vendredi 28 janvier 2011

"Azilis - Le sortilège du vent" Tome 3 de Valérie Guinot

Editions : Rageot, 2010
400 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
J'ai adoré le premier tome, j'ai eu un énorme coup de coeur pour le deuxième tome, il me fallait ABSOLUMENT lire ce troisième tome et découvrir comme se concluait cette belle trilogie !
J'ai encore contredit ma propre règle qui dit qu'il ne faut JAMAIS lire deux livres en même temps (Pire, figures toi qu'il est arrivé un temps, à la fin de ma lecture, où j'en lisais trois de front).On m'avait dit que le livre ne sortirait pas avant les fêtes au Québec et une amie m'a prévenue qu'il y aurait du retard et que le livre n'arriverait pas avant la fin janvier !!! Horreur ! Mais comme je suis une fille pleine de ressources (si si...), j'ai profité de mon séjour en France pour me ruer dans la librairie du coin pour acheter ce troisième tome tant attendu. Et c'est là où je n'ai pas pu résister à ouvrir le livre et juste jeter un coup d'oeil sur le premier chapitre mais c'était une erreur ... j'ai été tout de suite complètement happée !

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :

Ils se serrèrent l'un contre l'autre, les mains jointes. 
Leurs pouls s'accordèrent presque immédiatement,
comme s'ils se retrouvaient
après une trop longue absence.
Quand le coeur de Myrddin battit au rythme du sien,
le bonheur envahit Azilis.
Ainsi qu'une peine immense, que traversaient
les éclairs d'une haine incandescente...

Ce que j'en ai pensé :
Oui j'ai aimé ce troisième tome mais il m'a moins plu que les deux précédents. Je pense qu'il manquait de Kian (oui, je suis tombée amoureuse de lui). En fait, j'ai adoré le début et la fin mais le milieu du livre m'a semblé un peu plus lente, moins intéressante. Certains passages m'ont paru longs inutilement. 
J'aime toujours le découpage en tout petits chapitres. 
J'ai trouvé délicieux comment se tissent les liens d'amitiés entre Azilis et Enid, les liens ambigus entre Caius et Enid (Enid qui prend une plus grand part dans ce livre, ce que j'ai trouvé chouette), la dualité Azilis/Niniane, l'amour fraternel, la vengeance et le terrible pouvoir de séduction de Myrddin (qui ne plaisait toujours pas... et qui changeait de l'image que je me faisais de lui via les légendes que j'ai pu lire).
J'ai aimé les références mythiques, les lieux où se situent l'action et les bribes de légendes dans ce récit (plus que dans les 2 premiers tomes).

Verdict :
Un livre que j'ai vraiment dévoré mais qui m'a laissé sur une petite faim et ce, parce que je devais avoir trop d'attentes, parce que je l'ai lu en même temps qu'un autre livre qui me passionnait (Les piliers de la Terre), parce que ce n'était peut-être pas le bon moment pour cette lecture. Mais je suis sûre que tu vas adorer car cette série vaut vraiment le détour. Il me reste plus qu'à trouver des adolescent(e)s pour offrir cette trilogie super chouette !

Note : 7.5/10

mercredi 26 janvier 2011

"Sara- la princesse déchue" Tome 2 - Audrey Alwett et Nora Moretti.


Éditions : Soleil, 2010
46 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?

Parce que je voulais lire la suite. Je t'ai parlé du premier tome ici.


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Le jour de son anniversaire, Sara apprend une terrible nouvelle : son père est mort et ne lui a pas laissé le moindre sou. Dès lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante. Dans le pensionnat où sa fortune faisait l'admiration de tous, Sara doit maintenant se soumettre aux ordres de ses anciennes camarades. Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger... Elle paiera pour tous les caprices de cette jeunesse dorée.


Ce que j'en ai pensé :
Encore une fois, je suis restée stochée sur les images qui sont d'une pure beauté.
J'ai encore une fois aimer suivre les aventures de Sara car elles m'ont rappelé des souvenirs d'enfance sauf que l'histoire, enfin, les personnages divergent de mes souvenirs. Ce qui me donne encore plus envie de lire l'oeuvre originale !
Et puis bon, cette fois Sara m'a royalement énervée. Certes, cette petite fille a une force de caractère incroyable mais là, franchement, lorsqu'on lui annonce que son père est mort, elle met des heures avant de verser une seule larme. Elle ne bronche jamais même quand on lui donne les tâches les plus ingrates (c'était le cas aussi avec le dessin animé mais ça me semblait moins insupportable à l'époque). Ça a eu le don de m'irriter.
Une fois de plus, je n'ai pas compris l'intérêt du cyberpunk dans cet album mais bon, ce n'est pas plus grave que ça.


Verdict:
Avis plutôt mitigé. J'ai beaucoup aimé les dessins mais n'ai pas du tout accroché au scénario de ce second tome. 
Il va de soi que je lirai la suite quand même histoire de voir si c'était juste un tome moins bon que le premier comme ça arrive parfois.


Note : 6/10


Bonus 1 : Une planche




Bonus 2 : les autres BD du mercredi chez Mango

lundi 24 janvier 2011

"Le poids des secrets - Hamaguri " Tome 2 d'Aki Shimazaki

Attention coup de coeur !



Editions : Babel, 2007
118 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Début de coup de coeur pour le premier tome, il fallait que je lise absolument la suite !



Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture (à ne pas lire si tu ne veux pas déjà savoir la fin du livre ...) :
Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l’intérieur d’une palourde, comme un serment d’amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l’oubli.


Ce que j'en ai pensé :
Ce livre est définitivement trop court ! (oui, je me répète : c'est ce que je disais pour le premier tome). J'ai lu ce livre le matin en allant au travail et je le terminais le soir dans le train. Quel supplice d'ailleurs d'avoir eu à fermer le livre une fois arrivée devant mon bureau et de savoir qu'il faudra attendre la fin de la journée de travail pour le reprendre. Quel délice de l'ouvrir à nouveau en quittant mon bureau et de m'enfermer dans ma bulle de lecture au milieu de tous ces passagers de trains anonymes!
J'ai aimé redécouvrir l'histoire de ce secret de famille mais cette fois à travers les souvenirs de Yukio. Dans le premier tome, c'est Yukiko qui nous racontait son passé dans une lettre qu'elle écrivait à sa fille. Là, il s'agit de son demi-frère et amoureux de jeunesse qui nous raconte sa version des faits.
J'ai aimé les thèmes qui préoccupaient le petit garçon : l'absence de père puis l'apparition d'un père  adoptif, les histoires d'adultes, l'amitié et les premiers émois. 
L'écriture simple et minimaliste à encore eu raison de moi : elle procure légèreté et fluidité agréables. Encore une fois, je pense que j'aime ce style parce que je sais que l'auteur écrit directement en français et cela a, pour moi, son petit charme.
D'une certaine façon, comme je connais maintenant l'histoire (que le tome 1 nous explique), j'ai préféré ce second tome car l'attachement aux personnages est déjà là en partie mais s'accentue au fur et à mesure.

Verdict:
A l'heure qu'il est, je me cogne la tête contre les murs. Bête comme je suis, je n'ai acheté que le premier tome puis juste le second et là, je me maudits de n'avoir pas les 3 derniers en ma possession pour les lire ! Mais bon, vois-tu, je dois aller en librairie aujourd'hui alors tu imagines très bien que tu vas vite entendre parler de la suite :)
A bientôt, donc, cher toi pour la suite de cette magnifique pentalogie !

Note : 10/10

samedi 22 janvier 2011

"L'étrange histoire de Benjamin Button" et "Un diamant gros comme le Ritz" F. Scott Fitzgerald

Editions : Pocket, 2008
118 pages (2 nouvelles d'environ 50 pages chaque)

Pourquoi avoir lu ce livre?

Je ne te présente plus Benjamin Button, hein? Tu l'as peut-être déjà vu au cinéma ou en DVD. Pour ma part, j'avais commencé à le regarder, il y a quelques mois, et je m'étais ennuyé. Je trouvais ça long et j'ai abandonné le visionnage au bout de 30-45 minutes. 
Et puis, j'ai vu ce mini livre à la vente de charité de mon travail. Je me suis dit que j'allais redonner sa chance à cette histoire mais en lisant l'oeuvre originale.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Jamais Roger Button n'aurait pensé que la seule évocation de son nom puisse, un jour, faire trembler d'effroi un hôpital voire une ville tout entière...
Et pourtant... En ce matin de septembre 1860 M. Button, n'en croit pas ses yeux. En pleine maternité, se dresse dans le berceau de son nouveau-né tant arrendu, un homme de 70 ans à la barbe vénérable ! Et il s'agit bien de son fils !
Après cette entrée en fanfare dans la vie, Benjamin Button ne pouvait mener une existence comme les autres : né vieillard, il va vieillir jeune, à rebours des autres, de la nature, des ans. Il va voir ses parents se voûter, s'éteindre, sa jeune femme s'empâter et décliner tandis qu'il va retrouver peu à peu la santé, vigueur, s'illustrer brillament à la guerre, courir les fêtes et les mondanités...
Au bout du voyage? Une histoire étrange, extraordinaire et... le néant

Ce que j'en ai pensé :
L'étrange histoire de Benjamin Button
Cette nouvelle est la première que j'ai lue de Francis Scott Fitzgerald et elle m'a séduite. L'idée de base est originale et je ne pense pas spoiler en disant qu'il s'agit d'un homme qui est né vieux et qui rajeunit au fil du temps jusqu'à redevenir un bébé. J'ai aimé l'écriture avec beaucoup de dialogues. J'ai aimé la série d'épisodes qui ponctuent la vie de cet homme. J'ai aimé la critique des gens qui jugent et ne donnent pas leur chance aux personnes différents et j'ai aimé m'en offusquer comme si l'histoire était vraie. J'ai aimé les quelques pieds de nez qu'a pu se permettre Benjamin Button au cours de sa vie et qui ont pu lui servir de revanche à bien des égards. 
Enfin, j'ai aimé, en lisant la biographie de F Scott Fitzgerald, constater que beaucoup de son histoire personnelle apparaît par petites touches dans cette toute petite nouvelle.

Après avoir lu ce livre, je me suis précipitée pour revoir le film et saisir pourquoi je n'avais pas aimé et comprendre comment un film basé sur une nouvelle de 50 pages pouvait durer plus de deux heures !
Bizarrement, cette fois-ci j'ai bien aimé. 
Enfin, tout est relatif. 
J'ai globalement bien aimé le film, la mise en scène mais j'ai été énervée de voir que ce n'était fidèle en rien à l'oeuvre originale. Soit, il y a un homme qui rajeunit mais rien de son parcours n'est un tant soit peu semblable au livre. Ça me frustre tout le temps quand un film porte le même nom qu'un livre alors qu'il n'en est que lointainement inspiré. Ça devrait avoir un autre titre et mentionner quelque part "inspiré de l'oeuvre originale...", non? Suis-je trop puriste ? (ça ne serait qu'un défaut de plus après tout)

Un diamant gros comme le Ritz
Cette autre petite nouvelle m'a bien bien plu aussi pour le ton, l'histoire et son cynisme.
J'ai aimé sentir le contraste entre deux mondes opposés : les riches et les beaucoup moins fortunés. J'ai aimé cet émerveillement devant la richesse, cette attirance autour de tout ce qui brille mais en grattant, comme on peut l'imaginer, on sent rend compte que l'image n'est pas parfaite.

Verdict :
Une belle rencontre avec Monsieur F. Scott Fitzgerald. Il ne me reste plus qu'à lire d'autres livre de ce si célèbre auteur américain et pourquoi ne pas commencer avec "Gatsby le magnifique"? Qu'en penses-tu?

Note : 8/10

jeudi 20 janvier 2011

Décembre euh ... février (et peut-être mars) au Québec

Jules nous a proposé, il y a quelque temps, un petit défi : ne lire que des livres québécois pendant le mois de décembre, ou tout du moins le maximum de livres québécois.


Décembre n'est pas le meilleur mois pour moi car c'est le mois où je pars en vacances voir la famille en Europe, donc, je n'ai pas le temps de lire ET je ne peux pas apporter des tonnes de livres dans mes bagages.


J'ai différé le défi, en accord avec l'organisatrice, pour le faire en février (et peut-être même aussi en mars car le mois de février est vraiment trop petit ... ouais, je suis comme ça moi des fois). 


Seras-tu, toi aussi, de l'aventure?


Tu pourras retrouver le résumé des billets de "Décembre au Québec" ICI.

mercredi 19 janvier 2011

"Lou- Idylles" tome 4 de Julien Neel




Édition : Glénat, Tchô, la collec, 2007
48 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?
Je ne te présente plus Lou, hein, parce que tu es fidèle, tu sais que j'en ai parlé , et puis , n'est-ce pas?
Je ne te présente plus le BD du mercredi, hein?



Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Il n'y en a pas mais voici la présentation de l'éditeur:

Il fait chaud. Lou, Mina, Marie-Emilie et Karine sont dans cette grande villa, quelque part sur une corniche, au sud. Un sud qui leur apparaît comme étant extraterrestre. Il fait chaud. La mère de Lou et Richard sont encore dans un train, entre deux villes de province et deux séances de dédicaces désertes. Plus on descend dans le sud, et plus, décidément il fait chaud. Lou observe Tristan du coin du verre teinté de ses lunettes de soleil. Que fait-il lui aussi dans le sud ? Y a-t-il un destin, qui les aurait à nouveau réunis dans cet endroit paradisiaque ? Y aura-t-il encore du melon, au bord de la piscine, au repas du midi ? Il fait chaud. Lou saute au cou de sa mère. Tout le monde se retrouve, dans cet étrange salon de la science-fiction, à deux pas du camping et de la grande villa. Tout le monde se dispute, mais tout le monde fait la fête, et c'est très bien comme ça…

Ce que j'en ai pensé :

Dans ce tome, il me semble que Lou a encore poussé comme une belle plante. C'est une belle adolescente qui part en vacances avec ses copines. Elle va vivre, pendant ces vacances, des histoires de copines : des petites querelles, des petites crises de jalousies, de bons délires et de bons fou rires, les amourettes des copines et les siennes. On le savait déjà mais on se rend compte que Lou est une fille relativement réservée et très posée. Elle tergiverse longtemps avant de prendre des décisions alors dès qu'il est question des gars, c'est toujours très compliqué (comme nous l'avons déjà vu dans les précédents tomes).
Je suis toujours autant gaga des dessins.
J'aime toujours autant Lou. Elle me fait beaucoup rire.
J'ai adoré, au début du livre, les chutes d'une scène avec Lou avec, par exemple, une question et la réponse donnée dans la scène suivante avec sa mère et vice et versa.
J'ai aimé voir les petites histoires de ces ados qui ressemblent à tous les ados de la Terre.
J'ai adoré voir une Marie-Émilie différente mais plus authentique à la fin du tome.
Et puis, je craque toujours autant sur les pages de garde avec le journal intime de Lou que l'on passe plusieurs longues très longues minutes à détailler ! Du pur bonheur tant cela semble crédible et vraiment illustré par une jeune fille.
Seul bémol, pour une fois, je n'ai pas trop aimé la quatrième de couverture que je te mets en bonus.


Verdict : Encore du bonbon que ce tome là ! Si tu n'as pas encore fait la connaissance de Lou, il faudra que tu t'y mettes cette année, parole de Kikine


Note : 8.5/10


Bonus 1: Quatrième de couverture :



Bonus 3 : Une page parmi tant d'autres :)














mardi 18 janvier 2011

"La fille de Hô Chi Minh-Ville" de Robert Olen Butler

Editions : Rivages, 1999
185 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?

J'ai lu beaucoup de belles critiques sur ce livre et Anjelica en a fait un livre voyageur. Je me suis empressée de m'inscrire pour le recevoir et à mon tour pouvoir le lire. Son billet est d'ailleurs disponible ici



Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :

Ben, un vétéran américain, revient dans le Viêt-nam d'aujourd'hui pour clore son histoire et prendre la mesure de la paix. Dans la rue des bars qu'il fréquentait du temps de la guerre, il tombe amoureux de Tien, jeune guide touristique qui se croit orpheline. Leur histoire d'amour sera mémorable et incandescente. Morceau par morceau, l'auteur reconstitue le passé de chacun en jonglant avec les ressorts de la tragédie classique. Dans ce livre, Butler interprète comme d'habitude avec virtuosité plusieurs voix mais le récit, très actuel, semble clore son expérience si particulière de l'amour et de la guerre. Robert Olen Butler est né en 1945 dans l'Illinois. II est parti au Viêt-nam en janvier 1971 comme interprète pour l'armée américaine. Aujourd'hui, il vit à Lake Charles en Louisiane où il enseigne la littérature.


Ce que j'en ai pensé :
J'ai aimé le style de ce roman. Il y a deux narrateurs qui alternent de chapitres en chapitres. Ainsi, chaque scène de l'histoire nous est racontée avec deux points de vue différents. Celui de Tien, guide touristique Vietnamienne et Ben, son amant américain. 
J'ai aimé lire les préoccupations bien différentes de ces deux amoureux. J'ai aimé comprendre l'histoire de chacun avec leurs flashback.
J'ai aimé les suivre dans leur quête de la vérité mais pour apprécier complètement la fin de l'histoire, je pense que j'aurai du lire ce livre à un autre moment.
En effet, lire ce livre après le premier tome "Le poids des secrets" n'était pas une bonne idée car cela faisait trop de drames familiaux à la suite.
Il n'en reste pas moins que la fin, même si elle est attendue, est intéressante et bouleversante.


Verdict :
Cher toi, je te recommande cette lecture (mais pas après un livre qui parle trop d'histoires de familles, hein?)
Pour ma part, j'ai découvert un auteur que je ne connaissais pas mais dont je vais lire d'autres livres, c'est sûr !


Note : 8.5/10


Merci Anjelica pour avoir fait voyager ce livre ! 

samedi 15 janvier 2011

"Le poids des secrets - Tsubaki" Tome 1 d'Aki Shimazaki

Editions : Babel, 2005
Date de parution : 1999
115 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
J'étais au salon du livre de Montréal (novembre 2010) et j'ai vu ce livre. Il me faisait de l'oeil depuis quelque temps (avec toutes les critiques super positives que j'ai lu en un partout, j'étais curieuse de me faire ma propre idée). Je l'ai acheté et au moment de payer, la vendeuse m'a demandé si je voulais faire autographier mon livre car Madame Shimazaki était encore présente au stand où elle venait de finir ses signatures. Super contente, je me suis dirigée timidement vers cette femme si souriante. 
Qu'est-ce que j'ai pu aimer ma discussion avec ce bout de femme ! 
Elle m'a eu l'air si gentille et je me suis sentie tellement privilégiée de discuter avec elle, d'échanger avec elle sur les blogs où j'avais lu ces critiques, d'avoir écouté ses commentaires sur les critiques élogieuses et moins élogieuses qu'elle a lu. Elle m'a demandé de choisir dans sa boite d'origamis, qu'elle confectionne elle-même, deux d'entre eux. Puis elle m'a dédicacé mon livre. Je l'ai remerciée; j'étais sur un petit nuage ! 
Après cette rencontre, j'avais encore plus hâte de me plonger dans son livre, persuadée que j'allais adorer puisque j'avais adoré ma rencontre avec la femme. Pour moi, une chose était sûre : j'allais aimer ce livre.


Même si Aki Shimazaki vit à Montréal et a écrit son livre en français, elle est d'origine japonaise et son histoire se passe au Japon alors cette lecture sera classée dans la lecture japonaise et je vais l'inclure dans le challenge "In the mood for Japan"




Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussé à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.

Ce que j'en ai pensé :
Ce livre est définitivement trop court ! Et je suis, comme souvent, très ravie de ne pas avoir lu la quatrième de couverture qui, selon moi, en dit encore et toujours trop.
Une fois plongée dans la longue lettre qu'une maman a écrit à sa fille, on découvre, petit à petit, la teneur du secret de cette famille. 
L'histoire est bouleversante, touchante et somme toute très crédible.
J'ai aimé les phrases courtes, simples mais puissantes. 
J'ai aimé l'impression d'ambiance feutrée.
J'ai surtout été bluffée par la maîtrise de la langue française pour cette auteure originaire du Japon et au Canada depuis 1981.
J'ai aimé cette femme qui écrit, que l'on découvre enfant puis adolescente. C'est bizarre à dire mais j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette jeune fille de l'époque et pour cette vieille femme qui se confesse avant de mourir.
Si je veux faire ma titilleuse je dirai juste que même si je trouve la couverture splendide, je ne la comprends pas. Il me semble que la fleur illustrée ressemble à une orchidée or le sous titre du livre est Tsubaki, qui veut dire Camélia. Non? Quelqu'un pourrait m'éclairer et me dire si cette fleur est une sorte de camélia que je ne connaîtrais pas ?
Il va s'en dire qu'il me tarde de lire la suite pour en savoir plus sur cette saga familiale.

Verdict:
Il y a certains livres que l'on lit qui nous marquent. Parfois ce qui nous marque c'est un mélange de sensations, d'émotions, de souvenirs. Pour ma part, il y aura un mélange de mon ressenti de lecture mais aussi de ma rencontre avec Madame Aki Shimazaki que je remercie pour sa gentillesse et son authenticité !


Note : 9/10

vendredi 14 janvier 2011

Bonne année !



Bonjour mon cher toi,


Qu'est ce que tu m'as manqué ! 
Je suis un peu en retard pour te présenter mes voeux mais il parait que l'on a jusqu'au 31 janvier alors je ne vais pas me gêner, hein?


Comme tu es curieux, je vais te parler un peu de mes vacances. 


Lectures :
Au début de mes vacances, même si c'était un peu la course contre la montre pour aller voir la famille en France et au Portugal, j'ai eu le temps de lire la moitié du livre "Les piliers de la Terre" de Ken Follet. J'adore ce livre ! C'est donc avec beaucoup de peine que j'ai du le laisser de côté à la fin de mon séjour car je ne prenais plus le temps de lire pour bien profiter de ma famille. Je lisais à peine 5 minutes en me couchant le soir, et encore ...


Et puis, comme j'étais en France, j'ai acheté le 3ème tome de Azilis (puisque la date de parution québécoise est encore inconnue) et, alors que je m'étais juré de ne l'ouvrir qu'une fois fini "Les piliers de la Terre", j'ai commencé à le lire ! (Sacrilège ... je déteste avoir 2 livres en cours de lecture).


Belle découverte portugaise :
Nous avons passé Noël au Portugal. Nous devions aller voir la famille de mon conjoint puis la mienne. Avant d'arriver chez la famille, mon homme avait prévu une surprise : un arrêt dans une pousada !
Une pousada est un établissement hôtelier luxueux, soit touristique soit historique. Elle accueille peu de personnes qui veulent se "pousar" donc, se poser, pour miser sur la qualité du service.
Quel magnifique endroit (il faudra que je mette la main sur des photos pour te montrer). 
Ça m'a clairement envie d'y retourner. Là ou ailleurs... J'adore le concept et, comme dirait ma maman, je reste fidèle à moi même avec mes goûts de luxe  ;)


Vie bloguesque :
J'ai passé une soirée charmante avec quelques blogueuses à Paris. Deux d'entre elles, que je ne nommerai pas pour ne pas leur porter préjudice, n'ont pas été chiche de sucer un boudin  au resto !!


Théâtre :
Amanda habite à quelques de kilomètres de chez mes parents. Nous nous sommes rencontrées cette année et elle m'a parlé de la pièce qu'elle a asssisté dans la mise en scène. Elle m'a proposé de venir voir la pièce et fatalement, j'ai sauté sur l'occasion ! :)

J'ai passé un excellent moment avec cette troupe amateur. Il y a des comédiens très bons. J'ai souri et éclaté de rire plusieurs fois. 
Avant la pièce, Amanda m'avait parlé un peu de l'histoire de la mise en scène, de certains comédiens, de certains accessoires et je n'ai pu m'empêcher de sourire en voyant ce fameux canapé qu'elle a du transporter dans son auto, les fameux escaliers, la porte qui claque souvent et à laquelle il faut faire attention pour ne pas faire tomber tout le décor :)
Si tu es dans le coin et que tu es disponible ce soir ou demain (je crois que dimanche est complet), file voir cette pièce fort sympathique ! 




Activité sur ce blog:
Le rythme va reprendre doucement, très doucement. J'ai plusieurs billets de lecture a écrire mais peu de temps pour le faire avant la reprise du travail. 
Mais, reste à l'écoute, je reviens bientôt !


Bises à toi et à très vite !


Crédit image de bonne année : http://labibliodenodrey.wordpress.com/2011/01/01/en-2011-objectif-pal-1/