fil de la lecture, par perdre son charme et devenir un peu "surfait".

En conclusion, je pense qu'il y a du talent qui doit juste être peaufiné :)


Place à l'anecdote :
À chaque fois que je prenais le livre, j'avais la musique suivante dans la tête (attention, ne cliques pas sur le lien si tu ne veux pas, toi aussi avoir la chanson dans la tête ... si tu le fais malgré mon avertissement, ne viens pas te plaindre après !!) :





Verdict :
Je suis passée à côté de cette lecture qui ne me restera pas longtemps en tête mais la critique, elle, est pas mal plus enthousiaste.
Ceci est la première publication de Samuel Larochelle et je suis convaincue que son écriture va se bonifier. 
Je viens de découvrir qu'il a un blog de critiques artistiques : Sage Gamin. Je vais le suivre et voir si cela me plait...
A suivre donc !
Merci aux éditions Druide de m'avoir fait parvenir ce livre.


Note : 5/10


mercredi 20 novembre 2013

BD du mercredi : "Oh les filles !" intégrale - Emmanuel Lepage, Sophie Michel


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Le billet de Yaneck m'avait interpellé. Un gars qui semblaient avoir, finalement, aimé une BD qu'on pourrait penser juste pour des filles, vu le titre,... fallait que je voies ça.
Et puis, bah, le peu que j'ai lu d'Emmanuel Lepage, m'a vraiment plu ("Voyage aux îles de la Désolation"  et "Un printemps à Tchernobyl")
 








Ce que j'en ai pensé :
La couverture me plaisait déjà avant même d'ouvrir le livre, j'avais envie d'être conquise.
Alors oui, cher toi, j'ai aimé cette histoire de 3 jeunes filles dont on va suivre l'évolution de leur naissance, à leur 5 ans, puis 6, 9 13, 15 17 ans et finalement plus tard, lorsqu'elles seront adultes.
Ces trois jeunes filles issues de milieux très différents vont devenir amies (BFF comme disent les jeunes (Best Friend Forever pour les non initiés...)).
On va suivre leur cheminements personnel, familial et amical. On va suivre leur rêves, assister à leur joies, leur peines et leur déceptions. Voir ces filles se chercher dans la vie, foncer vers leurs passions, se tisser des liens affectifs avec des étrangers quand il leur manque de l'amour maternel ou simplement survivre à la mort d'un membre de la famille...

J'ai été charmée par les dessins avec leur couleurs délavées, pâles et cette douce aquarelle. Les traits sont doux, les visages sont expressifs et je suis tombée sous le charme des grands yeux de ces filles, de leur belles boucles de cheveux, de leurs corps qui grandissent à chaque étape de leur enfance. 

Cela confirme que j''ai vraiment un énorme coup de cœur pour le travail d'Emmanuel Lepage.

J'ai été surprise par la fin. Cela m'a laissé une mini déception car je pense que j'aurai voulu la fin que je m'étais inventée mais dans le fond, c'est une très bonne BD, que je te recommande, cher toi !

Verdict :
L'histoire délicate de 3 jeunes filles que le destin va pousser à se croiser et devenir les meilleures amies, avec leurs hauts et leurs bas, est bien faite et attachante. 
Je ne peux que t'encourager à te plonger dans ce plus-que-sympathique dyptique.

Note : 8.5/10

Bonus 1 :



Bonus 2 : D'autres billets : Cristie , LaSardine


Bonus 3 : Les autres BDs du mercredi chez Mango

samedi 16 novembre 2013

Film : "Oblivion"


Pourquoi avoir vu ce film ?
C'est Monsieur Kikine qui a pris ce film au vidéo-club pensant me faire plaisir.
Tiens, ça fait longtemps que je ne parle pas de film .. et pour cause, je suis tellement fatiguée que je m'endors systématiquement après 15-20 minutes au plus grand désespoir de Monsieur Kikine.Mais bon, là, y'avait mon "Tommy Crusy" alors bon, fallait que je me force un peu !

Synopsis :
 2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.

Ce que j'en ai pensé :

Rhooo que je suis déçue ! 
J'ai souvent soupiré devant des scènes ridicules ou incohérentes mais surtout devant celles où je me suis écriée "rahh, déjà-vu". Je m'attendais à un scénario pas mal plus abouti, plus enrichi, plus crédible et au final, j'ai eu l'impression d'avoir un mini-redit de "Moon" en vraiment moins bon.

Ce qui aurait du être un film de science-fiction original s'avère être une redite de plusieurs autres histoires. Je n'en ai vraiment pas eu pour mon compte.

Alors oui, les décors sont somptueux, la réalisation est belle, la bande son est superbe, les acteurs bons (Tom Cruise (ahhh si seulement il pouvait avoir dans la vie un vrai cerveau, il serait l'homme idéal pour moi...), Morgan Freeman, Andrea Riseboroug...) mais niveau scénario, non, ça ne colle pas !

Verdict :
Ce que je pensais être un film à voir s'avère être un film frustrant pour ma part.
Ceci dit, si tu n'as pas déjà vu de films dans le genre, cela peut-être une "bonne" histoire même si certains éléments du scénarios sont complètement bancals. 
Globalement, je ne te le recommande pas et t'invite plutôt à voir "Moon", par exemple.

Bonus :
Odieux connard détaille, comme toujours, ce qui cloche avec ce film. C'est à mourir de rire. A lire uniquement si tu ne veux pas être spoilé, si tu ne comptes pas voir le film ou si tu as vu le film et veut en rire...
 


jeudi 14 novembre 2013

"Juste une ombre" de Karine Giebel

 Attention : coup de cœur !


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Pioché au hasard à la librairie. J'avais le vague souvenir d'avoir déjà vu le nom de Karine Giebel sur des blogs et me souvenir que les commentaires étaient pas mal bons. 
Et puis, j'étais (et suis encore) dans une phase où je veux lire des polars ou des thrillers qui me prennent aux tripes.

Ce que j'en ai pensé :
Voici donc ce fameux livre qui m'a frustré plusieurs fois (parce que je n'avais pas le temps de le lire et parce que je l'ai fini).

Wow, j'ai été happée, scotchée, bouleversée, irritée, stressée, angoissée, paranoïaque, pensive et frustrée. Mais boudiou que c'était bon !

Ce livre m'a procuré beaucoup de plaisir de lecture. J'ai aimé me plonger dedans. Dès le début, le rythme est donné et au bout de 4 pages, je ne voulais déjà plus lâcher le livre. 

Les chapitres sont courts. L'écriture est fluide. Les courtes phrases donnent un dynamisme intéressant. Les chutes de chapitres laissent toujours une porte ouverte sur le mystère ou la crainte. On a envie d'enchaîner automatiquement les prochains chapitres pour enlever les doutes et angoisses que l'auteur met sur notre route. Peine perdue, plus on avance, plus on a peur et plus on a des doutes.

Ainsi donc, j'ai passé quelques courts jours avec Chloé. Cette carriériste de 37 ans qui n'hésite pas à marcher sur les autres pour arriver au sommet. Arriviste, imbue d'elle-même, méprisante, forte tête, elle ne semble rien craindre. Dotée d'une armure psychologique de choc, elle semble inébranlable. Inévitablement, au départ, je l'ai détesté mais plus on avance, plus on creuse, plus l'émail craque et l'on voit ce qu'il y a en dessous. Alors, doucement, on s'attache et progressivement, on n'a pas du tout envie qu'il lui arrive du mal.

Un soir, alors qu'elle rentrait chez elle après une soirée chez des amis, elle se fait poursuivre par ce qui semble être une ombre. Terrorisée, elle s'enfuit et arrive à s'échapper. Mais depuis cette aventure, cette ombre semble la poursuivre partout (jusque dans son appartement) et la terrorise. Réalité ou imagination ? Chloé est-elle en danger ? (physique ou psychologique ?). Alexandre Gonzalez, le flic bourru, cynique, pince-sans-rire va se charger de le déterminer.

Alexandre, c'est le flic atypique, celui que l'on se plaît à aimer. Un peu caricatural (car ce type de personnage a souvent eu la vedette dans les livres de polars contemporains), il n'en reste pas moins qu'il m'a drôlement plu ce petit grand Alex. Comme Chloé, il vit avec ses démons et on va apprendre à la décrypter au cours du roman. J'ai adoré sa verve sarcastique, sa répartie, les piques qu'il lance à son jeune partenaire. 
J'ai aimé son histoire, j'ai aimé son cheminement et je misais tout sur lui pour aider Chloé. 

Ce qu'on peut dire c'est que Karine Giebel ne ménage pas son lecteur. Elle tire les ficelles admirablement et le laisse se poser une tonne de questions. J'ai eu l'impression ("agréable") d'être un pantin, d’échafauder des théories vaines, de me tromper souvent mais de trouver finalement assez rapidement la clef de l'intrigue (rappelons que cela reste très rare chez moi). 

Je ne ta raconterai pas la fin (sinon, y'a aucun intérêt, hein?) mais sache juste, cher toi, que ça m'a jeté à terre. J'en suis encore pas mal chamboulée.

Verdict :
Merci Karine Giebel pour cette magnifique première rencontre avec votre univers glaçant.
Je reprends RDV rapidement car "Meurtre pour rédemption"  a rejoint ma PAL vendredi. Il s'agira vraisemblablement de ma prochaine lecture.

Note : 9/10




mercredi 13 novembre 2013

BD du mercredi : "Mélodie au crépuscule" de Renaud Dillies




Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'ai voulu poursuivre ma découverte de Renaud Dillies. Si je n'avais pas été convaincue (plus que ça) par le premier tome de Abelard, j'ai eu un coup de cœur pour le second tome.











Ce que j'en ai pensé :
Dès la page de couverture, on reconnait le trait du papa d'Abélard. On s'attend même presque à retrouver les amis du marais.
Cette page de couverture nous laisse également penser qu'il y aura une part d'onirisme dans cette nouvelle histoire.

Alors, euh, comment te dire cher toi, cela fait quelques semaines que j'ai lu cet album et mes souvenirs de lecture se sont déjà bien estompés. Bien plus vite que pour Abélard qui reste très vif dans ma mémoire...
Alors, il est clair que j'ai moins adhéré à l'histoire.

On retrouve toujours les hachures que je n'appréciaient pas plus que ça dans Abélard. Encore une fois, je n'en suis vraiment pas fan. Je les ai trouvé, cela dit, moins gênantes que dans Abélard (y'en a t-il moins ou me suis-je habitué?)
J'ai aimé la constance dans le nombre de vignettes par planche. C'est très classique : 6 vignette par page. Ça fait très (trop?) conventionnel mais ce qui m'a réellement plu c'est l'utilisation qui est faite de ces 6 vignettes. On a de magnifiques qui s'étirent sur plusieurs vignettes, jouant donc avec les conventions. J'ai trouvé le rendu très efficace et sympathique.
Le tout est globalement très épuré, ça en est très apaisant.

J'ai aimé l'aspect un peu philosophique à l'instar d'Abélard qui sortait ses citations du chapeau, là, on a de nombreuses réflexions sur la vie qui m'ont plu.

Mon chouchou est indéniablement Tchavolo.

Pour finir, j'ai aimé sentir la passion de la musique mais cette fable/parabole n'a pas fait suffisamment mouche pour que le souvenir en soit impérissable.

Verdict :
Une lecture sympathique sur le coup mais qui ne m'a pas séduite plus qu'il ne le faut et dont le souvenir n'aura été que de courte durée. 
Bien évidemment, je vais continuer à découvrir Dilliès et ma prochaine lecture sera Betty Blues mais, pour être honnête, j'ai peur d'être déçue avec un sentiment de déjà-vu... Qu'en penses-tu cher toi ?

Note : 7/10

Bonus 1 :
 Bonus 2 : Les billets de  Jérôme, LaSardine, Noukette

Bonus 3 : Les autres BDs du mercredi chez Mango

dimanche 10 novembre 2013

Pitchounette et ses livres : "Jour de piscine" de Christine Naumann-Villemin et Éléonore Thuillier




Pourquoi avoir lu ce livre ?
C'est papa et pitchounette qui l'ont choisi lors d'une virée à la bibliothèque.
Je les soupçonne d'avoir pris ce livre car Alissa ADORE la piscine et peut-être voulaient-ils prolonger le plaisir du dimanche après-midi.




 



Ce que pitchounette et maman en ont pensé :
Un livre tout à fait charmant. Sept animaux découvrent avec stupeur qu'aujourd'hui, à la piscine, il y aura un cours de plongeon ! Horreur !

Lapinoute ne comprend pas ce qu'il y a d'"épouvantabominaterrifiantissime". Normal, elle ne sait pas lire, elle est trop petite et n'a pas vu ce qu'il y a écrit sur l'affiche !

Heureusement Malheureusement, Chien, va lui expliquer que les barreaux pour grimper au plongeon glissent et on peut tomber, Girafe, elle, lui dit que c'est tout en haut qu'on a peur car il fait froid, Mouton, lui, c'est de voir la petitesse des choses d'aussi haut, Ours, lui, c'est la chute qui l'effraie, Kangourou est affolé par l'idée de splasher dans l'eau, et Cochon c'est de perdre son maillot.

Au début lapinoute était très enthousiaste car elle ne connaissait pas le plongeon mais après tout ce déversement de craintes, elle n'a plus du tout envie d'aller au cours !

Ce n'est quand ouvrant la porte de la piscine qu'elle constatera que le plongeon est tout petit et que l'exercice a l'air vraiment très rigolo.

Cet album démontre donc à l'enfant qu'il ne sert à rien de craindre ce que l'on ne connait pas, que notre imagination nous fait voir les choses avec une loupe grossissante et déformante.

Les forces de cet albums sont multiples :

- le grand format. C'est un grand album, clair, épuré, invitant. Deux pages se lisent en format vertical, ce qui donne encore plus l'impression que de sauter du plongeon ça doit être terrifiant tellement c'est haut.

- les dessins : les animaux sont mignons et expressifs. Les décors sont épurés. Les couleurs des décors (quand il y en a) sont clairs, contrastant avec les animaux qui sont, eux, de couleurs un peu plus vives. les détails rigolos comme une chaussette perdu dans le vestiaire, le mouton qui enlève sa toison pour se mettre en maillot de bain, l'écharpe que se met la girafe en haut de l'échelle puisqu'elle se croit au sommet d'une montagne ...

- les expressions rigolotes avec ses mots inventés ou ses jeux de mots. Voici des exemples : "On peut tomber et se raplaplater la boîte à pouett..." ou "C'est de sauter qui est complètement claclaquant. Carrément flapflippant !" ou pour finir "Moi, ce qui me fait flageoler le jambonneau, c'est de perdre mon maillot"

- la typographie : le texte est de taille et police standard mais les onomatopées fleurissent un peu n'importe où avec différentes tailles et polices sur la page.

- l'humour et l'exagération.

- l'attitude rigolote de lapinoute avec la redondance de sa réplique "Je comprends, dit lapinoute, c'est ÇA qui fait peur !" à chaque fois qu'un ami lui explique sa crainte.

Ce que je n'ai pas aimé :
- C'est trop court !

Verdict :
Un superbe album dédramatisant les peurs incontrôlées des enfants qui imaginent les pires scénarios sans savoir vraiment que quoi ils parlent. Ça démontre aussi la facilité qu'on les enfants de croire les pires ragots des autres enfants. Et finalement, ça apprend à ne pas trop faire confiance à son imagination.
On a ADORÉ !
Je te le recommande les yeux fermés, cher toi, pour les enfants de plus de 3 ans !