mardi 30 novembre 2010

"Les prodiges de la vie" de Stefan Zweig

Éditions : Livre de Poche, 2008
Traduction française : 1990
94 pages


Pourquoi avoir lu ce livre?
A minuit moins une (ahh non, il me restait encore 17 heures :)), je m'éxécute pour ma lecture du mois de novembre pour le challenge "Ich liebe Zweig"


Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrième de couverture :
Cette nouvelle, l'une des premières de Stefan Zweig, se déroule à Anvers, à la veille de la guerre d'indépendance des Pays-Bas.
Articulé autour de la création et de la destruction d'un tableau religieux, ce récit poétique raconte comment un vieux peintre, chargé de faire le portrait d'une madone pour une église, la voit s'incarner sous les traits d'une jeune juive.
L'élaboration du tableau est difficile. Pour la jeune fille, réchappée d'un pogrom et restée à l'écart de la vie réelle, il s'agit d'une véritable initiation. Saura-t-elle y faire face ?
La plupart des thèmes chers à Stefan Zweig sont déjà présents dans ce texte, qui est également une réflexion métaphysique sur ce que certains nomment le hasard et, d'autres, le destin.

Ce que j'en ai pensé :



Voici une autres des premières nouvelles de Stefan Zweig (il l'a écrite à l'âge de 23 ans). Elle se passe au XVI ème siècle dans la ville de Anvers. Mon cher Stefan introduit dans ce livre plusieurs références culturelles et historiques et je remercie les notes de bas de page de m'avoir permis de les comprendre. 
Cette nouvelle de Stefan Zweig est l'un des premières qui ne m'a pas vraiment transporté. Ma lecture a été en dents de scie. A certains moment j'étais complètement absorbée et à d'autres, mon attention se relâchait complètement et je ne devenais plus concentrée du tout. 
Tout au long de ma lecture, je me suis dit que soit Stefan Zweig avait une culture historique, artistique et religieuse. C'est truffé de détails de toute sorte.
J'ai aimé cette histoire de ce vieux peintre qui retrouve l'inspiration et la joie de vivre devant une jeune juive qu'il choisit pour représenter la mère de Jésus.
J'ai aimé la passion dévorante du peintre. J'ai aimé sentir la fibre créatrice de cet homme (moi qui ne suis pas créatrice pour un sou, ça me fascine tout le temps ce genre de personnes).
J'ai aimé l'évolution des sentiments de cette jeune fille devant le petit bébé qui est censé représenter Jésus.
J'ai aussi aimé la relation qui se tisse progressivement entre le vieux peintre et la jeune fille.
J'ai aimé la façon dont Stefan dépeint tous les sentiments des personnages, avec une telle acuité et une telle poésie.
J'ai un peu moins aimé les longues descriptions de tableaux religieux ou descriptions d'églises mais j'ai aimé la confrontation entre le point de vue d'un chrétien et celui d'une juive.
J'ai aimé la fin aussi tragique soit-elle.
Et je ne saurai vraiment pas te dire pourquoi j'ai décroché tant de fois.


Verdict :
Première nouvelle qui me laisse assez dubitative. Je ne sais pas vraiment si je l'ai aimé.


Note : 6.5/10 (mais je pense que je suis un peu sévère ... il s'agit, encore une fois (je préfère le préciser), de ma perception de lecture et non pas de la qualité de l'oeuvre. Si je le lisais à un autre moment, cette note serait probablement bien différente.)

3 commentaires:

  1. Je ne l'ai pas lue, cette nouvelle. Mais un copain qui adore Zweig n'aime pas tellement non plus. Pas ma prochaine, donc!

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  2. C'est marrant mais en lisant le résumé, je me disais déjà que l'histoire ne me tentait pas trop.
    Et finalement ton avis confirme ma réticence. Bon ben je ne me jetterai pas dessus ;)

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  3. @Karine : Je pense que tu peux facilement passer ton tour ... bien d'autres belles choses à lire de lui

    @Cynthia : pour une fois, j'aurai du lire la 4ème de couverture ;)

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