dimanche 10 novembre 2013

Pitchounette et ses livres : "Jour de piscine" de Christine Naumann-Villemin et Éléonore Thuillier




Pourquoi avoir lu ce livre ?
C'est papa et pitchounette qui l'ont choisi lors d'une virée à la bibliothèque.
Je les soupçonne d'avoir pris ce livre car Alissa ADORE la piscine et peut-être voulaient-ils prolonger le plaisir du dimanche après-midi.




 



Ce que pitchounette et maman en ont pensé :
Un livre tout à fait charmant. Sept animaux découvrent avec stupeur qu'aujourd'hui, à la piscine, il y aura un cours de plongeon ! Horreur !

Lapinoute ne comprend pas ce qu'il y a d'"épouvantabominaterrifiantissime". Normal, elle ne sait pas lire, elle est trop petite et n'a pas vu ce qu'il y a écrit sur l'affiche !

Heureusement Malheureusement, Chien, va lui expliquer que les barreaux pour grimper au plongeon glissent et on peut tomber, Girafe, elle, lui dit que c'est tout en haut qu'on a peur car il fait froid, Mouton, lui, c'est de voir la petitesse des choses d'aussi haut, Ours, lui, c'est la chute qui l'effraie, Kangourou est affolé par l'idée de splasher dans l'eau, et Cochon c'est de perdre son maillot.

Au début lapinoute était très enthousiaste car elle ne connaissait pas le plongeon mais après tout ce déversement de craintes, elle n'a plus du tout envie d'aller au cours !

Ce n'est quand ouvrant la porte de la piscine qu'elle constatera que le plongeon est tout petit et que l'exercice a l'air vraiment très rigolo.

Cet album démontre donc à l'enfant qu'il ne sert à rien de craindre ce que l'on ne connait pas, que notre imagination nous fait voir les choses avec une loupe grossissante et déformante.

Les forces de cet albums sont multiples :

- le grand format. C'est un grand album, clair, épuré, invitant. Deux pages se lisent en format vertical, ce qui donne encore plus l'impression que de sauter du plongeon ça doit être terrifiant tellement c'est haut.

- les dessins : les animaux sont mignons et expressifs. Les décors sont épurés. Les couleurs des décors (quand il y en a) sont clairs, contrastant avec les animaux qui sont, eux, de couleurs un peu plus vives. les détails rigolos comme une chaussette perdu dans le vestiaire, le mouton qui enlève sa toison pour se mettre en maillot de bain, l'écharpe que se met la girafe en haut de l'échelle puisqu'elle se croit au sommet d'une montagne ...

- les expressions rigolotes avec ses mots inventés ou ses jeux de mots. Voici des exemples : "On peut tomber et se raplaplater la boîte à pouett..." ou "C'est de sauter qui est complètement claclaquant. Carrément flapflippant !" ou pour finir "Moi, ce qui me fait flageoler le jambonneau, c'est de perdre mon maillot"

- la typographie : le texte est de taille et police standard mais les onomatopées fleurissent un peu n'importe où avec différentes tailles et polices sur la page.

- l'humour et l'exagération.

- l'attitude rigolote de lapinoute avec la redondance de sa réplique "Je comprends, dit lapinoute, c'est ÇA qui fait peur !" à chaque fois qu'un ami lui explique sa crainte.

Ce que je n'ai pas aimé :
- C'est trop court !

Verdict :
Un superbe album dédramatisant les peurs incontrôlées des enfants qui imaginent les pires scénarios sans savoir vraiment que quoi ils parlent. Ça démontre aussi la facilité qu'on les enfants de croire les pires ragots des autres enfants. Et finalement, ça apprend à ne pas trop faire confiance à son imagination.
On a ADORÉ !
Je te le recommande les yeux fermés, cher toi, pour les enfants de plus de 3 ans ! 





vendredi 8 novembre 2013

"The Killing" de David Hewson



Pourquoi avoir lu ce livre ?

Au mois d'août, j'ai vu mon homme se coucher à pas-d'heure captivé qu'il était par une série danoise "The Forbrydelsen"; série qui a obtenu plusieurs récompenses et qui était diffusée sur la BBC.
Intriguée, j'ai voulu y jeter un coup d'oeil moi aussi et, en septembre, c'est moi qui me couchait à pas-d'heure.

Était-ce intelligent alors que je vivais mes dernières soirées avant de retourner travailler alors que loulou ne fait toujours pas ses nuits ? Non, évidemment que non !

J'ai adoré la première saison de cette série... et quand j'ai vu qu'un livre avait été écrit dessus (écrit après la diffusions télévisuelle), je me suis jetée dessus, d'une part pour prolonger le plaisir, d'autre part pour voir s'il y avait plus d'indices, ou d'éléments explicatifs car j'ai eu l'impression d'être un peu restée sur ma faim avec la série.

Ce que j'en ai pensé :

La série TV se décompose en 20 épisodes d'une heure chaque. Chaque épisode représente une journée de l'enquête que va mener l'inspecteur Sara Lund. Il fallait donc bien un bon pavé de 900 pages pour retranscrire 20 heures de visionnage TV. De la même façon, on a 20 chapitres, chacun d'entre eux représentant une journée.

J'ai aimé cette histoire pour plusieurs raisons :
- J'aime vraiment le personnage de Sara Lund. Cette femme taciturne, pince sans rire, méticuleuse, persévérante, courageuse, solitaire, secrète, imbuvable parfois, chiante souvent, bref associable. 
- J'aime sa relation avec Jan Meyer, celui qui devra la remplacer et qui va faire équipe avec elle pendant l'enquête. J'ai aimé leurs joutes verbales, leur pseudo humour noir, leurs piques fréquences mais surtout le cheminement dans leur partenariat.
- J'ai aimé que se mêlent 3 sphères dans cette histoire. 3 dimensions qui vont, à la fois, évoluer en parallèle et s'entrecouper (quoi, ça ne se peut pas ?!? ... je sais, j'ai fait des études scientifiques mais je n'étais pas super bonne en géométrie, cher toi). On suit ainsi la famille de Nanna, la jeune fille qui a été retrouvée morte, l'enquête criminelle et la vie personnelle de Sara Lund, et le milieu politique avec les différents candidats en campagne pour l'élection du Maire de Copenhague.
- J'ai aimé les parents de Nanna. Les voir réagir de manière très différentes au choc de la disparition de leur fille.
- J'ai aimé voir l'enquête suivre différentes pistes, de voir que les policiers sont humains et se plantent lamentablement souvent.
- J'ai aimé sentir la détresse de plusieurs personnes.
- J'ai aimé l'ambiance lourde qui est là en permanence.

J'ai été amusée de voir que les 2 scènes que j'avais trouvé vraiment nébuleuses et inutiles dans la série télé n'apparaissent pas dans ce récit. Mais j'ai été déçue que certaines ne soient pas plus détaillées pour mieux comprendre l'intrigue.

J'ai été vraiment surprise par le dernier chapitre qui est un ajout par rapport à la série et qui donne un tout autre regard sur la conclusion de l'enquête. Je l'ai trouvé à la fois très intéressant car je trouve qu'il boucle bien l'enquête et permet d'expliquer des situations inexpliquées, et, à la fois, perturbant puisqu'il balayait toutes mes convictions et remettait en question la fin qui nous avait été donnée dans la série.

J'ai été déçue par le nombre de coquilles relevées. Je veux bien que ce soit un pavé de presque 900 pages mais une relecture attentive aurait évité que mes yeux saignent trop ou que mon cerveau se demande pourquoi il ne comprenait pas la phrase.

Verdict :
S'il est difficile d'adapter un livre à l'écran, il n'est pas plus facile d'écrire un livre basé sur un film ou téléfilm !
On ne peut s'empêcher de comparer avec le film. J'ai aimé les descriptions des états d'âme des personnages mais il manquait de description des lieux. Comme quoi, parfois, une image vaut mille mots.

Parenthèse :
A souligner que parce que les "États-Uniens" font toujours ça : une version américaine a été faite et a été un mini flop ! J'en suis super contente ;) 
Non, mais la série danoise est tellement bonne que je ne vois pas pourquoi un américain ne pourrait pas voir la version originale... Il faudra un jour qu'on m'explique !

Note : 8/10 pour le livre
9.5/10 pour la série télé (mini bémol pour certaines scènes inutiles ou quelques mini incohérences ou situations non expliquées). Il faudrait que je fasse un billet spécial  juste pour la série mais je suis flemmarde ;)
          



jeudi 7 novembre 2013

MIB Awards - Votez pour moi :)


Bonjour cher toi,

Un  jour, j'ai reçu un message des MIBAwards pour m'annoncer que mon blog était admissible au concours, 

1/ Je me suis dit : "Kécécé?"


(http://fr.123rf.com)

2./ J'ai été voir les informations sur le concours : ici

3./ La phrase "Ce concours a pour but de mettre en valeur  les blogues Canadiens de l’année en cours dans un domaine prédéfini. Les MiB Awards constituent aussi une occasion unique de créer l’évènement autour de la blogosphère canadienne et de remercier l’ensemble de ses acteurs." a retenu mon attention.


Non pas que je sois un blog de référence canadien (bien au contraire... surtout ces dernières semaine avec mon gros ralentissement dans la publication de mes billets (mais je reviens, doucement, certes, mais sûrement?)) mais, si toi aussi, tu penses qu'il serait chouette que les blogs canadiens soient un peu mis de l'avant sur cette méga toile internetélaire, je t'invite à cliquer sur le logo ci-dessous et à voter (que ce soit pour mon blog ou un autre, je m'en fiche éperdument, l'idée c'est de promouvoir un peu les blogs canadiens, et, je serai encore plus ravie s'il s'agissait d'un blog québécois ...)

Et puis, si tu as des blogs canadiens chouettes que tu suis, peux-tu leur parler des ces MiBAwards pour qu'il s'inscrive, stp, cher toi ?

A la revoyure  !

Voici le lien direct : http://www.mibawards.ca/2013/blog-647/

mercredi 6 novembre 2013

BD du mercredi : "Hôtel particulier" de Guillaume Sorel



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Encore une fois, je dois cette lecture à Mo qui avait réussi à titiller ma curiosité.
En plus, je ne connais Guillaume Sorel que pour sa magnifique adaptation du livre de Laurent Seksik ("Les derniers jours de Zweig"). J'avais été bluffée par son travail et m'attendait à m'en prendre encore plein les yeux. 









Ce que j'en ai pensé :
Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire car  je n'ai pas aimé les couleurs un peu trop grises/"maronnâtre". Mais ça, c'était juste au début ... car après, j'ai trouvé le dessin très lumineux, même s'il était juste en noir et blanc.

Force est d'admettre qu'on reconnait la patte de Sorel et ce, même si j'ai lu qu'un seul livre de Guillaume Sorel. Les personnages ne sont pas particulièrement beaux mais il dégagent énormément d'émotions, ils sont vraiment très expressifs. 
Là où, comme je m'y attendais, je me suis encore pris de grosses claques ça a été en face des magnifiques planches de paysages. La ville est de toute beauté sous les traits de Sorel !
Les dessins sont vraiment de toute beauté. Cette impression de délavé, d'aquarelle, ces détails parfois foisonnants et très réalistes. 
Et puis, il y a toutes ces vignettes qui nous permettent de nous focaliser sur les personnages ou les textes poétiques.

Oui, il y a plein de références magnifiques aux œuvres de Rimbaud, Baudelaire et Lewis Caroll) que j'ai adoré, tu le penses bien, cher toi.

Parce que je lis souvent les billets en diagonale pour ce qui a attrait à l'histoire (je déteste être "spoilée"), je ne savais pas trop ce dont il était question dans le livre. Ce fut donc, pour moi, une belle découverte. J'ai été étonnée d'être embarquée si facilement dans ce genre d'histoire.

Les différents personnages sont tous très intéressants, psychologiquement parlant, mais mon chouchou a été le chat ;)

C'est relativement sombre et somme toute un peu long avant d'arriver au dénouement mais j'ai aimé y passer du temps et détailler les belles images et suivre l'histoire d'Émilie, qui erre dans cet étrange hôtel, enfin, devrai-je dire dans cet hôtel particulier !

Et puis, il y a l'histoire de tous ces voisins que l'on suit sur leur différents étages. Un immeuble, plein de vie, ou presque ...
L'histoire de cet immeuble et de certains de ses mystérieux occupants m'a un peu fait l'effet du "déjà vu" mais cela a été une expérience agréable car l'histoire est bien traitée. Une impression d'être à la place d'Émilie et de les espionner sans aucune malice, curiosité malsaine ou honte.

Mon petit bémol viendra du thème du surnaturel (qui a souvent du mal à me rejoindre) et de la fin qui ne m'a pas vraiment convaincue. Pour autant, je n'ai pas vraiment boudé mon plaisir .

Petit détail qui m'a vraiment plu : voir une peluche Totoro ;) J'en veux tellement une !

Verdict :
Une sublime BD que je recommande pour ses dessins et dont l'histoire mystérieuse, sous des airs de déjà-vu ont un brin d'originalité qui la rend intéressante.
Et puis, bah, il faut absolument que je continue à lire Sorel. Il me plait bien, je crois ;)

Note : 7.5/10

Bonus 1 : 



Bonus 3 : Les autres BDs du mercredi chez Mango


mardi 5 novembre 2013

"La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt




Pourquoi avoir lu ce livre ?
Ma soeur est venue en vacances à la maison en septembre et a apporté ce livre qu'elle avait dévoré en une soirée. Elle savait que je le lirai aussi vite...

Ce que j'en ai pensé :
Bon, ma soeur avait oublié que j'ai un petit pou à m'occuper et donc que je ne pourrai pas engloutir ce livre en une soirée mais c'est vrai que je l'ai lu très vite...
Une fois commencé, on a du mal à lâcher le livre car on a l'impression de Jo se confie à nous et qu'elle a besoin de quelqu'un qui l'écoute. On se sent un peu mal de la laisser ne plan avec ses problèmes et réflexions philosophiques...

Joséphine a une vie peu enviable, un mari qui ne la regarde plus, des enfants qui sont partis de la maison et qui l'ignorent un peu, un boulot dans une qui l'a déjà passionné mais qui n'est plus qu'alimentaire (et encore ...). Sa seule bulle : son blog de couture qui est un vrai petit succès auprès de celles qui aiment les aiguilles.
Et en jouant, pour la première fois, à l'Euromillions, elle gagne ! Se joue, alors, sous nos yeux, une histoire sur le thème "Est-ce que l'argent fait le bonheur?".
Parce que je suis qui je suis, je ne dévoilerai rien de plus.

J'ai aimé le style d'écriture, en mode confidence de Jocelyne. C'est toujours fascinant  intéressant de voir des hommes se mettre dans la peau des femmes et de parler en leur nom.

J'ai aimé les listes que Jocelyne se fait. Elle m'a rappelé qu'il y a quelques petites choses de sa liste qui ne feraient pas de tord chez moi... ah satanée société de consommation !

J'ai aimé son attachement à son blog et les relations virtuelles ou concrètes qui en découlent.

J'ai aimé aussi l'histoire de son père même si j'ai trouvé les chapitres le concernant très redondants.

Par contre, je n'ai pas du tout aimé le caractère mou et défaitiste de Jocelyne. Il y a, selon moi, une limite à l'apathie et la victimisation ...

Je n'ai pas aimé non plus l'attitude très caricaturale de son mari, Jocelyn, et de ses enfants .

Je ne m'attendais pas forcément à ce genre de fin et elle colle très bien à l'histoire mais je l'aurai aimé plus originale.

Verdict :
Un livre qui se "consomme" très vite et qui n'est pas désagréable à lire mais qui ne fera pas partie des tops 10 de cette année.

Note : 7/10

dimanche 3 novembre 2013

Pitchounette et ses livres : "Petit Poilu - La planète Coif'tif" Tome 12



Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce que Petit Poilu est devenu un de nos personnages préférés à la maison.
Parce qu'on a craqué sur la couverture lorsqu'on l'a vu trôner sur une tablette à la librairie.



 


Ce que maman et pitchounette en ont pensé :
Bon bah, pas de surprise : on a adoré. Zéro déception. Cette histoire muette est encore à la hauteur de nos attentes.

Petit Poilu nous fait rire.

Cette fois-ci, la petite fusée de Petit Poilu va le conduire sur une planète à moitié rouge à moitié bleue. D'un côté. les personnages joufflus avec leurs cheveux rouges et bouclés, "Les Bigoudis" et de l'autre, les personnages filiformes, maigrichons avec leurs cheveux longs et lisses, "Les Spaghettis".

Petit Poilu va subir des transformations capillaires qui chercheront à le faire ressembler à un de ces peuples. Mais Petit Poilu veut rester comme il était !

Encore une fois, le dessin est dynamique, simple mais pas ennuyant. Les bouilles sont rigolotes et très expressives. L'histoire est découpée de façon graduelle et détaillée, ce qui laisse l'enfant raconter l'histoire, lui-même, aisément.

Un excellent album sur la tolérance, les groupes, l'acceptation des autres et de notre propre personnalité. 


Verdict :
Encore un bon cru. Tellement efficace ! On ADORE !
Je sens que le père Noël va remplir sa besace pour pitchounette avec tous les volumes manquants de la série.

On offre régulièrement ce livre aux amis de pitchounette et à chaque fois c'est la grosse frayeur : "Maman, il est à moi ce livre ? Tu ne le donne pas, hein? T'es sûre que c'est pas le mien ! Je ne veux pas le donner!".

Bonus 1 : 


Bonus 2 : Ce livre me fait automatiquement penser à cette image que ma copine Yo avait mis sur son facebook ;)








vendredi 1 novembre 2013

Challenge "Les ignorants" : "Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves - L'Origine" Tome 1 de Marc-Antoine Mathieu




Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce que c'était un titre présent dans la liste des livres à lire pour le challenge "Les ignorants".
Parce que cet album m’intriguait.

Voici donc ma première participation officielle à mon challenge ;)






Ce que j'en ai pensé :
(Attention, je te préviens cher toi, que tu vas trouver beaucoup de points d'exclamation dans cette critique!) 

Quel album intrigant ! 
Quel monde particulier et absurde comme je les aime ! 
Quelle histoire originale (enfin pour moi qui n'ai pas lu grand chose dans ma vie) ! 
Quelle ingéniosité !

On suit l'histoire de Julius Corentin Acquefacques (Kafka à l'envers ... merci Internet), fonctionnaire au ministère de l'Humour, qui reçoit des enveloppes dans lesquelles on voit certaines pages de cet album. Il voit donc sa vie racontée en images, une vie en 2D ! 
Parfois il voit son passé, parfois son présent et même son futur. L'effet est de toute beauté. J'ai particulièrement aimé l'effet de mise en abyme, c'est à dire un effet de zoom rétrécissant où l'image apparait sur le dessin indéfiniment.
Voici la page en question, c'est plus simple que de l'expliquer et tu verras tout de suite, cher toi, ce dont je veux parler :


C'est fort, hein ? !

L'effet noir et blanc (pas de variantes de gris mais on parle d'un vrai dessin avec un vrai noir et un vrai blanc) est de toute beauté ! C'est puissant.
Même si les têtes des personnages ne m'a pas emballé, la force du dessin, du décor, de la mise en page m'a plu.

Dans cet album, j'ai découvert ma première anti-case à vie et ça a presque révolutionné ma vie ! Bon, ok, j'exagère un peu ... mais j'ai adoré.

Bref, plus j'explore le monde de la BD, plus je me rends compte de mon manque de culture incroyable.  Ça me fait plaisir de découvrir à chaque fois de nouvelles sphères et de voir tout ce qu'il me reste à apprendre !


Verdict :
Un magnifique album a découvrir pour son originalité, son absurdité, son côté farfelu et décalé.
Je suis vendue ! Je vais me jeter sur les autres tomes, en espérant y retrouver le même plaisir qu'au premier tome, même si l'effet de surprise ne sera plus là...

Merci Monsieur Davodeau de m'avoir permis de découvrir ce livre. Sans la liste du challenge, je n'aurai jamais été voir du côté de ce genre de livre.
Je sens que les prochaines lectures de ce challenge seront tout aussi révélatrices pour moi !

Note : 9/10

Bonus :