mercredi 31 octobre 2012

BD du mercredi "Lanfeust Odyssée : L'énigme Or-Azur" Tome 1 de Arleston et Tarquin


Éditions : Dupuis, 2009
48 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Je glanais dans ma bibliothèque dans je suis tombée sur cet album. Je me suis rappelée de l'époque for sympathique  où je lisais les "Lanfeust de Troy". J'ai eu envie de voir ce que la suite évoquerait chez moi.






Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Troy, le monde mythique où chacun possède un pouvoir magique différent. Simple forgeron doté de la capacité de faire fondre le métal d'un regard, Lanfeust est devenu le héros qui a sauvé l'univers. Mais à son retour, si moins de deux années se sont écoulées pour lui, c'est presque vingt ans qui sont passés sur Troy.
Accompagné de son fidèle compagnon Hébus le Troll, il va devoir faire face à un monde où il est presque une légende pour les nouvelles générations... et parfois une gêne pour les anciennes.
Un retour mouvementé dans la grande tradition du coktail humour, aventure, dragons et crottes de nez, qui a fait de Lanfeust le héros incontournable de la fantasy moderne !

Ce que j'en ai pensé :

Pour Halloween, j'aurai pu me forcer un peu et te parler une BD d'épouvante mais non ... à la place, un peu de Fantasy ...
Dans cette album, j'aime beaucoup les jeux de lumière et les contrastes de couleurs. Les dessins me plaisent toujours autant (comparativement à quand je lisais la série de Lanfeust de Troy pendant mes études).
Par contre, il faudrait que je relise les premiers albums pour comparer, il me semble qu'il y a moins d'humour dans cet album que ce à quoi je m'étais habituée. Je me souviens avoir souvent le sourire au bord des lèvres (voire même rigoler mais je ne pourrai plus en jurer) il y a quelques années. Là, soit, je suis moins sensible soit l'histoire est effectivement plus sombre. 
Bon, c'est en lisant ce nouveau cycle que je me suis rendue compte que j'en avais sauté un  : "Lanfeust des étoiles" ! Alors certes, il n'est pas super important de l'avoir lu avant car je ne me suis pas sentie si complètement perdue que ça sauf que je ratais certaines références évidentes. Un peu frustrant mais pas désespérant non plus ...
En prenant ce livre à la bibliothèque, je voulais voir si on n'essayait pas un nouveau coup marketing avec une série qui avait eu énormément de succès avec les premières albums... Et, je dois dire qu'après cette lecture, j'ai vraiment le sentiment que l'on poursuis juste pour étirer encore et encore l'histoire. Oui, on y prend encore un peu de plaisir en retrouvant les personnages que l'on aime bien, les quelques bagarres et rebondissements mais l'intérêt est bien plus difficile à maintenir. Une sorte de remplissage... Pire, ce nouveau cycle était censé être un diptyque et au final, il y a déjà 4 tomes de sortis et on annonce 8 tomes au total.  Encore une fois, j'ai l'impression de m'être fait un peu avoir.
Pas grave, je lirai certainement cette semaine le 2ème tome car je l'ai déjà emprunté mais je ne pense pas me ruer tout de suite sur les autres tomes parus...

Verdict :
Une lecture agréable pour les souvenirs qu'elle dégage, les beaux dessins et la chouette ambiance mais qui m'a déçue par son scénario et l'impression de faire des albums pour le côté marketing uniquement.

Note : 6/10

Bonus 1 :


Bonus 2 : les autres BDs du mercredi chez Mango 

lundi 29 octobre 2012

Club de lecture : "Le potentiel érotique de ma femme" de David Foenkinos

Éditions : Folio, 2006
Date première publication : 2004
178 pages


Pourquoi avoir lu ce livre ?
Ce livre, je l'ai lu, il y a quelque temps (quelque part en 2007-2008, je ne me souviens plus trop bien). C'était après en avoir entendu parler sur le blog cinquième de couverture. Mon amie était tellement enjouée par cette lecture qu'elle a réussi à me donner envie de découvrir moi aussi.
Et puis, pour le club de lecture, ce titre a été choisi. Je me suis donc décidée à le relire.


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :  
Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d’escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d’oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s’est marié.
Alors, il s’est mis à collectionner sa femme

Ce que j'en ai pensé :  
J'espère que mon amie Caro[line] ne lira pas ce billet car ça va la rendre malheureuse...
Ma première lecture ne m'avait pas convaincue du tout. Je n'avais pas réussi à trouver sympathique ni les personnages, ni l'histoire, ni le mode de narration.
Je me suis dit, cette fois-ci, que cette lecture serait différente car je l'ai lue dans un autre état d'esprit, à un autre moment et que peut-être je préférerai.
Et bien non ... Cher toi, c'est malheureux à dire mais j'ai presque souffert que de relire ce livre. Je l'ai trouvé toujours aussi insipide et sans intérêt. Ce qu'il y a de bien, c'est que, comme la première fois, il va vite me sortir de la tête. 
Je trouve dommage, dans ce roman, que l'histoire de fond soit si "pauvre". Il n'y a, pour ainsi dire, quasiment pas d'histoire. Je pourrai la résumer en 3 lignes. Comme le faisait si bien remarqué Le Papou, tous les personnages sont des névrosés (mis à part la femme au potentiel érotique...). J'ai envie de rajouter qu'ils sont, pour la plupart très pathétiques. Ça en est presque déprimant.
En fait, ce qui m'a le plus déplu c'est le style d'écriture. J'ai eu beaucoup de mal quand l'auteur essaye d’interpeller le lecteur et mettre les choses/scènes sur la table comme s'il nous prenait par la main, comme si nous n'étions pas capable de suivre le fil de ses pensées où de comprendre où il voulait nous amener. Ça m'énervait au lieu de m'accrocher. C'est comme si David Foenkinos essayait de se mettre le lecteur dans la poche et c'est malheureusement tout le contraire qui s'est passé.
Pour l'histoire, j'ai ensuite lu "Qui se souvient de Foenkinos" que m'avait donné Caro[line]. Sans m'énerver autant que cette première lecture, j'ai eu le même sentiment d'interpellation manquée avec le lecteur. Pire, l'égocentrisme dont on veut rire dans ce livre m'a passablement fatigué aussi.
J'en étais venue à la conclusion que je ne voudrai plus lire Foenkinos.
Sauf que bon, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis...
J'ai vu l'adapatation ciné de "La délicatesse" et peut-être que je lirai le roman.
Lucie, lors de notre rencontre, a réussi, aussi, à me motiver en me disant que les derniers romans étaient mieux travaillés, plus adultes... peut-être y succomberai-je un jour ... à suivre

Verdict :
Un livre qui a reçu autant d'avis positifs que négatifs (2 contre 2) et un avis neutre.
On dit "jamais deux sans trois".... sauf que moi, je fais le serment de ne pas relire pour une troisième fois ce livre. Deux fois, c'est déjà trop (heureusement qu'il se lit vite ;) )
Sans rancune K[ro]...

Note : 4.5/10

Bonus : le billet du Papou qui fait partie du club de lecture 


samedi 27 octobre 2012

"La Voleuse de livres" de Markus Zusak

Éditions : Pocket, 2008
Date de publication originale : 2005
633 pages


Pourquoi avoir lu ce livre?
Ce livre m'a été offert par mon amie Yo pour mon anniversaire. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore sont ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.
Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allelmagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux évènements ? À moins que ce ne soit son secret ... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres ...


Ce que j'en ai pensé :
Le début du livre m'a un peu déstabilisée. J'ai eu de la difficulté à me faire à ce mode de narration que nous propose la narratrice : La Mort. Et puis, petit à petit j'ai aimé la façon de décortiquer les évènements  de se concentrer principalement sur la voleuse de livres (j'aime beaucoup ce surnom de Liesel d'ailleurs). Ce que la  Mort nous raconte est terrible puisqu'elle nous montre la stupidité des hommes pendant la seconde guerre mondiale. On pourrait se dire qu'à force de lire des livres sur cette période historique, je vais finir par me lasser mais non ! J'ai adoré la relation entre Liesel et son père adoptif, Hans. Cet homme est bon, généreux, sensible, et, finalement, tellement intelligent. La relation entre Liesel et sa mère adoptive, Rosa, est ambiguë au départ mais sous sa carapace dure, on trouve une femme bienveillante et aimante. 
J'ai aimé l'histoire entre Liesel et la femme du maire. Cette femme bizarre qui peu à peu se dévoile aussi.
La relation entre Max et Liesel va doucement se tisser et les liens qui vont se former seront très touchants.
Et enfin, quelle belle histoire entre Liesel et Rudy, ce petit garçon qui est amoureux d'elle. Tous les deux, ils ont faire les 400 coups. Grâce à eux, on vit un peu de bonheur et de légèreté en ces temps durs de l'Allemagne nazie.
Même si je déteste, en générale, être spoilée, cette fois-ci, je n'ai pas trop maugréé quand La Mort nous annonce à l'avance ce qu'il va se passer plus tard dans le livre. Cet effet de style qui aurait du m'agacer m'a plutôt plu.
Autre élément qui m'a vraiment séduite : la "copie" des pages de livres peintes en blanc et sur lequel Max va être une charmante histoire. Le rendu est très bon puisque l'on peu lire encore un peu du texte original sous la mince couche de peinture. 

Verdict :
Avec ce livre, je ne suis pas loin du coup de coeur. C'est une lecture qui m'a prise au tripes (en même temps, je ne suis plus vraiment objective lorsqu'il s'agit de seconde guerre mondiale).
Le début est un peu déstabilisant mais ensuite c'est un très beau et touchant récit qui nous est conté.
Ce livre est classé dans la littérature jeunesse mais pour ma part, il peut être lu par bien du monde avec beaucoup d'intérêt.
Une belle découverte. Merci Yo !

Note : 9/10

jeudi 25 octobre 2012

Suggestion de séries télé ou films à regarder ...





Je profite de mes quelques jours de répit/vacances avant que bébé n'arrive.
J'ai commencé à regarder Nip/Tuck, série dont tout le monde me parlait depuis des siècles... 

Mais il va me falloir d'autres suggestions pour les prochaines semaines pour alterner et ne pas avoir trop rapidement une overdose. Cela me servira pour relaxer et pour regarder pendant mes super séances de repassage ou préparation de vêtements de bébé.

Qu'est-ce que tu me suggères, cher toi ? Film ? Série ?

Merci ;)

mardi 23 octobre 2012

"Le jeu de l'ange" de Carlos Ruiz Zafon



Éditions : Robert Laffont, 2009
544 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?

J'avais bien aimé "L'ombre du vent" et je m'étais dit que je lirai un prochain livre de  Carlos Ruiz Zafon car sa plume est plutôt sympathique et permet de passer un bon moment de détente. Ceci dit. je n'étais pas prête à replonger tout de suite. J'ai acheté ce livre dans une librairie d'occasion en attendant que son moment vienne. Vu que cela fait maintenant plus de 6 ans que j'ai lu "L'ombre du vent", je me suis dit qu'en ce début d'automne, c'était un bon timing pour replonger dans la brumeuse Barcelone.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Barcelone, années 1920. Après l'échec de son premier roman, David est contacté par un éditeur parisien, Corelli, pour écrire un texte fondateur, une sorte de nouvelle Bible. Du jour où il accepte le contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David, qui va se lancer dans une enquête sur ce curieux éditeur.

Ce que j'en ai pensé :
Quand un livre nous plait beaucoup, comme cela fut le cas pour "L'ombre du vent", on se rend compte que l'on se souvient de l'ambiance mais aussi des détails très très longtemps. Même s'il s'est passé un long moment avant ma première lecture de  Carlos Ruiz Zafon, je me suis rendue compte en lisant ce deuxième roman, que mes souvenirs de ma première découverte de l'auteur étaient bien vifs. Ainsi, j'ai eu l'impression de replonger dans la même atmosphère, la même Barcelone, la même ambiance. J'ai eu l'impression de voir certains personnages assez semblables. En plus, on y retrouve les mêmes lieux comme le Cimetière des livres oubliés, la librairie Sempere. Alors oui, c'est d'une certaine façon charmant d'y faire référence mais je pense que j'aurai préféré une toute autre histoire.
Le personnage torturé de David Martin ne m'a pas tout à fait convaincu. J'ai trouvé le personnage un peu antipathique. Celui de Cristina m'a parfois agacé. Isabella est adorable et je suis tombée amoureuse du vieux Sempere.
Si j'ai aimé l'histoire d'écrivains, sentir l'amour des livres et de l'écriture, Barcelone et l'époque (1920-1930) je n'ai pas été autant emportée que pour "L'ombre du vent". En fait, lire "L'ombre du vent", c'était une belle découverte mais lire ce second roman, c'est lire, en quelque sorte, une pseudo suite. Il n'y avait plus la découverte de l'écriture, du style et de la magie de Carlos Ruiz Zafon. 
J'ai été aussi déçue que l'on n'exploite pas plus le mandat du livre que doit écrire le protagoniste.
Enfin, les éléments paranormaux du livre ne m'ont pas envoûtés ni convaincus.

Verdict :
Encore un livre qui, par le style d'écriture de  Carlos Ruiz Zafon, se lit merveilleusement vite et bien mais qui ne m'a pas laissé la même empreinte que lors de ma lecture de "L'ombre du vent". 

Note : 7/10

dimanche 21 octobre 2012

Pitchounette et ses livre "Le loup sentimental" de Geoffroy de Pennart



Editions L'Ecole des loisirs, 2004
Date de première publication : 1998
57 pages
(à partir de 5 ans)

Pourquoi avoir lu ce livre ?
J'avoue, c'est craqué. A la librairie, je suis tombée sur ce livre (et 2 autres dont je parlerai probablement un jour) et j'ai voulu les offrir à pitchounette


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture : 
"Lucas le loup a décidé qu'il était temps de quitter la maison familiale et d'aller vivre sa vie. Grand-mère, grand-père, mère, père et frères sont tristes - mais résignés - de le voir partir. Sur le pas de la porte, le père de Lucas (voir "Le loup est revenu !") lui donne une liste de bonnes choses à manger. Hélas pour son ventre, Lucas est bien trop sentimental, et laisse passer une succulente chèvre et ses sept chevreaux, un Petit Chaperon rouge dodu, trois petits cochons grassouillets, et même l'affreux Pierre … Comment faire pour calmer cette faim ???"

Ce que pitchounette et maman en ont pensé :
On adore. On le lit en boucle. Alissa du haut de ses 3 ans et quelques mois adore ce livre et ça la fait rire même si le livre est classé pour les plus de 5 ans. Elle s'amuse de ce petit loup qui est sentimental et qui contrairement aux vraies histoires ne veut pas manger les personnages qu'il rencontre. 
Alissa semble aimer les références aux autres histoires qu'elle connait déjà : La chèvre et les sept chevreaux  le petit chaperon rouge, les 3 petits cochons, le petit poucet (il n'y a que Pierre et le loup qu'elle ne connait pas encore). Elle semble avoir bien compris pourquoi Lucas est sentimental et se refuse à manger les précédents personnages : chacun d'entre eux lui fait penser à un membre de sa famille qu'il vient de quitter.
Le récit sous forme de répétition est toujours un bon point pour les petits enfants et cette fois-ci encore, la technique est efficace.
Les illustrations sont vives (même si c'est dans les tons pastel), agréables à regarder.
Et puis, bon, un loup si gentil, ça change et c'est vraiment bien bien chouette !

Verdict :
Un livre tendre, rigolo, décalé. Ce détournement de contes avec les loups est fort réussi et plaira à bien des enfants. Je le recommande chaudement !
Il parait qu'il y a toute une série d'histoire du même calibre de Geoffroy de Pennart. Il est fort à parier que je vais bien chercher lors de ma prochaine visite en librairie


Bonus : Une image :