Edition : Pocket, 2008
Date de publication : 2009
527 pages
Pourquoi avoir lu ce livre :
C'est un livre que j'ai acheté à la grande vente de Soldes des bibliothèques de Montréal. La couverture m'avait plu, le titre aussi (à cause de la référence à Psycho) et j'aime lire des thrillers de temps en temps, surtout quand je suis clouée au lit en congé maladie.
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Dans un motel, une jeune femme se délasse sous la douche.
Emergeant de la vapeur, une main écarte le rideau en plastique. Une autre brandit un couteau de boucher. L'inconnue hurle d'effroi. Insensible, l'assassin abat encore et encore le bras. Bientôt une spirale sanglante se forme autour de la bonde... Cette scène de Psychose d'Alfred Hitchcock, l'inspecteur Byrne et sa coéquipière Jessica Balzano la croyaient réservée au panthéon du cinéma. Mais voilà qu'un détraqué l'a reproduite.
Et filmée. Pour de vrai. Et s'ils ne l'arrêtent pas très vite, le tueur cinéphile risque de transformer Philadelphie en Hollywood macabre car pendant que les pistes se multiplient, la caméra continue de tourner...
Ce que j'en ai pensé :
Je me suis plongée doucement dans ce thriller et petit à petit, je n'ai pas voulu le lâcher parce que je voulais trouver le tueur. Pourtant, je n'ai pas été transcendée par l'histoire. J'ai aimé mais sans plus.
J'ai aimé l'un des personnages principal : Jessica Balzano. J'ai aimé cette femme boxeuse mais sexy et intelligente.
J'ai aimé que les narrateurs changent de chapitre en chapitre.
J'ai aimé soupçonner tout le monde. J'ai aimé me tromper jusqu'à la presque fin.
J'ai aimé le désarroi de l'inspecteur Byrne.
J'ai aimé deviner à l'avance qui serait la dernière victime (ça ne m'arrive jamais).
J'ai aimé la variété des personnages secondaires.
J'ai aimé les références cinématographiques.
J'ai aimé les rues de Philadelphie.
Mais je n'ai pas aimé avoir l'impression que les inspecteurs se faisaient vraiment mener par le bout du nez. Il assistaient aux évènements sans en avoir vraiment le contrôle. Mis à part 2-3 bonnes idées et pro-activité, je les sentais un peu trop spectateurs.
Verdict :
Un petit thriller qui se lit bien mais qui ne m'a pas passionné.
Je lirai d'autres Montanari car on passe quand même du bon temps avec lui sans que ce soit ma priorité.
Note : 7/10.
Le titre, la femme sous la douche, ça lorgne vraiment du côté de Hitchcock... mais ne me donne pas envie.
RépondreSupprimer@YS : Oui, le crime qui est commis est inspiré de Hitchock mais c'est, finalement, bien moins poignant qu'un de ses films :)
RépondreSupprimerTu as bien raison, ce livre n'est pas suffisamment transcendant pour s'arrêter dessus sauf si on n'a rien d'autre autour et alors, on passe quand même du bon temps.
tout ça me fait penser au fait que, il y a une petite dizaine d'années, je n'aimais pas les polars parce que je n'aimais pas lire juste pour savoir qui était le tuer. J'avais besoin d'autre chose.
RépondreSupprimerJe ne savais pas encore qu'il y avait tout un tas de polar, de thriller, de romans noirs etc. qui me tendaient les bras ! (à l'époque je n'avais lu que mary higgins clark et harlan coben...)
Tu as trop aimé pour que je ne le note pas.
RépondreSupprimerLe Papou
Je te conseille "7" et "Cérémonie" du même auteur. J'avais beaucoup aimé. Des bises de l'autre bout du monde ;)
RépondreSupprimer@Emeraude : je m'ouvre, moi aussi, depuis peu à divers auteurs de polars et j'y prends beaucoup de plaisir
RépondreSupprimer@Le papou : tu as vu que j'ai émis quelque réserves quand même :)
Si tu veux, je te l'apporte pour la rencontre du club de lecture
@Stephie : Ohh, et bien, je note, je note. Merci pour les suggestions. Gros bisous aussi :)
J'ai plusieurs titres de cet auteur dans ma PAL mais comme ils sont en anglais, je ne sais pas si ce titre-là en fait partie ! Vu le sujet, je dirais qu'il y a de fortes chances que ce soit le cas ;)
RépondreSupprimer@Joelle : Tiens, oui, la prochaine fois que je lira cet auteur, ça serait bien que ce soit en anglais
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