Bon, avec trois plombes de retard, voici le livre que j'ai reçu de bidib au Loto Bd - Gastronomie animé par la talentueuse Loula :
Je suis Joie.
Je lorgnais sur cette série et maintenant je salive d'avance de la déguster.
Merci à Loula, merveilleuse organisatrice, et Bidid pour ce livre :)
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samedi 28 février 2015
mercredi 25 février 2015
BD de la semaine : "Forever Bitch" de Diglee
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'en ce début d'année un peu sombre, j'avais envie de mettre un peu de légèreté et donc j'ai pris ce livre à la biblio.
Ce que j'en ai pensé :
J'ai retrouvé cette légèreté et ce dessin "très girly" qu'on lui connait et cela m'a plu puisque j'avais vraiment l'état d'esprit qui allait bien.
J'ai aimé ces anecdotes de 3 filles : une qui vient de se faire larguer et saute sur toute homme qui bouge, ou presque, une qui vit un vrai conte de fée avec son amoureux mais qui a des allures de fille très nunuche et une qui se trouve être au milieu de ces deux extrêmes et qui vit une relation relativement équilibrée avec son homme mais qui doit gérer ses 2 amies diamétralement opposées.
Les thèmes principaux de ce livre sont donc les relations entre copine pré-trentenaires et les relations hommes-femmes (surtout à tout ce qui à attrait au sexe).
Donc, si les dessins semblent s'adresser à un public jeune, le sujet, lui, est à proscrire à des jeunes de moins de 16 ans, il me semble. Le langage est assez cru et certaines scènes très explicites. Mais bon, on dira que je suis vieille fille et que je ne sais plus trop ce qu'est la jeunesse de nos jours ;)
Je n'ai pas été convaincue par aucune des 3 relations mais certaines situations caricaturales m'ont fait sourire.
Le ton un peu cru, parfois, ne m'a pas choqué mais je me suis rendue compte que je me sentais de plus en plus étrangère à cette façon de parler française. Certains expressions de "dzeunes" m'ont fait mal aux yeux.
Aucune surprise avec le dessin, on retrouve le trait de Diglee, C'est rond, c'est coloré (rose et violet) et on reconnait le style de ses personnages :longues jambes, yeux de biche, long cheveux soignés et moues rigolotes.
Verdict :
Un livre à lire quand on a vraiment envie de quelque chose d'un peu cru-mais-pas-trop sur les relations hommes-femmes de la presque-trentaine.
Le public visé est clairement la tranche des 20-35 ans et féminin. Mais je serai curieuse de voir des avis d'hommes qui l'auraient lu...
Pour ma part, ce livre arrivait à point nommé car il m'a fait sourire plusieurs fois et que je n'ai pas eu besoin de réfléchir pendant ma lecture.
Note : 7/10
Bonus 1 :
Bonus 2 : Allons voir les autres BD de la semaine chez Yaneck
lundi 23 février 2015
"Twenties girl" de Sophie Kinsella
"Très chère Sadie" en français
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Sache que j'ai des amies extra, mon cher toi ! Quand j'ai lancé mon appel à l'aide anti-dépression, je voulais lire de la lecture qui met le sourire aux lèvres. J'ai une amie qui m'a apporté toute une panoplie de livres de la sorte.
Ce que j'en ai pensé :
La première (et seule fois) où j'ai lu Sophie Kinsella, c'était pour son célèbre "Becky Bloomwood : Confessions d'une accro du shopping". J'avais lu ce livre, dans une période comme celle-ci, où j'avais envie de bulles de légèretés (c'était, il y a presque 6 ans, j'étais enceinte jusqu'aux yeux). J'avais trouvé ma lecture sympathique sans être véritablement conquise car la protagoniste me tapait sur les nerfs.... trop aux antipodes par rapport à ce que je suis.
(On ne souffle que j'aurai aussi lu "accro du shopping attend un bébé" mais bizarrement, je m'en souviens à peine (merci mon fichier pré-blog...)... d'autant plus bizarre que c'est le 5ème livre de la série .. j'en aurai donc raté trois entre les deux lectures (bon, après une mini réflexion, c'est tout moi ça...))
J'étais curieuse de voir si j'allais recevoir un peu plus favorablement cette lecture.
La narratrice, Lara, m'a tout de suite plu dans la description de sa vie, de sa famille, de son emploi, de son statut de nouvelle célibataire. Son air un peu fofolle me plaisait bien. Et puis, hop, j'ai eu un doute ... elle voit un fantôme ?
Alors, moi, la fille scientifique, un peu trop cartésienne, j'ai bugué ... enfin, pendant 10-15 pages car très rapidement, je me suis prise au jeu et j'ai commencé à adorer ce fantôme : Sadie, la vieille tante de Lara. J'ai adoré le début de leur relation et surtout toutes les situations farfelues qu'elles vont vivre toutes les deux.
J'ai aimé l'ambiance londonienne. J'ai aimé les galères gênantes dans laquelle Sadie va entraîner Lara. J'ai aimé le décalage entre les habitudes des années 20 auxquelles Sadie est très attachée et celles des années 2010 dans lesquelles se complaît Lara. Et enfin, j'ai aimé l'histoire qui relie les deux femmes.
Dans ce livre, j'ai aimé les deux personnages principaux, comme des copines qu'on aimerait bien avoir.
Même si je m'attendais aux développements amoureux qui pouvaient arriver dans ce livre et donc, qu'ils n'ont pas été une surprise pour moi, je n'ai vraiment pas boudé mon plaisir.
Verdict :
Une lecture doudou qui a clairement rempli sa mission de me faire passer un bon moment doux et tendre.
Note : 8/10
samedi 21 février 2015
Et de 5 !!!
Qui l'eût cru ???
5 ans de blog. Avec des hauts et de bas mais toujours là.
Bon anniversaire, cher toi !
mercredi 18 février 2015
BD de la semaine : "Faire semblant c'est mentir" de Dominique Goblet
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'il figure dans la liste des livres pour le challenge "Les ignorants".
Ce que j'en ai pensé :
Ça va être court (sûrement ma plus courte chronique) : je n'ai rien compris !
Qu'est-ce que j'ai pu me sentir bête en lisant ce livre ! Récit autobiographique où je n'ai vraiment pas trouvé ma place.
Je n'ai pas aimé les dessins (il sont atypiques, mouais, on pourrait dire intéressants mais tellement pas dans mes cordes...)
Même la topographie m'a hérissé le poil tellement, c'est dire ...
Verdict :
Je suis tentée de dire : FUYEZ ou alors lisez-le puis venez me l'expliquer...
lundi 16 février 2015
"Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché" de David Safier
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce que j'ai fait un appel à toutes mes amies pour me donner des titres de livres drôles et anti-déprime.
Mon amie Nathalie m'a suggéré ce livre car elle avait aimé l'esprit un peu loufoque qui s'en dégageait.
Vendu, je voulais essayer à mon tour !
Ce que j'en ai pensé ?
As-tu remarqué, cher toi, cette mode d'avoir des titres de romans drôles à rallonge ?
Comme je fais confiance à mon amie (car nous avons sensiblement les mêmes goûts de lecture), je me suis lancée, même si le titre me faisait peur.
J'ai bien fait !
J'ai passé un excellent moment de lecture avec Lolle, vache un peu naïve, fraîchement trompée par son amoureux taureau, Champion.
Un jour qu'elle tente de sauver la vie d'un pauvre chat poursuivi par un chien fou, elle apprend qu'il existe un pays qui béni les vaches :l'Inde. Accompagnée de ses meilleurs amies vaches et de ce chat-guide, elle entreprend un périlleux périple.
Cette narration à la première personne du singulier par Lolle est agréable. On suit toute l'évolution des ses pensées, de ses émotions et ses réflexions plutôt saugrenues et farfelues.
Les personnages sont hauts en couleur. On a Petit Radis, dont les réflexions sont toutes plus bêtes les unes que les autres mais dont la générosité est sans faille. Elle m'a presque fait mourir de rire.J'ai adoré aussi le personnage de Suzie, cette génisse avec laquelle Champion a trompé Lolle. Arrogante, hautaine, une vraie tête à claque avec la répartie sanglante mais qu'on aime haïr. Il y a aussi Hilde, la plus revancharde et surtout, il y a Giacomo ! Ce chat italien m'a fait explosé de rire, aussi. Bon, le seul bémol (peut-être dû à la traduction...) c'est que ce chat est censé avoir un accent italien mais cela sonnait plutôt comme un espagnol ou sud Américain... bref, il me faisait vraiment pensé au chat Potté. C'est l'image de ce chat que j'ai eu tout au long du livre : cela faisait bien mon affaire car je l'adore ce chat espiègle, Dom Juan, impertinent et presque courageux.
Pour être honnête, au début, j'ai eu du mal à me laisser embarquer à 100%. Je dois être trop cartésienne et je soulignais toutes ces petites choses que je trouvais absurdes ou incohérentes et j'ai du me faire violence pour ne pas m'arrêter sur ces détails pour savourer complètement cette histoire absurde mais fort sympathique avec une petite morale à la fin.
Verdict :
Une histoire rigolote qui m'a fait du bien une fois bien
Note :8/10
samedi 14 février 2015
Loulou et ses livres : "Le castor qui travaillait trop fort" de Nicholas Oldland
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Craquage pour Scholastic, une nouvelle fois, à la librairie Monet.
Ce que loulou et maman en ont pensé :
Nous avons adoré ce petit castor, fort, courageux et travailleur. Son seul défaut : ne pas faire attention aux conséquences de ses actes. Il travaille tellement tête baissée pour couper le maximum d'arbres qu'il ne se rend pas compte du désastre. La forêt est défigurée, les oiseaux se retrouvent sans nid, les autres animaux, ses amis, fuient en le voyant jusqu'au jour, où, par maladresse, ce qui devait arriver, arriva. Il se blesse et doit être immobilisé à l'hôpital. Lui qui n'est pas habitué au repos va penser un peu à ses actes et va réfléchir au moyen de se réconcilier avec ses amis et réparer ses tords.
C'est un livre charmant avec des personnages attachants. C'est un livre qui parle très bien aux québécois pour son contexte environnemental et ses animaux ;)
Les dessins sont simples mais ne sont pas ennuyeux. Je n'ai pas été fan des couleurs un peu tristounettes mais sinon, j'ai aimé la bouille des personnages et la disposition du texte.
Verdict :
Un livre un peu moralisateur mais vraiment mignon. Une belle leçon pour les enfants.
Un quasi-coup-de-coeur.
Un livre qui s'adresse au 3-8 ans mais qui a bien plu à Loulou (2 ans et 2 mois).
Pitchounette, 5 ans et demi, n'est jamais très loin quand on raconte cette histoire.
mercredi 11 février 2015
BD de la semaine : "Le temps des bombes" d'Emmanuel Moynot
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'il figure dans la liste des livres pour le challenge "Les ignorants".
Ce que j'en ai pensé :
Alors, je ne sais pas par où commencer car je suis assez mitigée avec cette intégrale (3 tomes).
J'ai aimé la période où se passe l'histoire : ce Paris de la fin de XIXème siècle est possiblement celui que je préfère. D'ailleurs, les décors de Paris sont vraiment beaux.
Dommage, que toute cette BD soit en noir et blanc. J'aurai aimé de la couleur. J'aurai trouvé le tout possiblement moins indigeste. Car oui, j'ai eu beaucoup de difficulté avec le dessin.
Déjà, le manque de couleur, je viens d'en parler mais aussi la petitesse des cases. Il y a beaucoup trop de détails pour d'aussi petites cases. Je me suis un peu sentie étouffée en lisant cet album. J'aurai aimé un peu plus d'espaces entre les cases. J'aurai aimé que cela soit un peu plus épuré...
Ahh, je viens de lire sur la grande toile que cette version en noire est blanc est une ré-édition mais que la version originale était en couleur ! bon, j'aurai du me renseigner avant et j'aurai possiblement penché vers la première version (voire la 3ème qui est, elle aussi, colorisée...)
Sinon, les dessins en tant que tel sont travaillés et les expressions des personnages sont bien faites. Par contre, comme je ne suis pas physionomiste pour un sou, j'ai confondu, parfois quelques personnages. Un peu frustrant :)
Cette BD historique mettant en scène un jeune aristocrate qui après une violente dispute avec son père et un dramatique accident, monte à la capitale et va s'associer à un groupe d'anarchistes. Les événements anarchistes illustrés dans ce livre dont penser à ceux qui ont eu lieu dans les années 1890 et rendent donc le récit d'autant plus intéressant.
Verdict :
Un album intéressant pour son aspect historique et social de la France de la fin du 19ème siècle mais dont le dessin en noir et blanc ne m'a pas vraiment convaincu. Dommage. J'avais de grosses attentes !
Note : 6.5/10
Bonus 1 :
Bonus 2 : Rdv chez Noukette pour voir les autres BD de la semaine
Ahh, je viens de lire sur la grande toile que cette version en noire est blanc est une ré-édition mais que la version originale était en couleur ! bon, j'aurai du me renseigner avant et j'aurai possiblement penché vers la première version (voire la 3ème qui est, elle aussi, colorisée...)
Sinon, les dessins en tant que tel sont travaillés et les expressions des personnages sont bien faites. Par contre, comme je ne suis pas physionomiste pour un sou, j'ai confondu, parfois quelques personnages. Un peu frustrant :)
Cette BD historique mettant en scène un jeune aristocrate qui après une violente dispute avec son père et un dramatique accident, monte à la capitale et va s'associer à un groupe d'anarchistes. Les événements anarchistes illustrés dans ce livre dont penser à ceux qui ont eu lieu dans les années 1890 et rendent donc le récit d'autant plus intéressant.
Verdict :
Un album intéressant pour son aspect historique et social de la France de la fin du 19ème siècle mais dont le dessin en noir et blanc ne m'a pas vraiment convaincu. Dommage. J'avais de grosses attentes !
Note : 6.5/10
Bonus 1 :
Bonus 2 : Rdv chez Noukette pour voir les autres BD de la semaine
mardi 10 février 2015
"Le temps volé" de Chloé Duval
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce que j'ai eu le privilège de faire partie de cette poignée de chanceuses à avoir eu le plaisir de découvrir ce livre avant qu'il n'ait été soumis pour publication ;)
Parce que j'adore l'auteur, tant dans sa vie fictionnelle que sa vie personnelle.
Parce que je veux continuer à suivre ce que fait et fera encore Chloé Duval.
Ceci est sont 3ème livre. Les 2 premiers ("Parce que c'est toi" et "Rendez-vous à Pigalle" étaient publiés chez Làska. Là, première publication chez Emma de Milady.
Ce que j'en ai pensé :
Avant toute chose, je me permets de diffuser le début du premier chapitre :
La lettre arriva un mardi.
Cette phrase en soi aurait pu faire un excellent titre de roman. Elle est accrocheuse, à la fois précise et mystérieuse. Elle excite l’imagination. Qu’y avait-il dans cette lettre pour que l’on prenne la peine d’en écrire un roman? Que pouvait-elle bien avoir de spécial?
Après tout, des lettres, il s’en échange des millions tous les jours (ou plutôt, des milliers, l’avènement du numérique ayant quelque peu tué la correspondance classique). Alors pourquoi en parler?
Parce que ce n’était pas une lettre comme les autres. Ce n’était pas une lettre banale. Elle ne faisait pas la promotion de la dernière boutique à la mode, ne proposait pas un crédit exorbitant. Elle n’invitait pas non plus le destinataire à une soirée privée réservée aux membres exclusifs, et n’offrait pas de voiture à des tarifs défiant toute concurrence. Ce n’était pas une facture non plus (une chance, parce que je déteste recevoir des factures – autant que de recevoir des coups de fil de démarchage d’EDF).
Non, ce n’était rien de tout cela. C’était une lettre écrite à la main par une vraie personne, pour une vraie personne. Écrite par un homme, pour une femme. Un homme qui…
Mais je m’emballe, je mets la charrue avant les bœufs. Commençons par le commencement.
La lettre arriva donc un mardi.
Donc, il s'agira d'une lettre mais pas seulement, il s'agira aussi de personnages fort attachants et de pas une mais deux histoires fort sympathiques.
J'ai aimé cette lecture à la première personne du singulier. J'ai eu l'impression que c'est mon amie qui me racontait son histoire. D'ailleurs, toute ressemblance entre la narratrice et l'auteure serait tout à fait fortuite (ahum... )
J'ai aimé cette écriture fluide qui permet aux pages de se tourner (trop) rapidement et de nous faire découvrir une charmante histoire sur deux époques. J'ai aimé cette façon dont l'auteure intercale les deux récits et fait des liens entre le passé et le présent.
Voici une histoire deux histoires toute douce(s), romantique(s) et charmante(s).
Je ne connais pas du tout la Bretagne mais cette histoire m'a encore plus donné envie de la découvrir. Un peu comme dans "Parce que c'est toi" on ne pouvait qu'être sensible aux paysages québécois décrits dans la nouvelle, ici, on a envie d'aller visiter de charmants petits villages bretons.
J'ai aimé tous les petits clins d’œils de la vie contemporaine de plusieurs jeunes femmes aimant la romance, aimant écrire, aimant tricoter et ayant de chouettes amies pour l'entourer. J'ai particulièrement aimé certaines situations et certains clins d’œil : les rencontres entre tricoteuses, les projets tricot mais aussi une certaine balade en cheval, juste avant que moi je découvre aussi l'activité, l'été dernier (pendant toute ma balade, je n'ai pu m'empêcher de penser à la balade de l’héroïne :) ).
Verdict :
Une lecture qui fait du bien. Une belle bulle de légèreté et de tendresse qu'il m'a fait plaisir de lire plusieurs fois au cours de la dernière année ;).
Je la conseille à toutes celles qui aiment les histoires d'amour, de romantisme et tout simplement de douceur.
Ce livre sera disponible, en numérique, dès demain ;)
Note : 9/10 (Oui, oui, notre chère Chloé s'améliore de publications en publications)
Bonus : Chi-chi en parlait hier, ici
samedi 7 février 2015
Loulou et ses livres : "Je t'aime tout le temps" de Liza Baker et David McPhail
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Trouvé au stand Scholastic du salon du livre, cela a fait office de cadeau de Noël pour Loulou.
Comme c'est un livre qui parle de l'amour maternel, je le propose en ce jour pour le thème du mois : Les sentiments
(7/40 en 2015)
Ce que loulou et maman en ont pensé :
J'aime les différentes situations qu'énumère la maman pour dire à son enfant qu'elle l'aime tout le temps. Par exemple, Quand il est intrépide et n'a pas peur du vide, quand il n'est pas sûr de lui et se cache derrière elle, quand il est fâché et croise les bras d'un air décidé ou quand il est grippé et doit se reposer. Ceci ne sont que des exemples mais on se trouve face à une multitude de situations quotidiennes avec un enfant où le petit loulou à qui je raconte l'histoire peut se retrouver.
J'aime, donc, le message d'amour de cette maman qui explique que, quelques soient les circonstances, elle aime et aimera toujours son enfant.
Par contre, je ne suis pas fan du dessin. Il me fait beaucoup pensé de par ses traits et de ses couleurs aux vieux livres d'enfances que j'avais. Le trouve le tout un peu trop vieillot et pas assez "fun".
Verdict :
Un petit livre cartonné agréable pour rappeler l'amour que l'on porte à nos enfants.
Même si je n'ai pas adhéré aux dessins, c'est un livre rassurant où les enfants se retrouvent indéniablement.
Un livre pour les 2-5 ans
Bonus :
mercredi 4 février 2015
BD de la semaine : "Un thé pour Yumiko" de Fumio Obata
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'il trônait sur la table des nouveautés de la bibliothèque. Parce que j'ai été attirée par la couverture (dessin et titre).
Ce que j'en ai pensé :
L'incursion dans cet album s'est faite en douceur.
Tout d'abord, on situe doucement le contexte : Fumiko vit en Angleterre depuis quelques années et va recevoir un coup de téléphone de son frère, au Japon, qui lui apprendra une bien mauvaise nouvelle.
Ensuite, on se laisse prendre dans la douceur d'aquarelle des dessins. Le tout est flouté, velouté, pastel, doux et léger.
Et enfin, on embarque dans son histoire, son cheminement, son retour aux sources.
Je me suis sentie proche de Yumiko. Il y beaucoup de similitudes dans nos parcours, notre recherche de repères, d'identité, dans la définition de "notre chez-nous".
Empreint de nostalgie, de poésie, de finesse, ce récit a su me toucher, me rejoindre et titiller encore plus ma curiosité sur la société japonaise et notamment de cet art des théâtre Nô dont il est question dans ce récit.
Par contre, il va falloir que quelqu'un m'explique ce que ce chat fait à vélo en plein milieu du livre :)
Note : 8.5/10
Bonus 1 :
lundi 2 février 2015
"Moka" de Tatania de Rosnay
Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'il était dans ma PAL depuis trop longtemps. Parce que je voulais retrouver le coup de coeur de "Elle s'appelait Sarah", parce que je ne voulais pas rester sur la déception de "La mémoire des murs".
Ce que j'en ai pensé :
Bon, sans être le gros coup de cœur comme "Elle s'appelait Sarah", j'ai vraiment bien aimé cette lecture. J'avais peur que la fin soit un peu celle de "La mémoire des murs". Je redoutais fort d'être déçue mais finalement, non ! La fin m'a plu.
En fait, tout le long, Tatania de Rosnay a réussi à gagner mon intérêt et à vouloir savoir ce qui se passerai pour cette femme dont le monde s'écroule après que son fils ait eu un accident.
A quelques reprises, j'ai eu peur de la tangente que le livre aurait pu prendre mais mes craintes ne sont pas matérialisées sous mes yeux.
Même si souvent, je n'arrivais pas à me mettre à la place de cette mère, j’arrivais à la comprendre, à ne pas trop juger.
J'ai aimé l'image du couple qui est peinte dans cette courte histoire. Leur différentes approches pour vivre le drame, leur mutisme, leurs incompréhensions, leurs non-dits, la fragilité-force du couple dans de tels drames.
J'ai aimé aussi, fatalement, l'image de la mère. Celle qui veut se battre pour juste comprendre.
J'ai retrouvé la plume fine qui décrit à merveille les émotions et raconte une histoire lourde avec des pointes d'humour pour décanter un peu le tout.
Note : 7.5/10