Attention COUP DE COEUR !!!
Édition : de L'olivier, 2009
296 pages
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Il y a quelques mois, à la sortie de ce livre, on voyait fleurir un peu partout dans la blogosphère des critiques assez élogieuses de ce livre (je ne me souviens pas en avoir vu une de mitigée ou de négative). J'avais noté ce titre et puis la poussière est retombée ...
Mais v'là t-y pas qu'il y a quelques semaines, j'ai retrouvé Vanessa qui était de passage à Montréal pour des vacances ... et de quoi m'a t-elle parlé? (Tu les vois mes gros sabots?) Elle me disait qu'elle ne lisait pas beaucoup mais qu'elle avait lu récemment "Ce que je sais de Vera Candida" et qu'elle avait adoré. Forcément, ça m'a donné envie de m'y mettre pour de bon ! Ni une ni deux, je l'ai réservé à la bibliothèque. Il a fallu que je sois patiente ... ce livre étant pas mal en demande, il s'est passé de longues semaines avant que je le reçoive !
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles ses nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste, à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles ses nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste, à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour en somme, déplacée dans l'univers du conte tropical où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers.
Ce que j'en ai pensé :
L'attente valait vraiment le coup ! J'ai tout simplement dévoré ce livre. Même si pour ce faire, il a fallu que je me couche 2 soirs bien plus tard que me dictait la raison (car oui, figure toi que pitchounette s'en fiche un peu que maman se couche tard, telle un réveil-matin, elle se lèvera toujours entre 6h30 et 7h).
L'attente valait vraiment le coup ! J'ai tout simplement dévoré ce livre. Même si pour ce faire, il a fallu que je me couche 2 soirs bien plus tard que me dictait la raison (car oui, figure toi que pitchounette s'en fiche un peu que maman se couche tard, telle un réveil-matin, elle se lèvera toujours entre 6h30 et 7h).
Je vais jouer ma pointilleuse, encore (tu finis par être habitué(e), n'est-ce pas?) mais quand j'ai lu la quatrième de couverture à la fin de ma lecture, ils parlent de 3 femmes. Si on veut être juste, il y en a 4 et si vous veux être vraiment rigide (ça m'arrive rarement, rassure toi), on parle essentiellement de 2 personnages : Rose Bustamente et Vera Candida, sa petite fille. Violette (la maman de Vera Candida et la fille de Rose) et Monica (fille de Vera Candida) sont clairement des personnages secondaires et l'on ne peut pas dire que l'on s'y attarde vraiment .... Mais bon, ok, j'arrête de critiquer la quatrième de couverture ...
Donc, si l'on revient à mes impressions de lecture :
C'était ma première rencontre avec Véronique Ovaldé mais quelle rencontre ! J'ai vraiment adoré son écriture. C'était drôle de voir ce mélange de petites phrases et d'autres interminables. Dans celles qui étaient plus longues, se mêlaient parenthèses et dialogues. J'ai aimé cet emboitement des dialogues que seule une majuscule prévient le lecteur du commencement. Ce qui aurait pu être difficile à lire s'est avéré être un effet de style qui m'a plu et qui m'a emporté dans un récit qui coule tout simplement, avec beauté.
J'ai aussi aimé la façon dont le temps était manié. Il y a des retours dans le passé qui peuvent varier de plusieurs années à juste quelques minutes. J'ai, justement, aimé quand ces flashbacks permettaient au lecteur de voir une scène vécue du point de vue de deux personnages.
J'ai aimé lire ces destins de femmes qui, quelque part, se répète. Je me suis attaché inconditionnellement à elles.
J'ai aimé la force de caractère de Rose et de Vera Candida. Leur combativité pour se débrouiller seules, sans homme et pour Vera Candida de se battre pour la justice des femmes.
J'ai aimé les sentiments d'amour, de compassion, de haine, de filiation, de culpabilité, de regrets qui y étaient décrits.
J'ai aimé 2-3 petits chapitres hyper courts venus de nulle part avec une petite pensée anodine mais une sensation de décalage avec le récit bien agréable.
Et enfin, j'ai aimé cette ambiance exotique sur une île que l'on imagine bien tropicale et qui sent bon l'océan.
Verdict:
Merci Vanessa pour cette découverte. Tu as beau ne pas être "une grande lectrice", je trouve que tu as très bon goût ! Je noterai avec attention tes prochaines suggestions :)
Merci Vanessa pour cette découverte. Tu as beau ne pas être "une grande lectrice", je trouve que tu as très bon goût ! Je noterai avec attention tes prochaines suggestions :)
Ceci était un très bon roman !
Premier RDV avec Véronique Ovaldé réussi ... Je vais planifier une prochaine rencontre prochainement !
Note : 9.5/10