mardi 19 avril 2011

"La faim de la Terre" - Tome 2 et "Les gestionnaires de l'Apocalypse" de Jean-Jacques Pelletier

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Éditions : A lire, 2009
831 pages



Pourquoi avoir lu ce livre?
Je voulais finir mon défi de 2 mois à lire uniquement québécois avec ce pavé qui m'attend depuis presque 2 ans dans ma PAL et qui me permettrait de compléter la lecture d'un cycle entamé il y a 10 ans (Ouf, je prends un coup de vieux là!)

Bon, bon, bon, je ne sais pas quoi dire.... ou plutôt, je risque de beaucoup parler écrire concernant ce livre et tous ceux qui l'ont précédé dans la série.

J'ai découvert Jean-Jacques Pelletier et son cycle "Les Gestionnaires de l'Apocalypse" quand je suis arrivée au Québec en 2001.

Ça a commencé avec le premier tome (oui, c'est plus simple pour comprendre ... et même si on n'a pas lu les livres précédents ("L'homme trafiqué", "La femme trop tard", "Blunt : les treize derniers jours") qui parlent de certains personnages apparaissant dans ce cycle, on embarque facilement dans cette histoire).

 
Éditions : A lire, 1998
656 pages


Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :

1996… Pour avoir démantelé Body Store, une organisation internationale de trafic d’organes, John Paul Hurtubise a subi de terribles représailles : ses enfants ont été « vidés » de tous leurs organes et ses proches menacés de mort.
1998… Souffrant du syndrome de personnalité multiple, Hurtubise, devenu Paul Hurt grâce à l’Institut, se terre dans la région de Québec, où il tente d’oublier le passé. Mais voilà : un journaliste offre son coeur – dans une glacière ! – à l’une de ses amies, un artiste fou se met à sculpter dans l’humain, un réseau d’extracteurs sillonne les rues de la ville… Body Store renaîtrait-il de ses cendres ?
F, la directrice de l’Institut, croit plutôt que ces récents événements confirment ce qu’elle redoute depuis deux ans : les mafias s’unissent à l’échelle mondiale et, si personne n’intervient, elles risquent de prendre le contrôle de la planète.
Ce que j'en ai pensé :
Je pense que c'était le premier roman d'espionnage de ma vie que je lisais. Ou du moins, je crois que c'était le première fois que je lisais un livre qui mélangeait politique, complots, mafias, trafics d'organes, meurtres et compagnie ... Bref, un bon gros melting-pot assez intéressant.
J'ai eu un peu de mal à intégrer toutes les informations que nous fournissaient Jean-Jacques Pelletier. Il y a beaucoup beaucoup de personnages, de lieux, de noms d'entreprises, d'organisations diverses et variées, de noms de médias dans différents pays du monde. Il m'a fallu un certain temps pour comprendre que les personnages cités n'ont généralement pas d'importance et n'apparaissent qu'une fois de tout le livre...
J'ai aimé l'alternance des paragraphes qui fait le focus sur différents personnages.
J'ai aimé le personnage de Blunt, d'Hurtubise, de F et de Fogg mais surtout, surtout l'inspecteur Théberge. J'ai aimé la guerre entre l'Institut et le Consortium.
J'ai aimé les petits "interludes" avec des annonces radios d'information ou des coupures de journaux qui relatent les évènements sous un angle différent.
Éditions : A lire, 2001
623 pages

 
Éditions : A lire, 2001
593 pages 


Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :
Pour l’inspecteur-chef Théberge, tout débute avec la découverte, dans la voiture d’un gestionnaire, du corps totalement exsangue d’une danseuse de club. Et qui donc aurait intérêt à faire croire qu’un vampire hante les rues de Montréal ?
Quelque temps plus tard, le milieu financier de Montréal est secoué par le décès – mort suspecte, suicide, assassinat – de plusieurs gestionnaires et par la disparition de 750 millions de dollars des coffres de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Y aurait-il un lien entre tous ces événements ?
Ce que j'en ai pensé :
Oups... La suite est sur 2 tomes ... 2 énormes gros pavés encore et on annonce que la série comprendra 4 volets ...
Ouf, je ne sais pas si je vais tenir...
Je lis et j'aime encore... J'ai trouvé ça long comme développement mais j'ai trouvé intéressant de plonger dans les magouilles du domaine financier.
Ce que j'aime avec Jean-Jacques Pelletier c'est qu'on sent que le tout est très bien documenté/recherché. Le tout est très crédible à tel point que certains scénarios-horreur font vraiment peur car on pense que cela pourrait arriver !
J'ai aimé découvrir encore plus l'inspecteur Théberge. J'ai aimé sa relation avec Dominique, sa femme et la présidente de la caisse des dépôts.
J'ai aimé l'autre domaine : celui de la prostitution. J'ai aimé le regard posé sur ce réseau et ses ramifications avec les autres sous-ensembles de la société.

Éditions : A lire, 2003
807 pages

Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :
Au Québec, la campagne électorale est marquée par une violence ethnique et linguistique sans précédent. À Ottawa, un nouveau parti politique, l’Alliance progressiste-libérale et démocratique (APLD), intrigue pour prendre le pouvoir et régler le cas du Québec. Pendant ce temps, l’Église de la Réconciliation Universelle, une église aux allures de secte, recrute secrètement des personnalités influentes.
À la tête de son Unité spéciale d’intervention, l’inspecteur-chef Théberge enquête sur le vandalisme et les attentats qui se multiplient. Avec la collaboration réticente d’une reporter télé, il tente de découvrir ce qui se cache derrière cette dégradation généralisée du climat social, joyeusement alimentée par les médias. Sa tâche est d’autant plus ardue qu’il ne peut plus compter sur les ressources de l’Institut, sérieusement mis à mal par le Consortium.
Ce que j'en ai pensé :
Bon, allez, un autre domaine, un autre sujet : la politique. J'ai aimé ce tome pour son sujet mais j'ai trouvé certaines partie complexe et mélangeantes. Les relations entre l'Institut et le Consortium sont intéressantes et leur évolution est perceptible de tomes en tomes. En finissant ce tome, j'ai encore le sentiment que cela va prendre un bon gros pavé pour avoir "la fin"... je commence à en avoir un peu marre.
Même si les sujets varient d'un tome à l'autre, le style de narration ne change plus. Les personnages sont les même. Je m'ennuie un peu...
Éditions : A lire, 2004
651 pages

Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :
Après une pause, les attentats reprennent, encore plus violents. De nouveaux groupes radicaux surgissent. Unité-Québec revendique la partition de la province. Le Partitionist réclame en éditorial qu’Ottawa protège les minorités du Québec. Reginald Sinclair, le chef de l’APLD qui vient de prendre le pouvoir, entend débarrasser le pays du «cancer national-sécessionniste». Des intérêts stratégiques globaux sont en jeu et il n’est pas question que le Québec n’assume pas le rôle qui est prévu pour lui. Quels que soient les coûts sociaux et humains.
Sur ce fond de guerre civile imminente, l’inspecteur-chef Théberge, aidé par les survivants de l’Institut, tente d’arrêter la nouvelle spirale de violence et de démasquer les complots qui l’inspirent. C’est dans les rues de Montréal, mais aussi de Paris, New York, Drummondville et Londres – de même qu’au château de Xaviera Heldreth, en Bavière – que se joueront les derniers actes de ce drame.
Ce que j'en ai pensé :
Bon, je me dis que c'est l'avant-dernier de la série alors je m'accroche et je le lis ... et je prends un éternité pour le faire. 



Éditions : A lire, 2009
765 pages

Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :
Pour l’inspecteur Théberge, tout commence par la découverte du corps d’un homme qui semble être mort quatre fois… Puis des attaques terroristes visent les symboles religieux de l’Occident – à Montréal, l’oratoire Saint-Joseph est touché -, des écoterroristes s’en prennent à des scientifiques du domaine agro-alimentaire…
Qui a intérêt à attiser les conflits religieux ? Qui peut profiter d’un terrorisme qui menace la survie même de l’humanité ?… Guru Gizmo Gaïa, la nouvelle coqueluche d’Internet, annonce que la Terre va sévir contre l’humanité qui la ravage. Il prophétise l’arrivée d’un équivalent moderne des quatre cavaliers de l’Apocalypse. Or, les événements semblent vouloir lui donner raison.
Pour F, la directrice de l’Institut, ces événements sont le signal d’un retour brutal à l’action sur le terrain. Terminées, les analyses d’informations auxquelles elle avait consacré ses dernières années. Terminée, la préparation de son ambitieux plan pour en finir avec le Consortium… Non seulement ce qu’elle craignait arrive, mais cela arrive plus vite que prévu.
Elle doit plonger. Quels que soient les risques. Y compris celui de devoir réaliser une alliance avec Fogg, le chef du Consortium.
Ce que j'en ai pensé :
Quoi ??? Il a fallu attendre 5 ans pour avoir la suite et fin de cette série? Ça a été long et tous les ans on nous annonçait, au salon du livre, que le livre allait sortir l'année suivante ! A force de crier au loup, je n'y croyais plus.
ET puis, pouf, été 2009, voici les 2 dernières briques! 
Ouais, on peut comprendre qu'il ait mis 5 ans à les écrire !!!
Encore un nouveau thème. Celui que j'ai préféré à égalité avec le trafic d'organes : l'environnement sous toutes ses formes.
J'ai aimé retrouver mes personnages préférés. 
J'ai été surprise de voir l'évolution des personnages entre l'Institut et le Consortium.
Je me suis encore fait le commentaire que tous ces scénarios catastrophes pouvaient avoir vraiment lieu. Toutes ces magouilles, organisations, tout ce pouvoir détenu entre si peu de mains fait peur !
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de pages pour finalement pas énormément de développement...


Éditions : A lire, 2006
831 pages 

Pour ceux qui, contrairement à moi,  aiment lire la quatrième de couverture :
Les fléaux prédits par Gizmo Gaïa s’abattent l’un après l’autre sur la planète, menaçant des populations, saccageant les dernières ressources disponibles ; quant aux terroristes, après les églises et les musées, ils s’attaquent maintenant aux écoles – à Montréal, les HEC sont visées.
Grand patron du Cénacle et inspirateur des Dégustateurs d’agonies, Killmore se prépare à lancer la phase finale de son grand œuvre ; après quoi, il entend se retirer dans son Arche. C’est de cet observatoire qu’il espère assister à la naissance de l’humanité nouvelle qui émergera de l’Apocalypse.
Pour tenter d’éviter le pire – et sans vraiment pouvoir compter sur Hurt, toujours aux prises avec les démons de son passé -, l’Institut fait jouer ses contacts dans différentes agences et prend la tête d’une coalition informelle. Son but : contrer ce qui ressemble à l’extermination programmée de l’humanité.
Ce que j'en ai pensé :
Il m'a fallu une pause de plus de un an avant d'avoir "envie" de replonger dans cette série et de finir de la lire avec ce DERNIER tome ! En fait, il m'a fallu un gros coup de pied.
Au départ, j'ai été "super contente" de retrouver l'ambiance et l'écriture intéressante de Jean-Jacques Pelletier mais j'ai encore trouvé qu'il y avait trop d'informations, trop de personnages, trop d'évènement et surtout trop de lassitude de lire toujours plus ou moins la même chose.
Là, c'est terrible mais je vais avoir besoin d'une grosse dose de motivation pour finir les quelques 150 pages de cette série de 4926 pages !
A peine un 3% qu'il me reste à lire pour finir le cycle et je suis plus capable, plus capable du tout ! J'en peux plus ! T'ai-je déjà dit que je n'aimais pas lire les longues séries qui n'en finissent plus? Et pourtant, ça se finit là et je n'y arrive pas.... Je suis lasse. J'en ai marre de lire tout le temps la même chose même si c'est quand même super bien (Paradoxal is my middle name). J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de voir autre chose. Et pourtant, pourtant, j'ai envie de voir où tout cela va finir car je n'ai quand même pas lu 4776 pages pour ne pas connaître la conclusion de cette histoire? J'ai bien failli finir mes 150 pages en lisant en diagonale mais je n'y arrive pas plus. ARRRRRRRRRRRGGGGGGGGGG
Je vais laisser de côté le livre quelques jours/semaines et je pense que je le finirai un jour ! 
IL LE FAUT...
Note : Abandon (maudit que c'est plate si proche de la fin !)

5 commentaires:

  1. Incroyable ! Si près du but pourtant.

    Mais ce forcer à lire c'est infernal, j'en sais malheureusement quelque chose. C'est pénible. Mais le diagonale, moi aussi, j'ai de la difficulté, tout au plus un peu de lecture rapide.

    J'ai trouvé amusant que tu nous fasses vivre dans ton commentaire la longueur de cette saga !!

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  2. Cela fait des années que j'ai noté cette série fleuve car il me semblait qu'elle réunissait plein de thèmes intéressants et qui m'attiraient ! Ton billet me permet de mettre un bémol car je m'aperçois que certains sujets m'intéressent moins ... et puis, la taille de l'ensemble me fait franchement peur, surtout quand je te vois "chuter" si près de la fin ! J'ai de plus en plus de mal avec les séries qui n'en finissent plus et qui dépassent un certain nombre de pages, même si elles peuvent être passionnantes ;)

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  3. @Venise : Oui c'est assez pathétique d'être si près du but et de s'arrêter là. j'ai posé le livre sur ma table de chevet et je pense qu'un soir, ça va être plus fort que moi et je vais le finir ... IL LE FAUT

    @Joelle : Disons que chaque partie traite de sujets différents et donc en fait des parties psuedo-indépendantes, les personnages et les entités présentes tout au long du livre évoluent à chaque fois et c'est frustrant si on S'arrête en cours de route. Pour les fanas de séries fleuve c'est idéal ... Moi, j'ai toujours eu de la difficulté avec les trop longues séries !

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  4. Personnellement, ce genre de série politico-policière, qui touche à tout, dans un gros melting-pot, ça me rebute au plus haut point!! Je n'arrive JAMAIS à faire la différence entre le CIA et le FBI dans les films policiers américains. Donc, tu comprendras que, malgré mon beau-frère qui ne jure que par cet auteur, je n'ai jamais été attiré par cette série!
    Toutefois, chère Kikine, je vais me permettre ce conseil: LIS CETTE FINALE, NOM DE DIEU!! Qu'est-ce que c'est que cet abandon ridicule!! Allez, fouette-toi un peu!! Six soirées à 25 pages, et tu y es!! Ce n'est pas la mer à boire (surtout que tu as déjà bu tous les océans!!). Allez: je veux lire, d'ici une semaine, ton commentaire sur la finale de cette brique, même si elle est moche! Na! (Désolé d'être si tranchant, mais je sens que tu as besoin de te faire «parler dans le casque», comme on dit chez-nous!)

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  5. @PG : Ahhh mais voilà le bon coup de pied qu'il me fallait... Pour le moment, je suis dans une autre série que je veux finir avant (je l'ai emprunté et veut rendre les livres rapidement à la propriétaire) mais tout de suite après, je finis cette série ABSOLUMENT c'est trop ridicule/pathétique sinon!

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