Lu sur Kindle
Date de publication : 1891
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Te souviens-tu, cher toi de ce dessin animé?
Moi, je le regardais religieusement avec ma maman (qui n'avais jamais le temps de se poser devant la télé sauf pour cette série (je me répète, hein?)).
Et puis, je voulais depuis fort fort longtemps lire ce qui avait fait vibrer ma maman quand elle était jeune ...
Avec mon kindle, c'était chose super facile.
J'ai téléchargé "Sara Crewe or, What Happened at Miss Minchin's" et hop c'était parti !
En plus, ça tombait bien, ça me permettait de m'inscrire (super en retard) au challenge "Vie de château" :
Ce que j'en ai pensé :
Bon, si je m'étais un peu plus renseignée avant, je n'aurai pas arrêté de me dire "Mais c'est bizarre, ça fait à peine survoler l'histoire que je connais. Mais c'est minuscule comme livre, je pensais qu'il était un peu plus conséquent!". Bref, j'aurai évité de me polluer la lecture avec une sorte de frustration. Car, figures toi, que ce que j'ai lu c'est le premier essai de Frances Hodgson Burnett de livre avec Sara Crewe. En fait, elle a fait une version plus complète sous la forme que nous connaissons mieux : "A little princess" (qu'il faudra que je lise, fatalement pour voir si je change d'avis !).
Bon, sinon, pour revenir à nos moutons et à cette histoire de Sara Crewe : tout va trop vite. Les épisodes se suivent trop rapidement. On passe trop peu de temps sur l'évolution de la situation. En plus, on trouve Sara à 12 ans alors que son père est déjà mort et que ça fait 4 ans qu'elle est dans la pension de Madame Minchin.
On retrouve une Sara qui prend beaucoup sur elle. Qui ne pleure presque jamais, qui ne proteste presque jamais et qui a un profond attachement pour sa poupée Emily (qui a quand même réussi à l'exaspéré car elle ne répond jamais). On arrive même à se demander si une enfant comme celle-ci peut vraiment exister (mais je comprends mieux pourquoi les différentes adaptations montrent une Sara qui a l'air si insensible).
J'ai trouvé dommage que l'on ne parle que d'une de ses "camarades" de pension : Ermengarde qui passe un pacte avec Sara pour que cette dernière lise les livres que son père lui envoie et qu'il veut qu'elle lise et lui en fasse un résumé.
J'ai trouvé dommage que l'on ne parle que d'une de ses "camarades" de pension : Ermengarde qui passe un pacte avec Sara pour que cette dernière lise les livres que son père lui envoie et qu'il veut qu'elle lise et lui en fasse un résumé.
J'ai aimé retrouver l'imagination fertile de Sara qui emporte les autres avec elle dans ses rêves de grandeur.
J'ai aimé, au début, son côté altruiste mais il a fini par me fatiguer, je dois avouer.
Enfin, ce qui m'a vraiment plu c'est les petites descriptions de Londres et de son ambiance.
Verdict :
Je ne veux pas rester sur cette déception. Je suis sûre que la version allongée et retravaillée par Frances Hodgson Burnett sera mieux me satisfaire car celle version-ci est trop succincte et bâclée pour moi.
On reste vraiment sur sa faim en lisant cette ébauche d'histoire.
On reste vraiment sur sa faim en lisant cette ébauche d'histoire.
Note : 5/10
Je ne connaissais pas cette version et je ne peux que t'inviter à lire la version "longue" que j'avais beaucoup apprécié (j'étais également une grande fan du dessin animée).
RépondreSupprimer@Tiphanya : J'ai téléchargé la version longue et je devrai m'y mettre prochainement. J'ai de bons espoirs, je vais probablement mieux apprécier
RépondreSupprimerJe suis certaine qu'Une petite princesse va davantage t'enthousiasmer. Je suis fan aussi du DA, mais plus encore du roman de Burnett.
RépondreSupprimer@Sara : j'ai énormément d'espoir dans "Une petite princesse". je ne devrai pas tarder à le lire
RépondreSupprimerIl me semble que j'ai Une petite princesse dans ma PAL (à moins que ce ne soit Le jardin secret ... je me mélange à chaque fois !). Et puis, je ne risque pas de polluer ma lecture avec des souvenirs vu que je n'ai pas vu ce dessin animé !
RépondreSupprimer@Joelle : Quoi??? tu n'as jamais vu le dessin animé ? C'est toute mon enfance. J'ai regardé ça en boucle même à mon adolescence, je confesse.
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