Editions : Seuil, 1993
183 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
Ma copine Yo m'avait acheté plein de livre québécois lors d'une grande vente de livres dans la bibliothèque du CEGEP où elle travaillais. Ce mois québécois était une bonne occasion de les sortir de la PAL.
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Le temps des Galarneau. Mon frère Jacques, écrivain professionnel, m'a dit : «Si tu veux, François, que ton livre accroche, soigne ta quatrième.» J'ai demandé :
«Où ça la quatrième?» Du doigt Jacques m'a montré l'arrière du livre : «Un roman, c'est comme une fille qui passe. Tu la regardes marcher de dos, avant l'effeuillage.» Mon frère est un peu mercantile. Je veux dire, Le Temps des Galarneau, c'est pas un casseau de frites comme j'en vendais au Roi du Hot-Dog. C'est depuis vingt-cinq ans de vie sans Marise qui a cédé la place à Véronique, qui est partie. J'écris pour ne rien oublier. Il y a Catherine avec son zigoto, Helen dans la porno, et mon frère Arthur enfargé dans une magouille internationale. Moi, je travaille pour Harry Sécurité, je m'accroche, je fonce. Comme dit maman, on ne se refait pas. Les Galarneau ont aussi droit, il me semble, à leur place au soleil!
Ce que j'en ai pensé :
Bof ! Il s'agit du genre de livre pas trop désagréables à lire mais durant lequel on se dit qu'il ne nous restera probablement pas grand chose d'ici quelques semaines/mois.
Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal (François Galarneau). Je n'ai pas réussi à déterminer s'il était un peu lent ou s'il était considéré comme une personne "dite normale" (ark, je déteste je genre de tournures mais je ne trouve pas le/les bon/s terme/s. Il m'a semblé être niais, limite autiste. Je n'ai pas aimé cette écriture qui, justement, me faisais penser que c'était une personne autiste qui écrivait sans être capable de confirmer ou informer cette remarque.
Je n'ai pas réussi à aimer cette histoire de famille. Je n'ai pas réussi à aimer les personnages secondaires.
Par contre, j'ai aimé l'amour des livres du narrateur. J'ai aimé la façon dont il en parle, son profond attachement aux histoires et aux écrivains.
J'ai aussi aimé quand il parle des pertes de mémoires de plus en plus fréquentes chez sa maman. On sent de l'attachement et de la tristesse face à ce mal toujours plus présent.
La partie du roman que j'ai préféré est l'avant-dernier chapitre quand le narrateur écrit une lettre à chaque personne dont il est proche.
Verdict :
Livre que je n'ai pas su apprécier et que je ne te recommanderai, donc, pas ... Mais si un jour, par hasard, tu te décidais à le lire, n'hésites pas à me dire ce que, toi, tu en as pensé !
J'ai lu que ce livre fait suite (presque 30 ans plus tard) à "Salut Galarneau!" qui a rendu Jacques Godbout célèbre. Je ne pense pas que je le lirai mais ne sait-on jamais ...
Note : 5.5/10
C'est un livre que j'avais beaucoup aimé, lu il y a longtemps. J'aime beaucoup Jacques Godbout.
RépondreSupprimerSalut Galarneau est un incontournable aussi, souvent étudié en au Cégep.
Je n'ai rien lu de Godbout, pourtant bien connu ici... j'avais juste entendu parler de Salut Galarneau, par contre...
RépondreSupprimer@Allie : Je n'ai pas réussi à embarquer dans cette histoire. J'ai été en marge tout le temps. C'est dommage. Peut-être devrai-je réessayer un Godbout mais plus tard
RépondreSupprimer@Karine:) : Oui "Salut Galarneau" est ce plus célèbre si je comprends bien. Peut-être finirai-je un jour par le lire ... mais c'Est loin d'être ma priorité là
Je crois que j'ai "Salut Galarneau" dans ma PAL mais au vu de ton billet, je crois que je me limiterai à ce que j'ai déjà ;)
RépondreSupprimer@Joelle : C'est un bon début de commencer à te faire un avis avec "Salut Galarneau" et si tu aimes, tu aimeras sûrement celui-ci aussi
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