jeudi 6 septembre 2012

"La bar-mitsva de Samuel" de David Fitoussi


Editions : Livre de Poche, 2010
Date première publication : 2009
288 pages


Pourquoi avoir lu ce livre? 
Je me suis arrêtée en librairie (quel calvaire ... (ou pas)) pour faire une petite provision de littérature québécoise pour  "Mon Québec en septembre" de Karine:).
Un de mes choix s'est arrêté sur ce livre dont la couverture et le titre sonnaient "sympa".
Je me souvenais aussi avoir vu ce titre plusieurs fois sur les blogs, il y a quelque temps, et que le titre me plaisait déjà à l'époque.

 

Bon, David Fitoussi n'est pas québécois mais il y a vécu un bon nombre d'années alors je crois que ça compte. En plus, dans les librairies, ce livre est placé dans la littérature québécoise, c'est que c'est bon alors, hein Karine ?

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture : A la fin des années 1970, la vie familiale de Samuel Elbaz, un jeune garçon de 9 ans, dont les parents divorcés se haïssent et multiplient les entorses aux jugements successifs qu'ils ont obtenus l'un contre l'autre. La mère de Samuel et son nouveau conjoint s'enfuient avec les enfants au Canada, où Samuel trouve l'équilibre auprès du rabbin de la communauté juive locale. Premier roman.

Ce que j'en ai pensé :
Le début de ce livre m'a fait rire avec son ton cynique et son humour noir mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je décrochais et moins j'adhérais au discours.
Quelques commentaires sur les premières impressions d'un immigrant au Québec sont très justes et je m'y suis retrouvée (même si ces situations sont vue du haut d'une jeune garçon de 9 ans). Ce qui me faisait rire au départ a fini par m'énerver car plus on avance dans le livre plus c'est cynique, irrévérencieux et vulgaire.
Samuel est un garçon, pré-adolescent, puis adolescent comme bien d'autres : il se cherche, il est mal dans sa peau et rien n'aide du côté de sa famille (une mère délurée, un père absent, une soeur-teigne). A travers son regard, le Québec et sa famille se prennent de méchantes claques. 
On suit Samuel et sa famille atypique dans leur intégration québécoise puis la préparation de la Bar-Mitsva à laquelle le père de Samuel (qui est en France lui) n'a pas été convié. 
On s'imagine qu'une grande place sera faite à cette célébration juive et dans laquelle on espère que le père de Samuel sera quand même présent mais au final, il n'y a que peu de pages sur cette journée. 
De la même façon, la fin semble un peu escamotée mais je ne m'en plaindrait pas trop car quelque part, j'avais hâte que cette histoire se termine. 

Verdict :
Des thèmes intéressants qui n'ont pas été suffisamment développés, un humour qui aurait pu me plaire s'il n'avait été dans des extrêmes de vulgarité, une histoire somme toute banale qui aurait bien plu me plaire mais qui finalement m'a laissée un peu amère.

Note : 6/10

Bonus : La Recrue du mois en a déjà bien parlé

8 commentaires:

  1. Je l'ai feuilleté à quelques reprises à la bibliothèque mais n'ai pas vraiment le goût de le lire.
    Bon retour gentille dame ;-)

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    1. Merci Suzanne !
      Tu peux passer ton tour sans regret, je pense

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  2. Je n'ai pas le goût de le lire non plus. Je n'ai aucun mal à ce qu'on secoue un peu le Québec mais quand ça devient vulgaire, parfois, j'ai du mal. Mon petit chauvinisme à moi! :))

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    1. Je pense que tu n'aimeras pas du tout le ton et ce qui est dit sur le Québec et les Québécois :)

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  3. Ça n'avait pas fait l'unanimité quand il avait été recrue du mois. Un souvenir flou du livre; ne me reste en fait que le ton caustique.

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    1. Oui, je m'en suis rendue compte en lisant les billets de la Recrue :)

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  4. Hum... presqu'un cauchemar pour moi ce livre et je ne sais toujours pas ce qu'est une bar-mitsva!!!

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    1. Oui, on n'y apprend pas grand chose, en effet et c'est juste un mini épisode de ce livre ...

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