Editions : Babel, 2008
Première parution : 2003
125 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
Suite logique de ce coup de coeur. Quatrième tome à lire absolument après le premier, le deuxième et le troisième !
Et je continue ainsi dans le double défi :
- "
Décembre, Février,Mars au Québec" - Challenge "In the mood for Japan"
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu'il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu'il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l'épouse contre l'avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents.
Ce que j'en ai pensé :
J'ai été agréablement surprise que le narrateur de cet opus soit Kenji, le père adoptif de Yukio. Il me semblait qu'il avait une place si peu importante dans les précédents tomes. Quel tour de force que de le mettre au premier plan. Son histoire dévoile, elle aussi, de terribles secrets de famille et c'est tout au long de sa narration qu'on en découvre. J'ai été touché parson ses propres secrets (enfin, celui de ses parents, de ses origines...)
J'ai aimé l'ironie de la situation pour cet homme, même si dans le fond, toutes les histoires de ces personnages et de ses familles est terriblement triste.
J'ai encore aimé me laisser transporter par l'écriture simple, épurée mais efficace, pour moi, d'Aki Shimazaki.
Bon, par contre, si je devais nuancer mon enthousiasme, je dirai que la teneur des secrets est un peu récurrente pour chacun des personnages et cette succession d'origines douteuses commençait un peu à rendre moins crédible l'histoire.
Verdict :
Encore une lecture éclair mais remplie de plaisir. Un narrateur qu'il m'a surpris de découvrir mais que j'ai aimé.
Ce n'est pas mon préféré mais cela reste une belle continuité avec les premiers livres de la pentalogie.
Note : 8/10
Ce que j'en ai pensé :
J'ai été agréablement surprise que le narrateur de cet opus soit Kenji, le père adoptif de Yukio. Il me semblait qu'il avait une place si peu importante dans les précédents tomes. Quel tour de force que de le mettre au premier plan. Son histoire dévoile, elle aussi, de terribles secrets de famille et c'est tout au long de sa narration qu'on en découvre. J'ai été touché par
J'ai aimé l'ironie de la situation pour cet homme, même si dans le fond, toutes les histoires de ces personnages et de ses familles est terriblement triste.
J'ai encore aimé me laisser transporter par l'écriture simple, épurée mais efficace, pour moi, d'Aki Shimazaki.
Bon, par contre, si je devais nuancer mon enthousiasme, je dirai que la teneur des secrets est un peu récurrente pour chacun des personnages et cette succession d'origines douteuses commençait un peu à rendre moins crédible l'histoire.
Verdict :
Encore une lecture éclair mais remplie de plaisir. Un narrateur qu'il m'a surpris de découvrir mais que j'ai aimé.
Ce n'est pas mon préféré mais cela reste une belle continuité avec les premiers livres de la pentalogie.
Note : 8/10
tellement de billets enthousiastes! je tenterai la lecture, peut-être cet auteur me réconciliera avec la littérature japonaise!
RépondreSupprimer@choupynette : j'espère que tu tomberas sous le charme. Certaines personnes n'ont pas aimé à cause de la simplicité de l'écriture, pour ma part, j'ai trouvé que cela rajoutait de la sensibilité au texte.
RépondreSupprimerC'est vrai que cette accumulation de "secrets de famille" peut paraitre étrange mais j'avoue qu'elle ne m'a pas dérangée ... c'était peut-être monnaie courante au Japon à cette époque !
RépondreSupprimerla simplicité peut être pour moi un grand atout. Je le vérifie encore pendant ma lecture de Jivago... Pasternak part parfois dans des envolées... je ne sais même pas où il veut en venir!
RépondreSupprimer@joelle : C'est la réflexion que je me suis faite aussi : que cela devait être courant à l'époque
RépondreSupprimer@choupynette : Ahh oui, Pasternak c'est du lourd à côté (ceci dit j'avais bien aimé ma lecture)