jeudi 1 avril 2010

"Amok" de Stefan Zweig


Édition : Livre de Poche, 2008
Année première publication : 1922, Traduction française : 1926
190 pages, 78 pages pour "Amok"





Pourquoi avoir lu ce livre ? 
On est quel jour aujourd'hui ? Oui, oui, le premier du mois : Le 1er avril.
Est-ce que je radote si je te dis que je participe au challenge "Ich liebe Zweig" et que je dois lire un livre de Stefan par mois? Non, parce que si tu trouves que je me répète trop, n'hésite pas à me donner un carton jaune ... En même temps, comme j'ai complètement succombé au charme de Stefan, au lieu de lire une oeuvre par mois, j'en lis au moins 2 !!! Donc les répétitions, en veux-tu en voilà, tu vas être servi(e) !
Non pas que je fasse du zèle, non non, c'est juste que c'est devenu une vraie drogue. Toutes les 2-3 lectures, il me faut ma dose de Stefan. J't'jure c'est dingue, quand je lis un livre, ma pensée est souvent déjà sur le prochain livre de Stefan que je vais lire. C'est terrible !

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
La passion en ce qu'elle a d'irrésistible et de semblable à la folie : c'est le thème central de ces trois récits publiés en 1922 par le grand écrivain autrichien, auteur du Joueur d'échecs et de La confusion des sentiments.
L'amok, en Malaisie, est celui qui, pris de frénésie sanguinaire, court devant lui, détruisant hommes et choses, sans qu'on puisse rien faire pour le sauver. Le narrateur rencontre sur un paquebot un malheureux en proie à cette forme mystérieuse de démence.
[...]


Ce que j'en ai pensé :
Rien à redire sur l'écriture de Stefan. Je ne ferai que me répéter encore et encore en disant que c'est complètement envoûtant, fluide, rythmé et haletant... Par contre, même si j'ai encore adoré les récits enchâssés, j'ai été un peu moins séduite par l'histoire. Les personnages n'ont pas réussi, cette fois-ci, à vraiment me toucher. Je me suis sentie un peu mise à l'écart, un peu étrangère à la scène qui se déroulait sous mes yeux (je te rappelle que lorsque je lis Stefan, je suis comme une petite souris dans un coin de la pièce et je regarde avec attention les personnes qui jouent leur scène devant moi ... si si ...). J'avais un peu du mal à comprendre ce docteur et cette femme. Je n'ai pas su vraiment m'apitoyer sur leur sort, leur histoire. 


Verdict :
Une lecture agréable mais moins poignante que celle que j'ai déjà lues de Stefan. Vivement la prochaine !

Note : 7/10

9 commentaires:

  1. Il semble que chacun ait le même commentaire sur un des livres... l'écriture, ok, mais l'histoire est moins emballante... mais ce n'est pas le même pour tout le monde! Chaque lecteur est unique!

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  2. Pimpi : oui, c'est vrai, tu as bien raison !

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  3. Ton 7/1o comprend-il lettre d'une inconnue, ou juste Amok?? J'ai vraiment ressenti la fièvre qui s'emparait de l'homme dans cette nouvelle mais même si j'ai vraiment aimé, ce n'est pas ma nouvelle préférée!

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  4. Karine : la note c'est juste pour Amok :)
    La suite demain ;)

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  5. Ah ! Stefan ! Quel homme ! Il nous a laissé des écrits magnifiques. J'ai moi aussi lu Amok et j'ai adoré c'est même un de mes cinq coup de coeur de l'hiver.

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  6. Gabrielle : Ahhh oui, Stefan ... mais quel homme comme tu dis !!! J'ai été un peu moins séduite par Amok mais il reste une agréable plaisante et tellement belle de part son écriture (comme avec tout ce que j'ai lu de Stefan ! ) Mon gros gros coup de coeur reste Lettre d'une inconnue :)

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  7. Je me souviens avoir trouvé Amok plutôt vieillot, quand j’ai lu ça il y a une dizaine d’année. Trop de pathos incompréhensible. J’adorais Zweig comme biographe alors j’étais déçu et je n’ai pas lu ses autres ouvrages de fiction. J’ai du esquiver « Lettre d’une inconnue » qui était dans le même recueil et je me suis débarrassé du livre depuis. Le gros coup de cœur de kiki pour la nouvelle que l’éditeur a choisi de placer en deuxième pourrait m’envoyer tout droit chez Renaud-Bray.

    Il y a eu d’autres récits de « fou de Malaisie » que j’ai préféré comme « Le sortilège Malais » de Somerset Maugham (http://en.wikipedia.org/wiki/The_Casuarina_Tree), un créateur de réputation moindre que Zweig. Vieillot aussi, mais avec une charme suranné irrésistible.

    Avis à tous les inadaptés climatiques du Québec comme moi, et les inadaptés du travail comme moi aussi, qui veulent sortir de détention avant 70 ans : on peut soi-même devenir des « fous de Malaisie » puis que c’est devenu un endroit très rentable pour la retraite :
    http://www.12retireinmalaysia.com/

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  8. Zweig est un remarquable nouvelliste. J'ai lu il y a quelques jours ce recueil de nouvelles.

    http://litterature-critiques-romans.blogspot.com/2012/03/amok-suivi-de-lettre-dune-inconnue.html

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  9. @Ausländer : rares sont les personnes qui n'ont pas été charmées par la plume de Zweig. Je suis tellement ravie de l'avoir enfin lu et regrette vraiment de ne pas l'avoir fait avant.

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