samedi 19 février 2011

"Mémoires d'un quartier- Bernadette" Tome 4 de Louise Tremblay d'Essiambre

Editions : Guy St-Jean, 2009
328 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?
Suite logique après le premier, deuxième et troisième tome (et encore au moins 3 tomes déjà parus et 2 autres en prévision de parution)


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :

A l'aube de ses trente-six ans, Bernadette Lacaille réalise soudainement que toute seule, elle ne vaut pas grand-chose. Elle habite la maison de sa belle-mère, Évangéline, elle cuisine dans ses casseroles, se sert de ses torchons pour faire le ménage. Elle ne possède rien. Cette prise de conscience, cette sensation de fragilité et de médiocrité lui laisse tout à coup un goût amer dans la bouche.
Si elle travaillait, si Bernadette avait de l'argent, elle pourrait intervenir dans les projets de ses enfants; Laura et ses études universitaires, Antoine et sa mystérieuse activité du mardi et jeudi. Avec l'entrée à l'école de Charles, le petit dernier, elle a de plus en plus de temps livre et la vie serait tellement plus simple, plus belle si elle avait un peu d'argent à elle.
Mais comment y arriver sans que Marcel ne s'offusque? Quatrième épisode des Mémoires d'un quartier, Bernadette explore les prémices de la libération et l'émancipation des femmes. Personnages plus grands que nature, les Lacaille et ceux qu'ils aiment sont maintenant en plein coeur d'une petite révolution tranquille, comme le Québec du début des années 1960...


Ce que j'en ai pensé:

Non pas que je n'aime pas Bernadette mais je suis un peu moins attachée à elle que d'autres personnages. Le titre me tentait moyen. Et ma lecture a ressemblé à l'appréhension que j'avais : j'ai aimé mais sans plus. C'est toujours très plaisant de retrouver cette famille (d'autant plus que la lecture précédente n'a pas du tout su me toucher...) et leurs amis. J'ai aimé la nouvelle aventure d'Évangéline, j'ai même eu peur pour elle.
J'aime voir grandir Laura, Antoine et Charles. 
J'ai été ravie de voir que Bernadette bouge un peu dans ce tome et commence à prendre les choses en main. Je trouvais ce personnage un peu mou, très soumis et sans grande personnalité. Certes c'est une femme avec un énorme coeur mais elle me laissait assez indifférente. Dans ce tome, Louise Tremblay-D'Essiambre a réussi à la changer un peu dans le bon sens du terme et cela m'a bien plu.
J'ai aimé l'initiative d'Antoine aussi pour devenir plus fort et j'ai aimé le courage de Laura de se donner les outils pour réussir dans la vie.
J'ai même réussi à avoir un peu de compassion pour Marcel, cet homme bourru désillusionné, méchant, bougon et on peut le dire : chiant ! On ne peut pas lui pardonner sa méchanceté et son comportement mais quelque part, on apprend à le comprendre un peu et on le sent dans un cercle vicieux : plus il se fâche, moins on lui en dit et moins on lui en dit, plus il se fâche. On en appendra probablement plus sur son compte bientôt 

Verdict :
Un peu en deçà des 2 derniers tomes mais encore une agréable lecture.

Note : 7.5/10


3 commentaires:

  1. pas encore lu l'auteur, mais j'ai deux livres de Louise Tremblay d'Essiambre dans ma pal qui m'attendent

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  2. Je me dis aussi qu'il serait bon que je commence à lire cette série! Quatre tomes déjà!

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  3. @Lilibook : Lesquels? J'ai hâte de savoir ce que tu vas en penser.

    @Mango : Il faut aimer. C'est une petite histoire de famille au Québec mais je trouve que ça témoigne bien d'une époque

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