vendredi 30 mars 2012

"Un monde sans fin" de Ken Follett

Éditions : Le livre de poche, 2009
Première parution : 2007
1337 pages

Pourquoi avoir lu ce livre ?
Tout de suite après avoir lu "Les piliers de la terre" (presque un coup de coeur), je me suis ruée à la librairie pour acheter "la suite" :  "Un monde sans fin".
Par contre, comme on me l'avait suggéré, j'ai laissé passer du temps avant de me replonger dans une je-l'espère-passionnante histoire de Follett.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
1327. Quatre enfants sont les témoins d une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées...
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d être médecin, devra défier l autorité de l Église, et renoncer à celui qu elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu il a toujours désirée, rejoindra l Italie pour accomplir son destin d architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire... Appuyée sur une documentation historique remarquable, cette fresque épique dépeint avec virtuosité toutes les émotions humaines, à travers un demi-siècle d histoire mouvementée...

Ce que j'en ai pensé :
Vu que j'avais adoré "Les piliers de la terre", j'ai bien bien aimé ma lecture. En effet, on retrouve tous les ingrédients qui m'avaient plu dans le premier livre : un intrigue politico-religieuse, une histoire du moyen âge avec le fonctionnement d'une ville et son regroupement de villages, avec le pouvoir du roi, du prieuré, des guildes, l'asservissement des serfs, l'écart entre les riches et les pauvre, la détermination d'une poignée de personnes pour faire en sorte que tout aille pour le mieux et l'acharnement d'autres pour établir un climat de haine et de terreur.
Se lancer dans un pavé de plus de 1300 pages c'était ambitieux car le temps où je vais ralentir la lecture approche à grand pas (la saison du vélo va repartir). J'avais peur d'être prise des mois et des mois pour en venir à bout mais non. Ce livre est trop trop bien que l'on veut replonger constamment dedans et que chaque micro seconde de temps libre (oui, en ce moment, je compte en micro secondes car je croule sous plusieurs tâches) est utilisée à bon escient pour lire.
Bon, par conte, parce que mon cerveau est pénible, je n'ai pas su apprécier à 100% cette lecture. Si je dévorais le tout, il y avait quand même quelque chose qui me titillait. Cette petite chose c'est les comparaisons que je faisais sans cesse entre "Les piliers de la terre" et "Un monde sans fin". Ce deuxième livre n'est pas une suite en soi. Elle se passe 2 siècles plus tard et seuls quelques personnages ont un lien avec Jack le Bâtisseur. Ken Follet fait parfois de légères références au premier livre. Ce qui m'a un peu embêté ce n'est pas tant la trame qui est semblable en bien des points au premier livres mais c'est plutôt la trop fort similitude entre les personnages. Caris m'a immanquablement fait penser à Aliena : femme forte, indépendante (limite féministe) qui lutte parmi les hommes pour s'imposer et rendre la vie meilleure pour le village et ses habitants. Merthin lui, est une copie conforme de Jack. Tous deux formeront un couple comme Jack et Aliena avant eux et comme leurs prédécesseurs, on a souvent l'impression que c'est eux seuls, les petits jeunes, qui font bouger les choses. Ralph, lui, est le portrait craché de William. Et que dire d'Elfric, ne serait-il pas de la même veine qu'Alfred ?
L'autre aspect qui me chicotait  un peu, c'est que c'est somme toute très manichéen. Les caractères sont trempés mais un peu trop linéaires et binaires.
Alors oui, je chigne un peu mais, globalement j'ai adoré ma lecture, ne voyant pas les pages ses tourner ni le temps passer. J'ai même pu le finir avant que la vraie saison de vélo commence (Ok, le fait d'avoir crevé en vélo et d'avoir vu de laisser choir 1 semaine m'a aussi fortement aidé, j'avoue)

Verdict :
Un peu moins coup de coeur que "les piliers de la terre" mais un très bon volume quand même.
Un collègue qui m'a vu le lire à rigolé en disant "Tu veux dire "Un livre sans fin" ?" tellement persuadé que 1330 pages seraient indigestes et laborieuses à lire. C'est qu'il n'a pas essayé car il verrait que ça se lit quand même relativement vite.
Je crois que j'aime beaucoup Ken Follett et je pense que j'ai envie de me laisser encore transporter dans ses histoires avec sa belle plume et ses histoires documentées mais j'ai peur de me lasser de son style de narration. Toi qui a lu d'autres de ses ouvrages, sais-tu me dire si il utilise souvent/toujours le même style de narration ?

Note : 8.5/10

Bonus : Les billets de UnCoinDeBlog  

mercredi 28 mars 2012

BD du mercredi : "Quelque jours d'été" de Chabouté

Editions : Vents d'Ouest, 1999
32 pages



Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'entends tellement parler de Chabouté que ça devenait gênant de dire que je n'avais encore jamais pris le temps de lire un de ses albums.

   


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :  

Dans 'Quelques jours d'été', un petit garçon de la ville est confié à des gens de la campagne et fera craquer l'épaisse carapace d'un vieux monsieur taiseux. 


Ce que j'en ai pensé:
Première rencontre plus que réussie ! J'ai été admirative devant ces images en noir et blanc. Pas de gris. Juste du vrai noir et du vrai blanc. C'est admirable.
J'ai aussi aimé l'histoire en tant que telle. Pleine de douceurs, de silences, de regards, d'expressions de visage, de non dits et de calme.
J'ai été déçue, par contre, par la minceur de cet album. Juste 32 pages. C'est trop court, ça va trop vite. J'aurai aimé quelque chose de plus long, de plus étoffé mais ça aurait peut-être perdu "sa force de légèreté" (oulà que je parle mal et je n'arrive même pas à reformuler autrement ... tout se perd ma bonne dame).

Verdict :
Un petit moment de bonheur à découvrir ce dessinateur avec une histoire toute simple et émotive qui se passe pendant un été.
Il faut que je te laisse, cher toi, il faut que je mette la main très vite sur d'autres Chabouté ! 

Note : 9/10


Bonus 1: La première page :



Bonus 2 : Le billet de Joelle et de Wens  qui sont aussi sous le charme.


Bonus 3 : D'autres BDs du mercredi chez Mango  

lundi 26 mars 2012

"The book of the lost things" de John Connolly

 Editions : Washington Square Press, 2007
Traduction française : "Le livre des choses perdues"
480 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Il y a quelque temps, on voyait ce livre partout sur les blogs. Je l'avais repéré : je voulais le lire. Tu comprends, j'étais intriguée. J'avais lu des livres de John Connelly mais c'étaient des thrillers. Là, on parlait plus d'un livre de jeunesse. Curieuse un jour, curieuse toujours.
Je l'ai finalement acheté lors d'une traditionnelle virée chez Barnes and Noble à Rochester lors d'un week-end.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :  
Il était une fois - car c'est ainsi que toutes les histoires devraient débuter - un garçon de 12 ans qui venait de perdre sa maman. Inconsolable, David a trouvé refuge dans les livres pour oublier le remariage de son père et la naissance de Georgie, son demi-frère. Une nuit, persuadé d'entendre sa mère l'appeler, David découvre un passage caché au fond du jardin. Il le franchit et se retrouve propulsé dans un monde fantastique, peuplé de personnages issus de ses lectures et de son imaginaire. Alors que la Seconde Guerre mondiale déferle sur l'Europe, David entame un périple à la recherche d'un vieux roi qui conserve ses secrets dans Le Livre des choses perdues, sésame qui permettrait au jeune garçon de quitter ce royaume. Mais le conseiller du souverain a pour lui d'autres desseins...

Ce que j'en ai pensé :
Le début m'a énormément plu. J'ai aimé ce garçon, David, et son attachement à sa maman. J'ai aimé la relation qu'ils avaient ensemble mais aussi la relation qu'ils avaient avec les livres. J'ai aimé voir comment David a dû mal à s'adapter à sa nouvelle vie. Et puis j'ai adoré voir que comme moi, il entendait les livres lui parler. (Enfin, moi, quand les livres me parlent c'est uniquement parce qu'ils veulent que je les ramène chez moi .. là c'est un peu moins gentil comme approche).
J'ai aussi cette ambiance de seconde guerre mondiale à Londres et aux alentours.
Ensuite, j'ai été déstabilisée quand David rentre dans un monde étrange. Je me suis dit "Ohhh non, pas un autre Fablehaven, s'il vous plait, je n'ai pas envie de ça là, maintenant tout de suite" et ça m'a pris un bon gros 40 pages avant de rentrer vraiment dans cette nouvelle dimension où les contes sont détournés, où les personnages sont tour à tour sympathiques ou dangereux.
J'ai adoré la réécriture de certains contes. Blanche-Neige est celle qui m'a fait le plus rire.
Cette quête initiatique du passage à l'âge adulte, de la gestion de ses craintes et de l'acceptation de changements familiaux est relativement intéressante mais soyons franche, je m'attendais à un peu plus.
J'ai aimé l'annexe présente à la fin du livre où l'on retrouve les contes originaux.
Mais avant tout, j'ai aimé l'entrevue de John Connolly que l'on trouve à la fin.
(J'adore cette couverture de livre ! j'adore le rouge, j'adore le noir, j'adore les dessins et le relief de ceux-ci. Oui, superficielle, je suis).

Verdict :
Même si j'ai passé un très bon moment, je pense que j'avais placé la barre très haute. Si tel n'avait pas été le cas et si j,avais découvert le livre sans en avoir entendu parler avant, il aurait été presque certain que j'aurai été encore plus emballée.

Note : 7/10

Bonus : les billets de Aifelle, Cathulu, Cocola, Emeraude, Karine:)Leiloona, Liliba, Manu, Theoma

dimanche 25 mars 2012

Pitchounette et les livres : Livres "P'tit garçon"




Pourquoi avoir lu ces livres ?
Ces livres là, on les a depuis un bon moment. Je pense que j'ai commencé à les acheter à pitchounette quand elle avait 1 an car elle semblait subjuguée par les camions de pompier. Tout naturellement, je lui ai acheté "Le camion de Léon". Elle aimait tellement ce premier petit livre qu'à chaque fois qu'elle allait à la librairie, elle me tendait un des livres de cette collection en me disant "Ça!". Faible comme je suis (et surtout très ravie qu'elle ne choisisse pas les livres roses de princesse de la même collection), je lui achetais (très fièrement).

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture : Présentation de l'éditeur
Une histoire pour que l'enfant puisse s'identifier au héros et laisser vagabonder son imagination.

Ce que Pitchounette et maman en pensent :
Je n'aime vraiment pas la sexualisation des jeux/livres. Ça m'agace que sur la couverture, on ait la mention "P'tit garçon". On se doute bien que ces livres vont plus attirer les petits gars que les petites filles !!! Non? Mais ça me dérange qu'on les classifie de la sorte. Comme si une petite fille ne pouvait pas aimer parce que c'est une fille... Passons !
Ces petits livres ont un tout petit format fort attrayant. Les grosses pages cartonnées permettent de conserver le livre en bon état fort longtemps.
Les dessins sont gais, colorés et ronds. Les grosses têtes rondes des personnages sont sympathiques.
Le texte lui, est en forme de rimes simples. L'histoire se lit rapidement et permet au parent d'élaborer sur les images agréables d'illustration.
A la fin, il y a un petit jeu questionnaire pour l'enfant. Des questions sont posées sur l'histoire qui vient d'être lues. C'est amusant de questionner l'enfant après une lecture pour voir ce qu'il en a compris. Il y a aussi une page où à la place du personnage principal, on peut coller une photo de soi. Je n'ai pas encore pris le temps de le faire et je ne sais pas si ça ferait rire pitchounette ou pas ... mais je te fais signe si je me décide à le faire ...

Verdict : 
Une belle collection pour les tout petits mais Alissa commence à s'en désintéresser. Elle doit être rendue trop grande ou alors c'est qu'elle commence sa phase de "princesse" (zut!) ... à suivre 

vendredi 23 mars 2012

"Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré" de Paulo Coelho

Editions : J'ai Lu, 1999
Titre original :  Na margem do rio Piedra eu sentei e chorei
248 pages


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Paulo Coelho et moi avons une drôle de relation. Parfois ses livres me parlent ("Onze minutes" ou "Veronika décide de mourir") et parfois me laissent un peu sceptique ("L'alchimiste").
A défaut d'être tombée sur ce livre en VO, je l'ai quand même acheté pour 1$ à la grande vente des bibliothèques de Montréal pour voir si je me réconciliais avec l'auteur.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Pilar et son compagnon se retrouvent après onze années de séparation. Elle, une femme à qui la vie a appris à être forte et à ne pas se laisser déborder par ses sentiments. Lui, un homme qui possède le don de guérir les autres et cherche dans la religion une solution à ses conflits intérieurs. Tous deux sont unis par le désir de changer et de poursuivre leurs rêves. Ils décident alors de se rendre dans un petit village des Pyrénées, pour découvrir leur vérité intime.

Ce que j'en ai pensé :
Bon, ce tome vient rééquilibrer la balance car je n'ai pas été convaincue par ce livre. 
La partie de l'histoire qui parle d'amour n'est pas assez approfondie et l'histoire est somme toute très/trop banale. 
La partie qui parle de la religion m'a un peu fatiguée. Certes, il y a des éléments intéressants comme la féminité de Dieu mais bon, c'est comme si on effleurait le sujet et on le laissait ensuite de côté (tant mieux d'ailleurs car il m'aurait déplu de lire un livre qui soit vraiment trop axé sur la religion (déjà que j'ai failli abandonner alors s'il avait fallu que cela ne parle de d'ésotérisme ou de fondamentaux religieux, je ne l'aurai vraiment pas fini)).
Je ne suis pas contre les livres classé "philosophiques" mais il me semble que Paulo Coelho se prétend être ce qu'il n'est pas... on le classifie comme un philosophe.. euh, serait-ce de la philosophie de grand public ? car les concepts ne sont pas franchement élaborés. 
C'est assez pauvre et redondant, merci.
Pilar est une femme qui est pénible, qui ne sait pas ce qu'elle veut. Elle m'a énervée.
Pas mieux pour je-ne-sais-pas-son-nom  qui a demandé à la revoir.
Bref, je me suis sentie en marge de ce livre en me demandant sans cesse si j'allais aller au bout.

Verdict :
Mauvaise pioche. J'aurai du lire ce livre en portugais/brésilien ... 
Au moins cette lecture aurait été un peu plus bénéfique.
On ne m'y reprendra plus !

Note : 4/10

jeudi 22 mars 2012

Au cinéma, au Québec : "Intouchable", le 13 avril



Je suis ravie de voir que le films "Intouchables" sortira au Québec le 13 avril ! youppiiiiiiiiiiiiiii

J'avais adoré ce film lors de mon passage en France en décembre 2011. J'avais ri (beaucoup), j'avais pleuré (un peu) et j'avais surtout aimé me plonger dans l'ambiance réaliste et des banlieues parisiennes et la "bourgeoisie engoncée" de Paris. J'avais aimé voir comment deux personnes de ces 2 mondes avaient réussi à tisser une belle relation.
J'étais curieuse de savoir si ce film sortirait ici, (et j'en doutais, je suis contente de m'être trompée) et surtout comment il serait accueilli...

Attendons donc de voir les commentaires !

Bon film (car oui, cher toi, je te conseille vivement d'aller le voir)

mercredi 21 mars 2012

BD du mercredi : "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh

Editions : Glénat, 2010
160 pages


Pourquoi avoir lu ces livres ?   
Encore une fois, j'ai été fortement influencée par les billets repérés dans la blogosphère. Curieuse je suis, il a bien fallu que je choisisse ce roman graphique lors de mon dernier passage en bibliothèque.

   


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture : 
Mon ange de bleu
Bleu du ciel
Bleu des rivières
Source de vie


La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir et lui permettra d'affronter le regard des autres. Un récit tendre et sensible.


Ce que j'en ai pensé :
Y'a pas à dire l'histoire sur cette homosexualité féminine est traitée avec beaucoup de sensibilité et de façon très intelligente. 
C'est vraiment touchant et émouvant surtout que l'on connait l'issue de l'histoire dès la première page. 
J'ai aimé l'alternance des flashback et des scènes contemporaines.
J'ai aimé dont l'histoire traite des préjugés sur les homosexuel(le)s et le dilemme de l'identité sexuelle. J'ai aimé voir l'évolution de Clémentine dans l'analyse de ses envies, le refoulement puis la lente affirmation. La voir passer par la honte, le désarroi, le bonheur, la maladie et la peur de perdre l'être qu'on aime m'ont touchée. 
J'ai à la fois détesté ce père odieux qui rejette Emma en parlant de déchéance et à la fois, j'ai quand même aimé sentir sa peine même si il utilise la mauvaise façon de passer par dessus, à savoir, à travers la haine et la bêtise tout simplement.
J'ai été ébranlée par les scènes d'abandon dans ce roman; un peu trop présentes pour ma petite sensibilité (si, si, je suis sensible, moi, tu le sauras).
Je ne peux pas dire que j'ai aimé le dessins. Je n'ai pas aimé comment étaient dessinés les visages des personnages.
J'ai aimé, sur des fonds gris/bruns, les petites touches de bleu qui ponctuent le récit. Au départ, le tee-shirt bleu du premier amoureux de Clémentine, puis les cheveux d'Emma et d'autres détails comme des mains, puis de voir les pages plus colorés du "présent". 
J'ai, aussi, trouvé qu'Emma avait un aspect trop androgyne, ce qui fait que les premières fois où on la croise, je l'avais prise pour un homme, ne comprenant plus rien à l'histoire quelques pages plus loin ... J'ai du revenir en arrière à quelques reprises. Dommage (Oui, c'est de ma faute, toujours ce problème avec la physionomie  ... sais-tu comment ça se soigne? je désespère un peu).


Verdict : Une belle histoire sur l'homosexualité féminine. Si je n'ai pas été transcendée par les images, je me suis quand même bien laissée prendre par cette histoire touchante.

Note : 8/10 (9 pour l'histoire et 7 pour le dessin)


Bonus 1 : Les billets de celles qui m'ont tenté : Joelle, Lancellau,  LaSardine, MargueriteSandrine, SaraStephieVal,

Bonus 2 : Une planche :


Bonus 3 : D'autres BDs du mercredi chez Mango 

dimanche 18 mars 2012

Pitchounette et les livres : "La merveilleuse histoire de Nils Holgersson" de Catherine Lasa et Carme Sole Vendrell

Editions : Bayard Jeunesse, 2007
32 pages


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Un jour pitchounette faisait un voyage en auto avec son papa. 
Trouvant le temps un peu long, elle demanda à son papa de lui raconter une histoire. 
Un peu pris au dépourvu, son papa commença à lui raconter l'histoire de Nils Holgersson (quelle bonne idée!, j'aime). 
Fort intéressée, pitchounette demanda, par la suite, de souvent lui raconter. 
Maman n'étant pas très douée pour répéter une histoire exactement de la même façon à chaque fois et ne voulant pas être réprimandée par sa petite fille (qui commence à avoir le chic de nous reprendre et nous dire "mais non, ce n'est pas comme ça), elle a décidé d'aller acheter un livre pour la supporter lors de l'histoire du soir.


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :  



Ce que Pitchounette et maman en pensent :
Je ne sais pas si tu regardais ce dessin animé mais moi, je le regardais avec ma maman (ahh tiens, oui, c'était ce dessin animé que l'on regardait ensemble avant de regarder ensemble Princesse Sarah... Doux souvenirs). 

J'adorais cette histoire qui nous faisait voyager. 
Je ne me rendais pas compte, à l'époque que Nils devenait de plus en plus gentil et en regardant avec pitchounette le premier épisode sur Internet, je ne me souvenais plus à quel point Nils était un vilain garçon avant de devenir si petit. 
J'ai vraiment eu du plaisir à redécouvrir Nils via les dessins animés avec pitchounette. Bien plus que dans ce livre...
Le livre, lui, est plutôt bien fait mais les couleurs sont pâlichonnes et les dessins un peu brouillons. Ce sont des peintures en peu "brutes". 
L'histoire, qui ne tient que sur quelques pages est vraiment très raccourcie par rapport à l'histoire originale.
Si dans l'idée, ça explique les grandes lignes de l'histoire de Nils, on passe à côté de tous les voyages et les aventures qu'il a fait. Comme ce livre s'adresse à de jeunes enfants c'est assez normal et cela semble bien convenir à de jeunes enfants. D'ailleurs, pour Alissa, c'est un peu trop long. Je conseillerai ce livre plutôt à partir de 4 ans
Par contre, cette incursion dans le merveilleux voyage de Nils Holgersson me donne envie d'acheter le roman original dont sont issues le dessin animé et cet album en espérant que pitchounette voudra bien le lire quand elle sera en âge de le lire. En effet, écrit dans un but purement éducatif pour permettre aux petits Suédois d'apprendre leur géographie en s'amusant, il reste aussi un merveilleux livre pour la morale.

Verdict :
Un album qui ne m'a vraiment pas convaincu mais qui semble, néanmoins, apporter bien du plaisir à Alissa (surtout que ça étire sa routine du soir puisque ce livre est plus long que ceux que je lui lit habituellemen) 
Elle nous dit "Nils, il est pas gentil, il ne fait que des bêtises mais si il est sage, il va redevenir grand". J'aime !

vendredi 16 mars 2012

"Les soeurs Deblois - Anne" Tome 3 et "Les soeurs Deblois - Le demi-frère" Tome 4(fin) de Louise Tremblay d'Essiambre

Editions : Guy St-Jean, 2005
492 pages

Editions : Guy St-Jean, 2005
474 pages


Pourquoi avoir lu ces livres ?  
Nathalie m'a prêté les 2 derniers tomes de cette série peu de temps après que j'ai eu fini de lire le deuxième tome. (Merci miss, si tu passes/repasses par là)
Généralement, je laisse passer un peu de temps entre chaque tome car je me lasse vite des suites mais cette fois-ci, j'ai eu envie d'enchaîner et de terminer cette série pour passer sereinement à autre chose.


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Tome 3 : Anne
La benjamine des soeurs Deblois est au centre de ce roman, tel un point de convergence vers lequel se dirigent les plus nobles aspirations des membres de la famille. Elle est attachante, vive et audacieuse, cette chère Anne, et ce, malgré l'indifférence et les remarques insidieuses dont l'afflige souvent Blanche, sa mère. Anne tire son réconfort de la musique qui prend une place de plus en plus dominante dans sa vie. Mais combien de temps encore la musique retiendra-t-elle les pièces de son âme écorchée ?
Comment Raymond réussira-t-il à redonner espoir à sa fille ? Croit-il encore à une certaine stabilité dans leur vie ?
Et Charlotte ? Retrouvera-t-elle enfin le Gabriel de ses jeunes années auprès duquel elle rêvait de faire sa vie à travers l'écriture.
Le bonheur sera-t-il enfin accessible à la douce et conciliante Émilie ? Ouvrira-t-elle enfin les yeux sur la gravité des problèmes de Blanche ?
La vie de la famille Deblois continue à travers les joies, les espoirs, les déceptions. 
Une tranche de vie parfois difficile, parfois sereine, parfois heureuse. Une tranche de vie où la jeune Anne apprendra à devenir une femme à son tour.

Tome 4 : Le Demi-Frère
Au moment où nous retrouvons les membres de la famille Deblois, Raymond et Anne tentent tant bien que mal de se remettre des conséquences du retour à Montréal imposé par Blanche.
Anne traversera alors une période critique de sa vie, confrontée à un quotidien chargé d'incertitudes. Pourra-t-elle enfin s'adonner à la musique comme elle en rêve depuis toujours ?
Émilie, quant à elle, n'a pas abandonné le rêve d'avoir des enfants avec Marc. Mais la peur d'être à nouveau blessée continuera-t-elle de guider ses pensées? 
Quant à la longue quête de Charlotte, celle du bonheur pour sa petite Alicia comme pour elle, connaîtra-t-elle enfin son dénouement ? 
À travers toutes ces intrigues, il y aura Jason. Chacune des trois soeurs Deblois apprendra enfin quel lien l'unit véritablement au fils d'Antoinette.
Le demi-frère met un terme à cette histoire familiale apportant enfin une lueur d'espoir à tous et chacun des membres de cette famille. De Blanche à Anne, chacune des femmes de la famille Deblois trouvera les moyens pour enfin réussir à se fabriquer un bonheur à sa mesure.

Ce que j'en ai pensé :
Mes billets sur les livres de Louise Tremblay d'Essiambre se suivent et se ressemblent. J'aime retrouver sa plume légère, sympathique et modeste de cette auteure. On se plait à retrouver les charmants personnages qu'elle a créé. On aime observer cette famille d'années en années. De voir comment elle évolue, et comment évoluent chacun de ses membres. On aime y voir leurs joies (trop peu nombreuses) et leurs peines (trop nombreuses). 
On aime sentir un peu de ce Montréal des années 40-60. On aime aussi traverser l'Océan pour voir un peu de l’Angleterre, la France et le Portugal pendant la guerre et après la guerre.
On aime sentir la passion de la musique, de la peinture et de l'écriture pour chacune de ces soeurs pour qui l'art va les bercer et les rendre heureuses.
Et comme à chaque fois, j'ai eu du mal avec les redondances. Que ce soit en début de tome pour résumer ce qui s'est passé dans les précédents ou que ce soit pour développer l'état d'esprit des personnages.

Verdict :
Lire cette série (et l'avoir fini) après avoir lu le début de "Mémoires d'un quartier" (qui n'en finit plus) c'est faire une sympathique flashback dans la vis de ces 3 soeurs (et de leur demi-frère), c'est creuser un peu plus dans leur vie que l'on connait déjà si on a lu "Mémoires d'un quartier" (parce que Louise Tremblay d'Essiambre en a déjà rappelé les bases dans sa seconde série) mais c'est surtout remplir la ligne de cette histoire que l'on n'a pu comprendre  que par pointillés.
C'était intéressant de mieux comprendre, par exemple, pourquoi Anne et Charlotte détestent leur mère alors qu'Émilie la protège tout le temps. 
Ça situe aussi les personnages secondaires de cette série qui continuent à l'être dans la prochaine série.
Bref, une série légère et sympathique.

Note :  7.5/10

mercredi 14 mars 2012

BD du mercredi : "Le viandier Polpette" de Julien Neel et

Editions : Gallimard, 2011
144 pages




Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'ai découvert Julien Neel avec la série Lou que j'adore. 
Un jour, alors que je me baladais dans ma librairie préférée, j'ai vu cet album exposé fièrement sur une tablette. Je me suis alors rappelée, qu'il y a de ça une éternité, je l'avais repérée chez plusieurs blogueurs (voir billets dans les bonus). Je me suis dit que si ce livre était là, qu'il me regardait et qu'il me disait "je suis là, je suis là", c'était un signe, je DEVAIS l'acheter.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
À l'auberge du Coq Vert, les casseroles fument, les portes claquent et les sentiments contrariés sont légion. Au cœur de cette fresque enlevée : Polpette le cuisinier, Fausto le baron propriétaire, Alméria l'employée volcanique et une tribu de furets vindicatifs... Le jour où Fausto apprend l'arrivée de son père, puissant monarque qu'il n'a pas vu depuis ses 7 ans, c'est le branle-bas de combat dans l'auberge...

Ce que j'en ai pensé :
Et bien, on retrouve le trait de Julien Neel qui me plait vraiment bien. A l'exception des moustaches de Fausto (qui me chicotaient souvent), le reste m'a bien plu (même les traits anguleux et la grosse tête de Polpette, les traits à couper au couteau, l'aspect filiforme du comte Fausto et son mince visage étiré).
J'ai aimé retrouver du Lou dans la chevelure de Alméria.
J'ai trouvé les couleurs splendides, les dessins des paysages et de l'auberge du Coq vert sont somptueux et regorgent de beaux détails.
Le scénario, lui, est un peu léger à mon sens. L'arrivée du père de Fausto et de ses deux cousins bizarres amène un peu d'intrigue à l'histoire mais pas de quoi casser des briques.
J'ai bien aimé la tranquillité de cette auberge de et ses personnages haut en couleurs. 
J'ai aimé, à la fois, le côté garçon manqué d'Alméria et son côté Vamp. 
J'ai aimé le côté bohème de Fausto. 
J'ai aimé la générosité et le charisme de Polpette.
J'ai aimé l'air austère de Byriani, le tuteur de Fausto, dont on sent que la coquille sera facile à fissurer.
J'ai beaucoup aimé la complicité que l'on sent entre les personnages. Y'a qu'à voir comment ils se serrent les coudes et s'animent pour se préparer à l'arrivée tant redouté du père de Fausto. 
Il faut voir aussi comment ils se chamaillent puis se retrouvent avec tendresse.
J'ai ADORÉ les recettes qui apparaissent au détour d'une page dans l'album.
Ça m'a donné envie d'en essayer quelques unes (promis, cher toi, si je m'y essaye un jour, je viendrais t'en donner des nouvelles).

Verdict :
Un premier bon gros tome sympathique qui me donne envie de poursuivre.
Attendons patiemment la suite pour voir comment vont évoluer l'histoire et les personnages.


Note : 7.5/10


Bonus 1 : (Bon, cette exemple de recette est loin d'être le meilleur car ici on ne parle que du choix d'un morceau de viande mais le reste est à tomber parterre et nous fait saliver)