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mercredi 31 mars 2010

" Pico Bogue - Situations critiques" Tome 2 - Dominique Roques et Alexis Dormal

Edition Dargaud
46 pages

Pourquoi avoir lu ce livre ? 
Après avoir lu le premier tome et l'avoir adoré, je me suis dit que j'aimerai lire la suite. Logique, non?

Ce que j'en ai pensé :
Ce second tome est
charmant lui aussi. On retrouve toute la verve de Pico et sa soeur Ana Ana.Encore une fois, ils ont parfois des réflexions adultes que l'on n'imagine pas pour des enfants de cet âge là et parfois, il sont juste des enfants attendrissants. Je ne sais pas pourquoi (je ne peux pas comparer car j'ai rendu le premier album à la bibliothèque), mais j'ai préféré le graphisme de cet album. Plus lumineux?, plus coloré?, vignette moins remplies dont moins fouillis? différence dans la typographie? l'habitude après avoir déjà lu un album? Bref, je ne sais pas ce qui a changé mais il m'a semblé que c'était pas mal plus agréable à lire.
L'effet de découverte étant passée, cela dit, j'ai trouvé cet album un peu plus gentillet sur les thèmes abordés mais c'était encore un agréable moment de lecture et de franche bonne humeur !

Verdict :
Très chouette moment de lecture que je recommande à tous. J'ai été cherché ce matin le troisième tome à la bibliothèque et je sens qu'il sera lu TRÈS prochainement !

Note : 9/10

Paul en France !!!! OUAIS !!!

Bon, tu en as peut-être marre que je te parle sans cesse de Paul. Alors, rassures toi ... euh non ... je vais continuer encore et encore ... désolée pour la fausse joie !


Je t'invite à aller sur le site de Pénélope qui annonce une super bonne nouvelle pour mes ami(e)s français(e) qui voulaient découvrir :


Vas-y clique, clique, clique vite !!!!
http://www.penelope-jolicoeur.com/2010/03/les-grands-esprits-se-rencontrent-dans-leurs-phobies-en-tout-cas.html

lundi 29 mars 2010

"Paul a un travail d'été" de Michel Rabagliati



Édition : La pastèque
Année : 2003
149 pages


Résumé :
Deuxième livraison pour Michel Rabagliati qui nous raconte cette fois-ci les aventures estivales de Paul employé dans un camp de vacances. Ce dernier va apprendre au cours de l’été à dominer ses angoisses et ses peurs, à vivre en collectivité et À s’épanouir pour devenir adulte. Rabagliati témoigne avec Paul a un travail d’été d’une maitrise exceptionnellle de la narration. 

Pourquoi avoir lu ce livre ?
Parce qu'il ne me reste que 2 tomes à lire pour finir la série des Paul. 
Parce que je ne peux plus m'en passer !

Ce que j’en ai pensé :
Avant tout, il faut que je te dise que ce rendez-vous avec Paul a été minutieusement préparé. En effet, devant cette grosse Bande-Dessinée de 149 pages, il était HORS DE QUESTION que je sois interrompue dans ma lecture ! Il a fallu être très diplomate avec pitchounette pour qu'elle se laisse aller dans les bras de Morphée pas trop tard. Je la remercie d'avoir été si coopérante ! (Merci ma puce, maman te promet, pour te récompenser de te laisser lire, quand tu seras une grande fille, TOUS les Paul que maman va bientôt aller s'acheter).
J'avais vraiment hâte de lire cet album, considéré comme un de ses meilleurs ! 
Une petite crainte pour moi au début quand j'ai senti que j'avais du mal à rentrer dans l'histoire. Je me demandais où est-ce que les gens avaient vu que c'était un des meilleurs albums .... et là POUF, ça m'a pris d'un coup, j'ai été complètement happée ... les pages tournaient, tournaient et tournaient avec beaucoup de plaisir ! J'ai aimé voir Paul adolescent expérimenter les joies du travail et des enfants. J'ai surtout bien aimé voir l'évolution des personnages. Voir comment on "grandit" fort de nos expériences ... J'ai été touchée par les premiers émois, les premières expériences hors de la maison avec un groupe de jeunes, les premières responsabilités... Et j'ai eu un coup de coeur pour Marie inspirée d'une petite fille qui a déjà vécu et qui s'appelait Marion. Le trait a été grossi (dixit Michel Rabagliati) mais l'essentiel reste là : une petite fille bien courageuse, un vrai modèle.
Et encore le fameux clin d'oeil (en photo-dessin) de Michel Rabagliati qui me fait toujours bien sourire !

Verdict :
Après quelques craintes au début, je n'ai pas vu défiler les 149 pages de cet album. Un très très bon moment encore !
Il ne me reste plus qu'un album de Paul à découvrir ("Paul à la pêche") et j'espère que je ne serai pas trop déçue car j'en entendu dire que ce n'était vraiment pas le meilleur. On verra !

Note : 9/10

dimanche 28 mars 2010

"Paul à la campagne" de Michel Rabagliati


Édition : La pastèque
Année : 1999
110 pages


Résumé :
Paul à la campagne cache une œuvre semi-autobiographique pleine de sensibilité. L’album se compose de deux récits, placés sous le signe de la nostalgie de l’enfance. Paul à la campagne raconte une visite dans les Laurentides tandis que Paul apprenti-typographe pose un regard tendre sur l’affection entre un père et son fils. 


Pourquoi avoir lu ce livre ?

Si tu as suivi les précédents épisodes de mon histoire d'amour avec Paul, tu sais que j'ai commencé par le dernier tome (le sixième) que j'ai poursuivi avec le quatrième puis le troisième tome (et c'est à ce moment précis que le coup de foudre m'a frappé) (Oui, oui, dans ma vie, je suis, en générale, logique mais pas en ce qui concerne mes lectures)


.









Ce que j’en ai pensé :



Telle une jeune amoureuse, j'étais fébrile d'en savoir plus sur le passé de mon doux Paul. À la fois impatiente d'en savoir plus sur lui, et à la fois craintive, de ne pas aimer son passé car j'avais ouï dire que le premier album n'était pas le meilleur. Bon, je dois te dire qu'effectivement, cet album est loin d'être le meilleur de Paul mais c'était sympa quand même.
J'ai encore aimé retrouver une ambiance familière comme se retrouver dans les Hautes Laurentides, dans un chalet au bord d'un lac. Souvenirs, souvenirs...
J'ai aimé la façon dont Michel Rabagliati raconte son histoire avec la méthode du flashback. On se retrouve dans le passé pendant quelques vignettes, puis on revient au présent, puis hop, on se re-retrouve dans le passé et hop hop, à nouveau dans le présent (Ok, je pense que tu as bien saisi ce que je veux dire, hein?)
Mais surtout, encore une fois, j'ai aimé la sensibilité de Paul.
Par contre, et là je m'adresse à Michel Rabagliati,  il va falloir faire attention pour les prochains albums car je me suis vraiment habituée à être surprise en fin d'album, les petits clins d'oeil... Cette fois, c'était avec une petite histoire charmante de "Paul apprenti typographe". J'ai vraiment aimé la façon dont le métier est exposé. Moi qui aime les lettres, je n'y suis vraiment pas insensible.
Par contre, comme je disais précédemment, j'ai un peu moins eu de coup de coeur pour ce tome mais probablement parce qu'il s'agit du premier. C'est comme si j'avais senti une "régression" (oulà, je ne trouve pas le terme et je le trouve un peu fort ... ) dans le dessin. Ça m'a légèrement rappelé pourquoi je ne voulais pas lire la série des Paul : j'ai trouvé certaines vignettes un peu trop fouillis et parfois le dessin un peu trop simpliste. 








Verdict :
Loin d'être mon coup de coeur, j'ai trouvé cet album agréable surtout quand on pense qu'il s'agissait du premier tome de la série des Paul.

Note : 7.5/10




jeudi 25 mars 2010

"Dostoievski" dans "Trois maîtres" de Stefan Zweig


Édition : Le Livre de Poche - Aout 2007
213 pages (120 pages consacrées à Dostoïevski)
Date de publication : 1951, première publication, 1988 pour la traduction française




Pourquoi avoir lu ce livre ? 
Parce que, dans le cadre du challenge Ich liebe Zweig (Je te le rappelle, au cas où tu ne sois pas encore au courant : les informations sont  et ), je voulais lire autre chose qu'un roman de mon très cher Stefan.
Et tant qu'à faire,  pourquoi ne pas lire quelque chose sur un auteur que j'aime bien ?

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :
Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'oeuvre entière de Stefan Zweig montre sa fascination pour les grandes aventures de l'esprit humain. C'est de la création romanesque que nous parle ici le célèbre écrivain autrichien, à travers trois "géants" du XIXè siècle, qui ont su forger un univers autonome, à l'image de leur puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. 
Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque, chacun incarnant ainsi un "type" d'artiste exemplaire.
Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses modèles font de Trois maîtres un chef d'oeuvre de critique inégalé.


Ce que j'en ai pensé :
Bon et bien, il faut que je te le dises tout de suite : mon sentiment est vraiment mitigé.

Commençons par ce que j'ai aimé :
J'ai bien aimé le sujet, bien sûr !
 Et bien oui, j'aime beaucoup Dostoïevski. De lui j'ai lu "Souvenirs de la maison des morts", "Crime et châtiment", "Les possédés" et "L'idiot" mais il m'en reste tant à découvrir ! J'ai été particulièrement aimé voir comment Stefan aimait beaucoup Fédor, lui aussi... Ça transpire à travers son essai. Il lui voue une admiration presque sans borne.
J'ai aimé comment il nous parle de l'homme mais aussi de ses oeuvres.
  Ahhh lalalala, il me semble que j'aurai été pas mal plus attentive en cours si j'avais eu un prof comme Stefan, aussi passionné, aussi intéressant, aussi sérieux dans son analyse, mais surtout aussi fluide et envoûtant. Il me semble que j'aurai bu ses paroles et que le temps aurait passé bien plus vite. Peut-être aurai-je même réussi à avoir une super bonne note à  mon BAC de français !
J'ai vraiment aimé cette 
analyse faite sous différents angles tous aussi intéressants que le sens de la destinée, l'amour et la passion, Dieu...

Par contre, soyons franche, il y a des choses qui m'ont déplu :
J'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs et répétitions. Certaines tournures de phrases m'ont paru cacher un vrai mystère que je n'ai pas su percer. 
Et malheureusement, (et ceci n'est vraiment pas de la faute de Stefan), j'ai souvent eu le sentiment de passer à côté de quelque chose lorsqu'il faisait référence à des textes que je n'ai pas encore lu. En fait, souvent j'ai eu l'impression d'être une mauvaise élève qui ne comprends rien à la leçon du jour car elle n'a pas fait ses devoirs. Quand ça m'arrivait, je me sentais honteuse et sans en arriver à cet extrême, je me disais que j'avais vraiment des lacunes à combler. Une vraie petite frustration, soyons claire !

Verdict :
Je me rends compte que je n'étais peut-être pas assez préparée pour cette lecture. Elle a été très agréable sous certains aspects car j'en ai appris énormément sur Dostoïeski (les influences de sa propre vie et des effets de sa maladie sur le caractère de ses personnages) et sur ses oeuvres. Il était plaisant de saisir le propos de Stefan en s'appuyant sur certains des livres que j'ai lu. Mais je n'ai pas toujours pu bien saisir les subtilités que Stefan essayait de m'expliquer.
Mais, tu sais quoi, ce qui est bien, c'est que cela m'a donné envie de relire Dostoïevski (notamment "Les frères Karamazov") puis de reprendre cet essai sous un autre oeil !

Note : 6.5/10 (mais cette note pourrait changer lorsque je relirai cet essai après avoir fait mes devoirs)

mercredi 24 mars 2010

Concours "Nos amis les marque-ta-page"

Il faut que je te dise, cher toi, que les marque-ta-page c'est une histoire d'amour/haine.


Amour parce que je déteste corner les pages d'un livre.
Amour parce qu'il en existe de très beaux.
Amour, parce qu'ils sont essentiels dans ma vie, sinon, comme le dit Dany Boon, dans son si bon sketch, on recommencerait le livre du début :) (Merci Pickwick de m'avoir rappelé à ce souvenir)... 


Haine parce qu'ils se cachent toujours ... et que je ne les retrouve quasiment jamais.
Haine parce que lorsque j'en ai besoin d'un, je n'en ai jamais sous la main.
Haine parce que j'ai toujours peur de les abimer !


Pickwick propose le concours "Nos amis les marque-ta-page" et je n'ai pas su y résister car j'aime ça les concours en tout genre ... c'est mon côté joueuse !
Bon, il faut que je te dise que  je me suis décarcassée pour aller à la pêche des marque-pages car ils aiment jouer à cache cache dans ma bibliothèque et dans mes livres !!! Ceci n'a pas été facile et je suis sûre que plusieurs ont gagné dans ce petit jeu  ... Les bougres !


Mais voici le résultat de ma pêche :


Mes plus beaux marque-ta-page chouchous :




Ce sont ceux que je préfère !!! 
Ceux du centre sont juste super beaux puisqu'ils représentent des belles vues du Québec !
Et les autres sont des marque-pages fait des petites mimines de ma copine Caro[line]. Elles les avaient apportés lorsqu'elle est venue au Québec en 2007. Ils sont tout simplement magnifiques et moi, tu sais, je suis super sensibles à ce qui est fait main !!!
Mais tu n'imagines même pas comment j'ai peur de les abimer ! :(


Mes marque-ta-page commerciaux :




Voici un échantillon des marques-ta-page que je glane à gauche et à droite lors du lancement d'un livre, à la visite d'une bibliothèque ou lors de salons (Tu peux même en voir un sur la santé sexuelle ... si si ...)






Mes marque-ta-page sans risque:

Quasiment à chaque fois que je mets les pieds chez Renaud Bray (ce qui arrive souvent quand je suis au travail car il y en a un juste en bas des ascenseurs... La tentation est toujours trop grande ... mais il ne faut pas le dire trop fort à ma librairie préférée; je ne veux qu'elle sache que je lui fait de petites infidélités... chut !), j'en prends un pour aller avec le livre que je viens d'acheter. Comme je les laisse souvent dedans, il m'en faut toujours de nouveaux. Ce qui est bien avec ces marques-ta-pages c'est que je n'ai absolument pas peur de les abimer, ils sont d'ailleurs tous bien "maganés" !





Mes apprentis marque-ta-page :

Parce que des fois, je suis mal prise et que je n'ai pas de marque-ta-page ... j'improvise ...
Et aujourd'hui, je me suis bien fait rire en redécouvrant des trésors dans certains livres de ma bibliothèque comme :

  • La recette des betteraves en conserve que m'avait donné une amie.
  • Divers papiers et post-it
  • Un bout d'enveloppe avec des timbres (ce qui n'est pas très intelligent de ma part si je voulais les garder dans ma collection. Je remercie ce concours de m'avoir permis de les retrouver)
  • Diverses cartes de téléphone et cartes commerciales
  • Mais surtout une lime à ongles !!! (On voit tout suite la fonction de ce genre d'objets typiquement fille que je n'utilise pas toujours à bon escient : typiquement moi ! Et après je chiale car le jour où j'en ai besoin, je n'en trouve nulle part ... )
Et voilà pour moi ... et toi, veux-tu bien nous montrer tes marques-ta-page et participer au concours (c'est jusqu'au 2 avril) ?