Éditions : Front Froid, collection Anticyclone
95 pages
Pourquoi avoir lu ce livre?
J'ai été curieuse après avoir vu qu'il s'agissait de la crème de décembre de la si chouette librairie Monet.
Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire la quatrième de couverture :
Florence est une orpheline qui se bat pour survivre depuis qu'elle est toute petite. Mais viendra un jour où son combat deviendra aussi une lutte pour protéger ses amis, sa famille, un antiquaire qui lui permet d'écouter Boris Vian... et peut-être même son peuple.
Ce que j'en ai pensé :
L'histoire est très bonne. Des rebelles qui veulent se débarrasser d'un dictateur, une ambiance de délinquance, de misère, de désespoir, de solitude mais aussi de soutien.
Florence est une débrouillarde; orpheline mais anarchiste et volontaire. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Auguste, son ami, m'a beaucoup fait de peine. Sa maladie et son histoire sont bouleversantes.
Le dessin est atypique. Les têtes sont toutes rondes, tout comme les joues matérialisées par un rond. Je dirai même que les têtes des personnages m'ont fait limite peur. J'ai eu comme un malaise devant ce style de dessin mais il sert très justement l'histoire. Les couleurs grise et noir sont aussi à l'image de l'histoire sombre et trouble.
J'ai aimé que la petite Florence aime la musique de Boris Vian et aile tous les jours chez l'antiquaire pour écouter son morceau préféré : "Le déserteur".
La fin est très bonne, j'ai adoré.
Verdict :
Un album dont les dessins n'avaient rien pour plaire au début mais qui, finalement, a su me satisfaire.
Une très bonne histoire sombre sur une révolution sociale.
Une petite découverte. Je regarderai ce que fait BOUM (Samantha Leriche-Gionet) pour continuer ma découverte.
Note : 8/10