lundi 28 février 2011

Rencontre de bloggueurs à Montréal en avril?

Bonjour cher toi,

Es-tu dans la région de Montréal ou pas trop loin?
As-tu envie de te joindre à quelques bloggueurs et bloggueuses de la région?
Je pensais organiser une petite rencontre pour nous retrouver et jaser un peu autour d'un thé / café / chocolat chaud / gâteau / muffin / beigne / gauffre / crêpe / etc (rayes les mentions inutiles).
Je me disais que quelque part au mois d'avril ça pourrait être chouette (pour célébrer le retour proche des chaleurs)?
Qu'en penses-tu?
Quelles sont tes disponibilités? (On essaiera de voir quel jour arrange le maximum de personnes)

A très bientôt !

Peut-être pourrais-tu diffuser à tes ami(e)s qui ne liraient pas ce blog pour les inviter...



dimanche 27 février 2011

"La route d'Altamont" de Gabrielle Roy


Editions : Boréal, Compact, 2006
Date de parution : 1966
156 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Encore ma copine Yo qui me l'a acheté à son travail. Et hop, un autre livre pour "Février au Québec". A croire que je me réservais tous ces livres pour les lire pour ce "challenge".


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Quatre récits composent la trame de ce roman où Gabrielle Roy poursuit - en l'approfondissant - l'exploration de sa propre condition de femme et d'écrivain qu'elle avait entreprise dans Rue Deschambault. Christine, cette fois, découvre les grands mystères de l'existence et de la création : le passage et l'éternité du temps, la suite des générations et des âges de la vie, les risques de l'errance, la dure nécessité de rompre si l'on veut accomplir son destin. Exaltantes ou déchirantes, ces découvertes se font pourtant à travers les expériences les plus familières, comme une randonnée en voiture à travers les plaines de Manitoba.

Ce que j'en ai pensé :
Ceci est le premier livre que je lis de la très célèbre Gabrielle Roy et j'ai adoré sa plume ! Je suis tombée sous le charme de son écriture. Ces qautres petits récits ont réussi à tous me toucher à des degrés différents et pour des raisons différentes.
Ma grand-mère toute puissante
Comment ne pas aimer cette histoire de cette petite fille qui se retrouve en vacances chez sa grand-mère dont elle ne se sent pas proche et qui est persuadée qu'elle va vivre un cauchemar et s'ennuyer. Quelle surprise pour cette petite fille de découvrir les ressources, le savoir-faire et l'imagination insoupçonnées de sa grand-mère. J'ai aimé voir évoluer les sentiments et le respect de cette petite fille pour cette vieille dame

Le vieillard et l'enfant
Après sa grand-mère, la petite Christine va s'attacher à un vieil homme. Ce même vieux personnage qui va lui permettre de découvrir le magnifique et infini lac du Manitoba! J'ai aimé la description de la communion avec la nature, de ce qu'elle procure comme joie juste en la contemplant. J'ai surtout aimé la connivence entre ces deux personnages que l'âge et les pensées opposent.  

Le déménagement
Dans ce récit, j'ai aimé l'image que l'on se fait que ce que l'on ne connait pas mais qui nous attire quand même irrémédiablement. Là, il est question de voyages, d'envie de découvertes et d'évasion. J'ai aimé cette anticipation des choses et la constatation que l'herbe du voisin n'est pas forcément plus verte que la sienne

La route d'Altamont
Quelle belle boucle bouclée. Cette belle relation mère-fille qui fait penser un peu aux sentiments qu'on eu Christine envers sa grand-mère qu'elle commençait à peine à découvrir et à comprendre. J'ai été touchée par la notion d'émigration, la distance avec la famille, la difficulté de laisser sa famille derrière soi mais je décider de partir quand même pour aller de l'avant. Y'a un peu de moi là-dedans. Ça m'a pris au trippes.
Et puis, comme pour les autres récits, j'ai aimé cet émerveillement que nous procure la nature. Toutes ces belles surprises et émotions que peuvent nous apporter différents paysages.

Après la campagne québécoise, j'ai plongé avec délice dans cette campagne du Manitoba et, comme à chaque fois que quelque description me plait, j'ai envie d'aller voir ces prairies de mes propres yeux !

Verdict :
Premier mais certainement pas le dernier livre de Gabrielle Roy que je vais lire !
Je te le conseille vivement cher toi, ce sont 4 vraiment beaux récits, très touchants et qui feront, peut-être, résonner quelque chose chez toi (je te le souhaite).

Note : 9/10

vendredi 25 février 2011

"Le poids des secrets - Tsubame" Tome 3 d'Aki Shimazaki


Editions : Babel, 2005
Date de parution : 1999
115 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Je suis tombée en amour avec cette série. J'ai adoré le premier tome, j'ai eu un coup de foudre avec le second : il me fallait la suite très rapidement mais j'ai attendu la lecture commune avec Sarah.

En plus, je considère que:
  • c'est une lecture québécoise pour "Février au Québec" puisque, je me répète mais, Madame Shimazaki écrit en français et vit à Montréal 
  • c'est une lecture japonaise car l'histoire se passe au Japon et qu'Aki Shimazaki est japonaise d'origine


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Lors du tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts, la Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa. A la fin de sa vie, alors qu'elle est veuve, mère d'un chimiste et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé: le prêtre catholique qui l'avait recueillie dans son église lors du tremblement de terre, surnommé monsieur Tsubame, était-il l'instrument du destin qui a permis à cette hirondelle de s'élancer hors du nid? 


Ce que j'en ai pensé :
Comme je ne lis jamais les quatrième de couverture et que je lisais en diagonale tous les billets qui parlaient de ce tome (pour ne pas être spoilée), je ne savais pas qui serait le narrateur de ce tome et même si je l'avais lu, je n'aurai pas su, au départ de qui il s'agissait car on parle ici de changement d'identité qui brouille un peu les pistes.
J'ai aimé en savoir plus sur cette femme mais surtout sur son histoire, son enfance et les épreuves qu'elle a du subir.
J'ai aimé la façon dont Aki Shimazaki pose les morceaux du tableau de ce secret de famille pour en faire un ensemble fort et attachant. 
J'ai aimé voir cette sorte de recommencement dans l'histoire de sa vie mais aussi de celle de sa mère. On ne peut que s'attacher et avoir de l'empathie pour cette femme qui a du souffrir toute sa vie... On ne peut qu'être curieux de découvrir tous ses secrets. J'ai jubilé à chaque découverte. J'ai été touchée lorsque certains secrets ont été révélés sur le tard.
J'ai aimé en apprendre plus sur l'histoire du Japon, sur le racisme entre les peuples, l'intolérance face aux Coréens, la place des mères célibataires ...
J'aime toujours autant l'écriture minimaliste de Shimazaki qui rend le récit encore plus poignant tant le contraste est visible entre la légèreté de l'écriture et la lourdeur de cette histoire familiale.

Verdict :
Série très "addictive". A l'heure où j'écris ce billet, j'ai déjà englouti les 2 derniers tomes avec pure délice (billets à paraître) car, cette fois, je les avais tous à la maison et que je n'ai pas voulu interrompre ma lecture pour continuer à découvrir des bribes de ces secrets de famille.

Note : 9.5/10

Bonus : As-tu déjà été voir ce que Sarah en pense? (Je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'elle a adoré)

mercredi 23 février 2011

BD du mercredi : "Ma voisine en maillot" de Jimmy Beaulieu


Editions : Les 400 coups, 2006
60 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Parce que je cherchais un album québécois pour  et pour "Février au Québec" lancé par Jules. Parce que j'ai regardé ce qui avait à la biblio et parce que j'ai aimé le titre et la couverture du livre.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :Pendant une importante panne d'électricité, en plein coeur de l'été, deux jeunes citadins, voisins qui s'ignorent habituellement, vont enfin prendre le temps de se parler et de passer un moment ensemble. Cette microscopique histoire sert de fil d'Ariane à une mosaïque d'ambiances qui se veulent le reflet d'un certain art de vivre.
Ou comment échapper au vampirisme du travail et du divertissement. Un éloge de la lenteur.

Ce que j'en ai pensé:
J'ai eu du mal à entrer dans cette BD. Je l'ai ouverte plusieurs fois, ai commencé à lire les 3 premières pages puis je le refermais. Et puis, le dernier jour où je l'avais à la maison avant de le rendre à la bibliothèque, je m'y suis plongée pour ne pas rendre ce livre sans l'avoir lu (Ô sacrilège ... je suis incapable, ou presque, d'emprunter un livre à la bibliothèque sans le lire ou au moins fortement essayer. Il me semble que ça ressemble à un crime quand tu fais ça. Genre, tu monopolises le livre pendant 3 semaines alors que plein (?) de monde attendait que tu le ramènes pour l'emprunter à son tour et au final, tu l'a juste kidnappé dans même en profiter !).
Donc, par principe, je me suis forcée et finalement ce n'a pas été si difficile que ça. Au bout de quelques pages, j'ai plus ou moins réussi à suivre l'histoire mais celle-ci a vraiment eu du mal à m'intéresser.
J'ai trouvé que c'était un peu pèle-mêle, décousu. Des personnages sont présentés sans que j'en comprenne l'intérêt. Seules situations ont réussi à me faire légèrement sourire. 
J'ai aimé la simplicité des dessins, le crayonnée, le dessin en noir et blanc et surtout les images de la ville de Montréal. Par contre, je n'ai pas aimé les images des personnes nues que je trouve mal rendues.

Verdict :
Je suis clairement déçue mais ce n'est pas grave, ça arrive ...

Note : 5/10

Bonus 1 :


Bonus 2 : Mango liste les autres BDs du mercredi

lundi 21 février 2011

Un an !


J'ai vu que c'était une habitude, sur les blogs, de souhaiter un joyeux anniversaire à son blog (autrement dit, de souligner les bloganniversaire).

Alors, mon petit blog, c'est à toi que je parle aujourd'hui (et cher toi qui me lis, ne sois pas jaloux, c'est tellement rare que je ne te parle pas directement!) pour te souhaiter une nouvelle année riche en découvertes, en belles lectures, en chouettes rencontres et belles visites virtuelles.

En t'ouvrant, je ne savais pas si j'allais être capable de te maintenir en vie et d'être suffisament disciplinée pour  t'alimenter régulièrement mais je suis plutôt fière de moi : j'ai réussi à écrire 235 billets quand même (Ok, plusieurs parlent de la pluie et du beau temps), de recevoir plus de 2500 commentaires (Ok, presque la moitié sont de moi pour répondre à mes gentils visiteurs) et surtout de tisser des liens un peu plus serrés avec certaines bloggueurs et bloggueuses.

Merci donc mon petit blog et j'espère pouvoir te souhaiter plein d'autres anniversaires !
(et merci à celles et ceux qui m'ont poussée dans cette aventure !)

samedi 19 février 2011

"Mémoires d'un quartier- Bernadette" Tome 4 de Louise Tremblay d'Essiambre

Editions : Guy St-Jean, 2009
328 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?
Suite logique après le premier, deuxième et troisième tome (et encore au moins 3 tomes déjà parus et 2 autres en prévision de parution)


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :

A l'aube de ses trente-six ans, Bernadette Lacaille réalise soudainement que toute seule, elle ne vaut pas grand-chose. Elle habite la maison de sa belle-mère, Évangéline, elle cuisine dans ses casseroles, se sert de ses torchons pour faire le ménage. Elle ne possède rien. Cette prise de conscience, cette sensation de fragilité et de médiocrité lui laisse tout à coup un goût amer dans la bouche.
Si elle travaillait, si Bernadette avait de l'argent, elle pourrait intervenir dans les projets de ses enfants; Laura et ses études universitaires, Antoine et sa mystérieuse activité du mardi et jeudi. Avec l'entrée à l'école de Charles, le petit dernier, elle a de plus en plus de temps livre et la vie serait tellement plus simple, plus belle si elle avait un peu d'argent à elle.
Mais comment y arriver sans que Marcel ne s'offusque? Quatrième épisode des Mémoires d'un quartier, Bernadette explore les prémices de la libération et l'émancipation des femmes. Personnages plus grands que nature, les Lacaille et ceux qu'ils aiment sont maintenant en plein coeur d'une petite révolution tranquille, comme le Québec du début des années 1960...


Ce que j'en ai pensé:

Non pas que je n'aime pas Bernadette mais je suis un peu moins attachée à elle que d'autres personnages. Le titre me tentait moyen. Et ma lecture a ressemblé à l'appréhension que j'avais : j'ai aimé mais sans plus. C'est toujours très plaisant de retrouver cette famille (d'autant plus que la lecture précédente n'a pas du tout su me toucher...) et leurs amis. J'ai aimé la nouvelle aventure d'Évangéline, j'ai même eu peur pour elle.
J'aime voir grandir Laura, Antoine et Charles. 
J'ai été ravie de voir que Bernadette bouge un peu dans ce tome et commence à prendre les choses en main. Je trouvais ce personnage un peu mou, très soumis et sans grande personnalité. Certes c'est une femme avec un énorme coeur mais elle me laissait assez indifférente. Dans ce tome, Louise Tremblay-D'Essiambre a réussi à la changer un peu dans le bon sens du terme et cela m'a bien plu.
J'ai aimé l'initiative d'Antoine aussi pour devenir plus fort et j'ai aimé le courage de Laura de se donner les outils pour réussir dans la vie.
J'ai même réussi à avoir un peu de compassion pour Marcel, cet homme bourru désillusionné, méchant, bougon et on peut le dire : chiant ! On ne peut pas lui pardonner sa méchanceté et son comportement mais quelque part, on apprend à le comprendre un peu et on le sent dans un cercle vicieux : plus il se fâche, moins on lui en dit et moins on lui en dit, plus il se fâche. On en appendra probablement plus sur son compte bientôt 

Verdict :
Un peu en deçà des 2 derniers tomes mais encore une agréable lecture.

Note : 7.5/10


jeudi 17 février 2011

"Du mercure sous la langue" de Sylvain Trudel


Editions : Les allusifs, 2001
132 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Ma copine Yo me l'a acheté dans une grande vente dans la librairie de son travail.


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
De quoi s'agit-il ? Peut-être du texte le plus impitoyable jamais écrit par Sylvain Trudel.Du mercure sous la langue raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. Lucide jusqu'à la douleur, cruel comme on peut l'être au seuil de la mort, Frédéric repoussera la vie et ses mièvreries jusqu'à son dernier souffle, à peine consolé par cette parole de Marilou, son amie d'infortune : « L'idée qu'il n'y a peut-être rien après la mort est la seule qui pour moi ressemble à un espoir. » Du mercure sous la langue apparaît donc comme le chant brutal d'un esprit farouche, isolé mais libre de toute attache, qui profère à la ronde ses dures vérités, quitte à écorcher les fragiles oreilles du monde.

Ce que j'en ai pensé :
Ceci est un abandon ! Après 41 pages.
J'ai pris ce livre en m'imaginant que le sujet serait grave (je te rappelle que je ne lis pas les 4ème de couverture et je n'avais jamais entendu parler de ce livre mais le titre était assez évocateur). J'ai commencé à le lire un lundi matin en allant au travail et j'ai peiné dès le début. Au bout de 15 pages, je pensais abandonner et puis je me suis dit que je donnerai une dernière chance à ce livre sur le chemin du retour. A la fin de mon voyage en train, j'ai fermé le livre à la page 41 avec la ferme intention de ne pas le rouvrir ... en tous les cas pas avant longtemps.
En fait, il y a certains livres pour lesquels on sait que l'heure n'était pas pertinemment choisie pour pour savourer "comme il faut" et d'autres, comme celui-ci où l'on se demande s'il y a vraiment un moment approprié...

Verdict :
Je suis complètement passée à côté... mais peut-être que toi tu aimeras puisque ce roman a été traduit en allemand, c'est dire son succès !

Note : Non applicable

mercredi 16 février 2011

BD du mercredi : "Mon petit nombril" de Pascal Colpron

Editions : La Pastèque, 2009
86 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
Parce que c'est la : 
Parce que nous sommes en février et que je continue le challenge "Février au Québec".
Parce que je suis le blog de Pascal Colpron depuis un certain moment maintenant et que j'aime beaucoup ( Mon petit nombril)


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :

Difficile de résister au talent de cet illustrateur qui, en quelques coups de crayon, parvient à résumer de brillante façon les paradoxes et les subtilités de la vie !

Mon petit nombril fut avant tout le contenu d'un blog dessiné quotidiennement par l'auteur.

Le livre rassemble les meilleures planches du Web ainsi que des inédits pour former un ouvrage original qui vous enchantera à coup sûr!


Ce que j'en ai pensé :
J'ai passé un excellent moment à découvrir et redécouvrir des planches de Pascal Colpron. J'ai été ravie d'en découvrir plus que de relire celle que je connaissais déjà via la blog. En fait, je me suis rendue compte que ça ne faisait peut-être pas aussi longtemps que je le croyais que je suivais son blog.
J'aime lorsqu'il parle du quotidien de sa famille avec son chat, sa femme et sa petite fille. 
J'ai aimé voir aussi la belle évolution du coup de crayon. C'est flagrant entre la première et la dernière page mais on voit bien l'évolution au fur et à mesure. Le trait est plus précis, les détails sont plus raffinés, les personnages sont plus attrayant.

Verdict :
Un bon gros album fort sympathique que je te recommande, cher toi, car un papa qui parle de sa petite fille c'est toujours, quelque part, très attendrissant !

Note : 8/10


Bonus 1 : Joelle en parlait ici

Bonus 2 : Mango nous liste d'autres BDs du mercredi

Bonus 3 : Une planche



mardi 15 février 2011

"Mémoires d'un quartier- Évangeline" Tome 3 de Louise Tremblay d'Essiambre


Editions : Guy St-Jean, 2008
320 pages

Pourquoi avoir lu ce livre?
J'ai lu le premier et le deuxième tome et je me suis attachée au personnages et à cette histoire familiale du Québec du début des années 60.
Ceci dit, avant de me lancer dans ce 3ème tome, j'ai eu une surprise de taille. Je pensais que la série se terminait au bout de 7 tomes et mon amie et ex-collègue qui me prête cette série m'a annoncé qu'il y avait déjà 2 autres tomes de prévus et qu'elle ne sait pas quand cela se terminerait. Tu le sais peut-être déjà mais je ne suis pas fan des longues séries quand on allonge un peu trop la sauce alors nous allons voir s'il ne va pas arriver le moment où je me tanne.

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Après les secrets et les tourments de Laura et d'Antoine, c'est Évangéline, leur grand-maman, qui prend place au centre de cette suite attendue de la vie d'une famille attachante.
Évangéline Lacaille a la réputation d'être une femme plutôt distante, froide et intransigeante. A la mort de son mari, il y a plusieurs années, elle a appris à serrer les dents pour traverser la vie, veuve avec deux jeunes enfants. Puis les garçons ont grandi et avec le temps, Évangéline s'est forgé une carapace solide, son caractère devenant exécrable. C'est sa voisine, Anne Deblois, avec son piano et sa musique, qui réussit sans le savoir à percer la cuirasse d'Évangéline jusqu'à atteindre son cour de grand-mère: Antoine semble si malheureux.
Par cette brèche ouverte par la jeune pianiste, Évangéline découvre des sentiments et des secrets depuis longtemps refoulés en elle. Entre les ruminations intérieures de Bernadette qui s'inquiète pour ses enfants, les préoccupations d'Anne Deblois pour le petit Antoine et Cécile Veilleux qui cherche désespérément à revoir Laura, le tempérament bouillant de la vieille dame se transforme en détermination farouche à protéger et rendre heureux les siens. 

Ce que j'en ai pensé:
J'avais hâte de lire ce tome puisque le titre a le prénom d'un de mes personnages préférés dans cette famille. La vieille grand-môman qui sous ses apparences de vieille bonne femme méchante est une femme très sensible. Par contre, j'avais peur que le livre ne parle finalement pas tant que ça d'elle puisque j'avais été un peu déçue que le second tome ne parle pas plus d'Antoine ! Finalement, j'en ai eu pour mon compte. Les passages qui gravitent autour d'Évangéline sont très bons et on commence à en savoir un peu plus sur son passé (celui dont elle ne parle jamais : sa famille et sa guerre avec les Gariépy). 



J'ai aimé sa relation avec Antoine et j'ai aimé ce qu'Évangéline lui a apporté. Même si elles semblent n'être que des personnages secondaires et même si je n'ai pas lu les séries précédentes qui les placent en personnages principaux ("Les soeurs Deblois" et Les années du silence"). Ainsi j'ai aimé voir la relation entre Anne, Charlotte et Émilie. J'ai aimé la rencontre d'Évangéline avec Blanche, la mère de ces soeurs. Et il me tarde de lire la série de "Les soeurs Deblois" pour revenir sur leur passé. 
J'ai aimé aussi le chapitre sur Cécile et son attachement à Laura.

J'aime aussi les débuts de chapitres avec quelques couplets de chansons populaires de l'époque. Certaines me sonnent des cloches car je les ai déjà entendues. D'autres ne me disent rien; souvent je ne connais que l’interprète.


J'aime aussi les couvertures de chacun des tomes qui ont été peintes par l'auteur elle-même. 
J'aime particulièrement cette couverture avec l'image de la grand-moman et de son petit Antoine.

Verdict :
Encore un tome qui se lit en un rien de temps. Pour ma part, la lecture s'est faite en quelques heures un certain samedi après-midi pendant que pitchounette était malade et se "lovait" contre maman.

Note : 8.5/10

dimanche 13 février 2011

"Le Survenant" de Germaine Guèvremont

Editions : Fides, 1974
220 pages 

Note : cette couverture n'est absolument pas celle du livre que j'ai lu mais mon livre datant de Mathusalèm. je ne trouve pas sa pochette sur Internet et comme je suis une fille TRÈS fainéante (autre défaut que j'assume parfaitement), je n'ai pas eu envie de prendre en photo mon livre, de le télécharger et de le publier dans ce billet (mais comme tu es toujours si conciliant(e) avec moi, je sais que tu ne m'en tiendras rigueur et c'est pour ça que je t'aime bien, toi !

Pourquoi avoir lu ce livre?
Parce que j'avais vu le film et l'avais aimé. Parce que je suis tombée sur ce livre lors d'une vente de charité

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Y'en a pas sur mon livre mais voici un résumé :
Le célèbre roman de Germaine Guèvremont raconte l’arrivée d’un étranger, un soir d’automne, dans une famille du Chenal du Moine, près de Sorel. Le passage du Survenant transforme complètement la vie de cette petite communauté jusque-là fermée au monde. L’habile inconnu conquiert rapidement l’admiration du père Didace, qui l’aimerait bien comme fils, d’autant qu’Amable, son unique enfant, est malhabile, insignifiant et paresseux. Angélina, la fille du voisin, qui n’a jamais eu de succès auprès des hommes, s’épanouit au contact de l’étranger. Celui-ci repart comme il est venu, non sans avoir suscité de grandes rivalités dans son entourage. On parle dès lors de l’avant et de l’après Survenant.

Roman régionaliste, Le Survenant est d’abord et avant tout un grand roman d’amour et de liberté. En 2005, l’œuvre est adaptée pour le cinéma, sur un scénario de Diane Cailhier et dans une réalisation d’Érik Canuel, avec Jean-Nicolas Verreault dans le rôle titre.


Ce que j'en ai pensé :
Si je n'aime pas voir l'adaptation d'un livre après l'avoir lu car je suis presque toujours déçue (parce que les acteurs choisis ne correspondent pas à l'imaginaire que je m'étais fait ou parce que l'histoire n'est pas intègre ou parce que les décors ne correspondent pas ... etc), ce n'est pas mieux finalement de lire un livre après avoir vu le film car il est impossible de se défaire de l'image des acteurs. Ainsi donc, pendant toute ma lecture, j'ai vu dans ma tête Jean-Nicolas Verreault dans le rôle du Survenant. J'ai vu Catherine Trudeau dans le rôle d'Aphonsine, Anick Lemay pour représenter Angelina... etc
C'est assez pénible car, veut veut pas, toute ma lecture s'est faite en souvenir du film. Ce n'est pas désagréable en soi car j'ai bien aimé le film mais c'est somme toute un peu dérangeant.
Comme je connaissais l'histoire, je n'ai pas eu de surprises et j'ai apprécié la lire.
J'ai, à la fois, beaucoup aimé l'écriture de Germaine Guèvremont parce que je la trouve très poétique lorsqu'elle décrit des moments de la journée, des effets de lumières, quand elle décrit la nature, la campagne mais je me suis trouvée inculte bien des fois devant l'abondance de mots que je ne connaissais pas. Après quelques recherches, certains semblent être purement québécois, d'autres sont du vieux français et d'autre ... et bien, je ne sais pas car je n'ai pas pris le temps de tous les chercher (puisque je lis dans la train en général et que je ne me balade pas avec mon dictionnaire et qu'il faudrait peut-être que je charge un dictionnaire numérique sur mon Ipod Touch (Note à moi même : essayer de penser à installer un dico rapidement)).
J'ai beaucoup aimé lire sur la vie des cultivateurs dans le coin de Sorel. J'ai aimé "sentir la campagne québécoise". J'ai aimé le fort patois québécois (Que je présume être plus des campagnes que de la ville) même si je suis passée à côté de moult expressions ! (cf paragraphe précédent).
J'ai aimé le lire à cette période de l'année puisque l'histoire s'étire sur une année à partir du mois d'octobre mais il me semble qu'il y a une accentuation sur l'hiver.

Verdict :
Un livre fort sympathique qui n'a certainement volé sa popularité mais qui, je pense, n'est pas facile à lire pour une personne qui n'a jamais entendu parler québécois... et même comme ça ...

Note : 7.5/10