Oups, parce qu'en ce moment, je suis complètement incapable de savoir quel jour on est ... je me suis plantée pour la programmation de ce message et que, cruche, comme je suis je ne sais pas comment faire pour que ce message ne s'affiche plus à moins de le détruire et d'en créer un autre et que je suis flémmarde pour chercher une option élégante ... alors, en avance ... je te présente les 2 BDs du mercredi :oP
Éditions : Les 400 Coups/Rotor, 2010
64 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
Parce que Parce que "Décembre,Février et Mars au Québec"
Parce que
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
En 1953, un commando kidnappe un nourrisson. Point de départ d'un odieux chantage, ce rapt vise à assurer la mainmise d'un puissant pétrolier américain sur les ressources du Moyen-Orient.
Sur le point d'entrer clandestinement aux Etats-Unis, les kidnappeurs se retrouvent immobilisés au port de Montréal. Deux escrocs sans envergure, Lionel et Nooga, entrent alors en scène et mettant malgré eux le doigts dans l'engrenage d'une machination qui mène un train d'enfer !
Ce que j'en ai pensé:
J'ai beaucoup aimé les dessins qui m'ont fait pensé à Spirou ou Natacha même si parfois je trouvais qu'ils étaient un peu trop denses. Les couleurs sont très jolies; parfois éclatantes , parfois sombres sur d'autres tableaux. Le papier lustré rend lumineux le tout même si l'ambiance et les décors sont assez lugubres.
Par contre je n'ai pas du tout aimé l'histoire. Trop alambiquée et pas très intéressante. C'est étriqué pour rien et il est difficile de savoir où cette histoire nous mène... Pourtant une histoire de contrebande, de kidnapping et guerre du pétrole, ça aurait pu être intéressant mais le mélange de ces trois ingrédients en fait une soupe indigeste pour moi.
Je trouve qu'il y a beaucoup de personnages pour rien (à moins qu'ils ne deviennent importants par la suite). Certaines scènes sont confuses et je ne voyais pas ce qu'elle apportaient à l'intrigue (à part m'embrouiller, bien sûr).
En plus, je me suis encore fait avoir avec un tome qui ne peut se passer de la suite ! Arrêter ici c'est comme avoir perdu son temps et comme je n'ai pas envie de poursuivre on en conclut quoi? Que je suis très déçue.
Bon, il faut quand même savoir que j'ai bien aimé le cadre historique de cette BD. Ça commence en Italie mais très rapidement, on vient au Québec et nous sommes en 1954. C'était sympathique de voir l'apparition de la télévision, la popularité du hockey, la vague d'immigration italienne, les vues de la ville à l'époque (surtout le port)...
Verdict :
Malgré la beauté des images, je n'ai vraiment pas réussi à accrocher. Pour tout te dire, il m'a fallu au moins 5 jours à lire 10-15 pages à chaque fois, en me forçant, pour une venir à bout. Il n'y a pas eu cette once d'intérêt qui te brûle au point de ne pas vouloir lâcher l'album... Dommage !
Note : 5.5/10 (mais 8.5/10 pour la beauté des images)
Bonus : une planche
Attention coup de coeur !
Editions : Les 400 coups, 2009
Pourquoi avoir lu ce livre?
C'est PG Luneau (mon explorateur BD préféré) qui m'a recommandé cette BD à un moment où je désespérais de trouver de bonnes BDs québécoises pour poursuivre ma découverte pour "Décembre, Février et Mars au Québec" (super bonne idée de Jules (je le rappelle)). Comme c'est PG qui m'a conseillé de lire cet album, et qu'il l'avais noté 5.5/6, j'avais vraiment hâte (très beaucoup) de l'avoir entre mes mains car j'étais certaine de l'adorer (Je fais confiance (aveuglément) aux conseils de PG... je crois qu'il est une valeur sûre pour moi car, à date, j'ai aimé tout ce qu'il a aimé :) )
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Alors que le pharaon Thoutmôsis III et sa tante se disputent le trône d'Égypte, le Dieu Horus est de retour sur Terre, sous l'apparence d'un petit garçon à la tête de faucon. Et il doit se mettre à l'abri des intentions meurtrières d'un mystérieux oryx noir.
Pendant ce temps, la jeune Nofret se demande si elle devra se résoudre à se marier. comme le veut son père, ou si elle devrait plutôt devenir prêtresse. Mais les Dieux lui réservent un tout autre avenir ...
Ce que j'en ai pensé:
Est-ce que j'ai aimé??? Comment peux-tu te poser la question? Ne t'ai-je pas dit que cet album m'a été recommandé par PG? Donc, fatalement, j'ai ADORÉ !
J'ai tellement aimé les images si colorées et lumineuses (tellement mises en valeur avec ce papier glacé).
Les dessins m'ont un peu fait penser à Yakari dont j'étais amoureuse quand j'étais une toute petite fille. (Ça doit être dû aux coupes de cheveux et aux bonnes bouilles des personnages).
J'ai aimé quasiment tous les personnages:
- Noref, jeune fille gentille, déterminée, impliquée, fidèle ... et un tantinet au bord de la crise de nerf quand son odieux petit frère l'énerve.
- Le curieux petit garçon, Horus, avec une tête en forme de faucon à la force phénoménale et autour de qui s'établit un vrai mystère.
- Les deux hippopotames qui parlent ! Il me font penser à des parodies des frères Dalton, un peu bêtes et méchants mais qu'on aime quand même, finalement, parce qu'ils nous font rire.
- Le petit chien qui parle (il me faisait penser à Scrat le petit écureuil dans l'âge de glace). J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ses petits gags à répétition lorsqu'il fait le mort. Ce petit chien est très drôle et attachant même s'il est foncièrement espiègle.
- L'oryx noir, le méchant de l'histoire. Il me tarde de savoir ce qu'il trame très précisément.
- Thoutmôsis, jeune homme assez arrogant mais qui semble avoir un bon coeur (la suite nous dira si je me trompe ou non).
- Et enfin la famille de Noref, son jeun frère qui est une vraie terreur ambulante et ses parents, le père parfois agaçant, mais sa mère si douce et attachante.
Contrairement à la BD précédente qui m'a frustrée parce qu'il faut lire une suite pour comprendre quelque chose, ici, je me réjouis de savoir qu'il y aura une suite et j'attends déjà de lire le prochain tome.
À la page 46, j'ai lu "Fin de l'épisode", je me suis sentie triste mais intriguée car il y avait plusieurs autres pages ô combien sympathiques qui me permettaient de sécher mes larmes :
- Un dossier sur l'Égypte avec des questions que tout le monde se pose mais répondues par les personnages de notre BD.
- Ensuite, on voit quelques planches de travail de Johane Matte où j'ai été surprise de voir qu'elle écrivait en anglais (j'avais oublié que PG en parlait dans sa chronique et je n'avais pas été attentive sur la page de garde où l'on nomme Saskia Latendresse pour la traduction) alors, j'ai été, moi aussi, surprise car Johane Matte sonne très francophone et voir de l'anglais sur ses planches de travail m'a étonné un peu. J'ai bien hâte de revoir le méchant oryx noir avec son "look plus stylisé" et découvrir "la pharaonne Hatchepsout" dans le prochain tome.
- Et enfin, quelques pages de confrères qui ont dessiné leur version d'Horus. Je suis curieuse de voir qui sont ces illustrateurs car je m'imagine qu'ils doivent être assez talentueux aussi. (Note pour moi-même (pour m'y référer une prochaine fois) (puisque j'ai emprunté cet album) : Émilie Goulet, Eric Baptizat, Jonathan Gingras, Jim Murray, Azad Injejikian)
Verdict :
Une très bonne/belle histoire du temps de pharaons en Égypte ancienne. Cette BD sera très probablement très appréciée des jeunes lecteurs mais aussi, comme moi, de lecteurs adultes à la recherche de beaux albums québécois !
Note : 9/10
Bonus 1 : Une double planche :
Bonus 2 : Le billet de PG Luneau
Bonus général : Les BDs du mercredi chez Mango