"The 158-Pound Marriage" de John Irving

Édition : Pocket books, 1978

Année de publication : 1974

155 pages 

Pourquoi avoir lu ce livre ? 

J'ai ce livre dans ma PAL depuis un an et demi. Je l'avais acheté lors d'une vente de livres au travail pour un organisme communautaire. Moi, quand il faut se sacrifier pour donner des sous et quand il s'agit en plus de livres, c'est assez facile de me corrompre ! Sauf que bon, pour faire plaisir au monde, j'ai acheté une tonne de livres que je voulais lire sur le coup mais après, bizarrement, ils nous tentent moins que ceux qui passent sous notre nez sur le moment présent. Et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, ce syndrome s'appelle "le syndrome d'une LCA" (LCA = Lectrice Compulsive Anonyme)... mais, tu vas me le dire : C'est une autre histoire !

Heureusement, Pickwick s'est proposée pour faire une lecture commune avec moi et finir par sortir ce livre de ma pile !

Pour ceux qui, contrairement à moi, aiment lire les quatrièmes de couverture :

(je ne peux pas la lire car la couverture a été arrachée mais voici un résumé que j'ai trouvé sur Internet )

Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère.
Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd...
Ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari - narrateur de surcroît - est littéralement conquis par Edith, l'épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.

Ce que j'en ai pensé :

Oula, que cela a été difficile de venir à bout de cette lecture ! Tout s'est vraiment passé en dents de scie. En fait, ça commençait plutôt bien. J'ai aimé la façon dont John Irving raconte des choses peu banales et parfois un peu sordides avec légèreté. Il y a 2-3 scènes bien saisissantes dans le livre qui m'ont bien plu. J'ai surtout aimé l'histoire de Utch et, finalement, toutes les fois où le narrateur nous parle du passé des personnages, de leur vie avant de s'être rencontré puis de leur rencontres mais leur histoire présente (en fait, dans les années 70) m'a ennuyée au plus haut point... J'ai vraiment eu du mal à sympathiser avec ce ménage à quatre. Je n'ai pas réussi à trouver agréable ces personnages, leurs relations inter-personnelles, leur occupations, la passion sportive de Severin (la lutte)...

Je te l'ai déjà dit, je ne lis jamais 2 livres en même temps. Mais cette fois-ci, j'ai entrecoupé ma lecture de John Irving avec plusieurs autres livres, c'est tout te dire ... Et pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître, j'avais quand même envie de voir comment ça allait se finir. Un côté un peu maso peut-être ou la forte envie que John Irving ne me déçoive pas (trop).

Une lecture assez décousue, donc, et qui ne m'a pas apporté beaucoup de plaisir sauf celui d'avoir l'impression de me sentir de plus en plus à l'aise lorsque je lis en anglais :)

Verdict :

J'avais adoré "Le monde selon Garp" et "Une prière pour Owen" mais là cela a été un rendez-vous manqué ... 
Mais, je relirai John Irving quand même ;)

Note : 5/10

Bonus : Je vous invite à aller voir la critique de 

Pickwick (qui, je pense, a été plus enthousiaste que moi :) )